mardi 8 octobre 2013

ATTENTION AUX ARNAQUES AUX RETROVISEURS

" Triste histoire que vient de vivre un paisible retraité revélois âgé de 84 ans. Banale histoire d’escroquerie par abus de faiblesse, pourrions-nous même dire, tant la pratique de «l’arnaque au rétroviseur» est de plus en plus fréquente et vise particulièrement les «proies» vulnérables que sont les personnes âgées ; cibles de ces personnes malveillantes qui commettent des forfaits sans état d’âme.

La semaine dernière, alors que C.M. (*) rentrait paisiblement chez lui en voiture, dans le centre-ville de Revel, il aurait été suivi par l’auteur de cette escroquerie.

«Il m’avait certainement repéré car à peine je suis rentré chez moi qu’il a sonné à ma porte et m’a alors expliqué que je venais de lui accrocher sa voiture sans que je m’en rende compte», explique-t-il encore tout retourné par cette sale affaire. «Il m’a alors montré son rétroviseur cassé et m’a dit que c’était un modèle électronique qui coûtait au moins 4 000 €. Je ne suis pas un spécialiste alors je l’ai cru». L’escroc lui sort alors le discours classique. «Il m’a dit que je risquais de prendre du malus à l’assurance et qu’on pouvait s’arranger à l’amiable, avec un paiement en liquide. Pour être encore plus dissuasif, il m’a dit qu’il appelait mon assureur qui me confirmerait d’accepter sa proposition». Et c’est ce que l’escroc aurait fait. «Il a pris son téléphone et a appelé mon assureur.

Un complice au téléphone
Enfin c’est ce que j’ai cru car il avait la même voix que mon assureur». Au téléphone, le complice de l’escroc lui aurait alors dit d’accepter cet arrangement à l’amiable et que l’assurance le rembourserait ensuite. «Je suis donc allé à ma banque mais sur mon compte je n’avais pas 4 000 € mais 1 400 €, alors j’ai retiré 1 200 € que je lui ai donnés et il a accepté cette somme». Hélas, C.M. n’en avait pas fini avec l’escroc qui ne comptait pas en rester là. «Il m’a suivi chez moi et a insisté pour avoir le reste de la somme alors je lui ai montré ma seule fortune : une collection de pièces américaines en argent. Il m’a dit que ça ferait l’affaire alors il m’a tout pris. Y’en avait au moins pour 1 000 €». Aujourd’hui C.M., après avoir porté plainte à la gendarmerie, regrette de s’être fait berner aussi facilement mais n’entend pas baisser les bras. «J’espère qu’il se fera attraper pour qu’au moins je retrouve ma collection de pièces de monnaies que j’ai accumulée tout au long de ma vie».

Constatant la recrudescence d’escroqueries dites «au rétroviseur», l’adjudant Masson, de la brigade de gendarmerie de Revel, était venu à la rencontre des membres du club des aînés, en février dernier. Il donnait alors quelques conseils pour ne pas se faire avoir. «Il ne faut jamais tenter de régler un tel incident seul. Vous pouvez même dire à la personne que vous allez faire appel aux gendarmes et nous nous déplacerons. Encore mieux, vous dites à la personne que vous acceptez de régler le problème mais en allant faire un constat sur le parking de la gendarmerie. Si c’est un escroc, ça m’étonnerait qu’il vous suive». "

ET POUR LA JOURNEE DU 04/10/2013 CA DIT QUOI ?

04/10: VILLIERS-SUR-BEL Blessés par balles près de la mosquée ( lien )
04/10:  PARIS 15 Roumains braquent une bijouterie rue de la Paix ( lien )
04/10:  MONTPELLIER Une mère suspectée de frapper son bébé ( lien )
04/10:  TOULOUSE Séquestré, battu et abandonné dans la forêt de Bouconne ( lien )
04/10:  MIRAMAS Arrestation de 2 braqueurs de 13 et 14 ans ( lien )
04/10: CALAIS Plainte pour agression sexuelle contre un membre du cabinet du maire ( lien )
04/10: MOSELLE Condamnation du maire UMP pour emplois fictifs et fausses factures ( lien )
04/10: ORCHIES Vol dans une supérette ( lien )
04/10: LILLE Un voleur pris la main dans le tiroir-caisse ( lien )
04/10: REVEL Arnaque au rétroviseur de 2200 euros ( lien )
04/10: CASTRES Saisie record de drogue ( lien )
04/10: AUSSILLON Cambriolage et vol de voiture ( lien )
04/10: AGEN Procès pour un rippeur agressé ( lien )
04/10: AGEN Vol de 2730 euros dans le coffre-fort de la mairie ( lien )
04/10: GRAULHET Saisie de 45 kgs de drogue et 15000 euros ( lien )

Encore une journée calme en somme....


DIX PERSONNES RELACHEES POUR ERREUR DE PROCEDURE

" La cour d'appel de Paris a ordonné, lundi 7 octobre, la remise en liberté de quatre prévenus, écroués dans le cadre d'une enquête sur un trafic international de cocaïne, après une erreur de procédure qui avait déjà entraîné la remise en liberté de quatre autres mis en cause ce week-end. Ils figurent parmi dix-huit prévenus, des Espagnols, Lettons, Estoniens et Français, soupçonnés d'avoir importé de la cocaïne en Europe depuis la République dominicaine, par le biais de passeurs qui arrivaient à l'aéroport de Roissy.
A l'origine de la décision, l'erreur du magistrat instructeur qui a signé une ordonnance de renvoi devant le tribunal correctionnel  le 26 juillet, alors qu'il n'était en droit de le faire qu'à compter du lendemain. L'irrégularité a été constatée le 23 septembre par la 16e chambre correctionnelle, qui a annulé l'ordonnance avant de se dessaisir et de renvoyer le dossier au parquet de Paris. Deux prévenus, un Espagnol et un Letton, ont été remis en liberté à cette occasion.

DES ACTES DE PROCÉDURE N'AYANT PLUS DE VALEUR LÉGALE

Techniquement, le tribunal correctionnel a demandé un retour à l'état antérieur, c'est-à-dire au stade de l'instruction. Cela aurait induit le maintien en détention de tous les prévenus incarcérés. Mais leurs avocats ont fait appel de la décision, estimant que la détention s'appuyait désormais sur des actes de procédure qui n'avaient plus de valeur légale. Par la suite, le juge des libertés et de la détention s'est déclaré incompétent. Quatre Lettons ont donc été remis en liberté ce week-end.

Lundi, la cour d'appel a eu la même interprétation que le tribunal correctionnel sur l'ordonnance, la jugeant irrégulière, mais elle a adopté un autre point de vue sur la détention. Cette interprétation de la cour a cependant produit le même résultat : elle a estimé que les prévenus auraient pu être maintenus en détention, mais que le tribunal n'avait pas fixé d'audience sur le fond dans les délais impartis. Dès lors, elle a ordonné la remise en liberté des quatre prévenus qui avaient fait appel et étaient encore détenus. La décision a été accueillie par des applaudissements des quatre hommes : deux Dominicains, un Espagnol et un Estonien.

L'ensemble des dix prévenus remis en liberté ne sont pas soumis à un contrôle judiciaire et peuvent librement quitter le territoire français. "