mardi 31 décembre 2013

LES VOEUX DE HOLLANDE A LUI-MEME



" Ce qu'espère le président de la République pour 2014...

Cela pourrait ressembler à une lettre au Père Noël. Mais dans une France étranglée par un chômage de masse depuis les années 80 et engluée dans une crise profonde depuis 2008, les hommes politiques ont depuis longtemps perdu espoir dans les cadeaux tombés du ciel. Ils espèrent seulement des lendemains un peu plus roses. Alors que François Hollande va s’adresser aux Français mardi soir pour ces traditionnels vœux, 20 Minutes fait le tour des espérances du chef de l’Etat, plus que jamais à la recherche d’un second souffle.

La véritable baisse du chômage

L’inversion de la courbe du chômage avant la fin 2013. Un engagement de campagne puis une promesse de président annoncée devant les français à l’été puis lors d’une interview sur TF1 en septembre 2012. Parole non tenue. Car si le chômage a baissé en octobre [-20.500], il est reparti à la hausse en novembre [+17.800]. Les conseillers élyséens multiplient les éléments de langage alpestres («Nous atteignons le plateau», «Il faut maintenant basculer de l’autre côté du col»), les Français attendent encore une baisse sur plusieurs mois consécutifs.  «L’inversion de la courbe du chômage est bien amorcée. Les chiffres du chômage pour le mois de novembre viennent atténuer ceux du mois d’octobre, mais ils ne modifient pas la tendance. La diminution durable du chômage est désormais à notre portée», a estimé il y a quelques jours le chef de l’Etat.

Le retour de la croissance

Corolaire du premier point, le retour d’une croissance est indispensable si François Hollande veut enclencher son deuxième temps du quinquennat qu’il avait prévu pour 2014 (pendant la campagne, il avait annoncé deux ans de redressement puis trois ans de redistribution). «Cette bataille [celle du chômage], pour être gagnée, suppose d’amplifier la reprise de la croissance économique à travers le soutien à l’investissement des entreprises», a-t-il répété en fin de semaine dernière. Sauf que la majorité a beau multiplier les aides aux entreprises (Crédit compétitivité qui a fait grincer à gauche), la croissance reste atone. +0,6% au deuxième trimestre, - 0,1% au troisième trimestre, sans doute +0,4% pour le dernier trimestre selon l’Insee. Au total, sur l'année, la croissance devrait être de 0,2%. La faute à une rigueur budgétaire, selon la gauche de la majorité qui ne comprend pas cette politique de rigueur (baisse de la dette par rapport au PIB de  0,8 point entre  juin 2013 et fin septembre). La faute à la pression fiscale, selon la droite. La réforme fiscale voulu par Ayrault et la conjoncture mondiale permettront-elles de relancer enfin l’économie?

Contenir le FN

2014 sera une année électorale. L’année du FN? Profitant de la crise, du désamour créé par la majorité et de la cacophonie à l’UMP, le FN  cartonne dans les sondages. Selon certaines études notamment celle de l’Ifop, le FN, qui présente plus de 600 listes aux municipales, pourrait réaliser plus de 40% au premier tour dans 75 villes et en remporter une dizaine dans le Pas-de-Calais et quelques-unes dans le Sud-Est. L’autre inquiétude est un sondage réalisé encore par l’Ifop  pour le Nouvel Observateur qui place le FN en tête des Européennes. Ce résultat serait inédit dans l’histoire de la Ve République. A part des meetings contre les extrémismes et la répétition d’éléments de langage, le PS cherche toujours la façon de contrer une possible vague brune. Hollande espère plus que tout des signes de reprise économique avant les échéances pour tarir la poussée FN.

Un gouvernement enfin uni 

Ayrault recadre ses troupes à l’Assemblée. Hollande râle en Conseil des ministres. Le calme dans les rangs dure quelques jours. Puis Manuel Valls fait des déclarations sur les Roms qui ne veulent pas s’intégrer. Cécile Duflot le tacle. Arnaud  Montebourg prône le gaz de schiste. Pierre Moscovici et Bernard Cazeneuve apprennent des nominations à Bercy par la presse. Si les couacs rythment traditionnellement  la vie de la Ve République, le chef de l’Etat a un besoin urgent de ressouder son équipe dont les tendances individualistes énervent les parlementaires. Un remaniement? Envisagé après l’Affaire Leonarda, Ayrault a sauvé sa peau avec son idée de réforme fiscale. Hollande avait toujours envisagé de changer de Premier ministre avant le temps II du quinquennat, donc peut-être après les échéances électorales de 2014. Quoi qu’il en soit, remaniement ou pas, la façon de gouverner de Hollande (plusieurs personnes sur les mêmes dossiers, flou avant de trancher en dernier recours, etc) ne favorise pas la discipline.

Eviter le bourbier africain

Engagée au Mali et en Centrafrique, l’armée française est sur plusieurs fronts. La gestion de ces crises est l’un des aspects de la présidence Hollande apprécié par les sondés. Reste à espérer que les situations militaires ne s’enlisent pas (notamment en Centrafrique) et que la France, délaissée par ses partenaires européens, ne soit pas forcée d’intervenir à chaque fois qu’une crise touche un pays d’Afrique francophone. "

APPEL AU BOYCOTT : HOLLANDE ET SES VOEUX



" François Hollande prononcera mardi à 20 heures des «voeux de combat» pour 2014, promet l’Elysée, avec au coeur de son message, l’emploi et la volonté de convaincre du bien-fondé de la voie suivie.

Mais avant, mardi à 20 heures, François Hollande adressera «des voeux de combat et d’avenir» aux Français, a indiqué à l’AFP son entourage. Après avoir dressé un «bilan succinct de 2013», le chef de l’Etat parlera surtout de 2014 avec des «annonces et des précisions sur un certain nombre de décisions» présentées comme «fortes». Il s’agit, poursuit-on de même source de «préparer l’avenir du pays». "

Je demande à tous ceux qui ont du bon sens de boycotter les vœux de HOLLANDE. Un audimat plus que restreint ne pourra que confirmer le désaveu de celui qui se dit président de tous les Français. Le plus grand des mépris c'est d'ignorer cet imposteur. Laissons les inconditionnels réjouis de la crèche se gargariser de ses mensonges, quand aux autres il y a bien mieux à faire. Ignorons celui qui ne représente plus rien !

BONNE ANNEE QUAND MEME !

" La fin de l’année sonne traditionnellement l’heure des bilans et des prévisions, et force est de constater que, depuis maintenant une bonne vingtaine d’années – langue de bois oblige –, c’est toujours la même rengaine sur le thème de la sortie de crise, de la reprise et du bout du tunnel que nous entonnent inlassablement gouvernements, économistes et médias patentés.

En ce qui concerne les perspectives de croissance à l’échelle mondiale, le FMI et à un degré moindre l’OCDE se veulent modérément optimistes, une reprise même poussive sera au rendez-vous. En France, le gouvernement se dit prudent, mais à en juger par ses hypothèses de travail pour l’élaboration du budget, 2014 devrait être (enfin) pour la France l’année du tournant.

Qu’en est-il vraiment ?

Rappelons d’abord qu’à l’exception de deux années (1998 et 1999), Bercy a toujours surestimé – parfois très largement – la croissance de l’année suivante, et c’est même là la cause immédiate du creusement de la dette publique. C’était particulièrement vrai en 2012 et en 2013. En 2014, donc, Bercy table sur une croissance de 0,9 % contre 0,2 % en 2013 (prévision +0,8 %) et 0 % en 2012 (prévision +1 %), mais étant donné que le pouvoir d’achat des ménages devrait encore baisser (-1,5 % en 2013), il semble que nous soyons bien partis pour une nouvelle désillusion.

En ce qui concerne la dette publique, l’État français prévoit un déficit budgétaire de 71 milliards d’euros (contre 72 milliards en 2013) et la dette publique devrait atteindre 95 % du PIB (contre 93 % en 2013 et 90 % en 2012). Nous sommes donc loin, très loin de la guérison. Il devra trouver 173 milliards sur les marchés (contre 169 milliards en 2013), et ce malgré les hausses d’impôts prévues. Une différence qui semble insignifiante, certes, mais ici l’important, c’est le taux d’intérêt que Bercy a dû revoir à la hausse (3,3 % contre 2,23 % en 2013 sur les emprunts à 10 ans) pour tenir compte des perspectives de hausse des taux sur les marchés internationaux.

Enfin, si néanmoins croissance il y a, elle ne sera guère créatrice d’emplois : l’INSEE table, en effet, sur un minimum de 50.000 chômeurs supplémentaires en 2014.

Mais au-delà des prévisions purement économiques, l’année 2014 aussi sera riche en événements déterminants pour l’Europe et la France en particulier. Si les élections municipales (23-30 mars) ne devraient pas changer fondamentalement la donne sur le plan économique, il n’en est pas de même des élections européennes (25 mai). Un triomphe des partis souverainistes devrait ipso facto se traduire par une forte chute de l’euro (ce qui est une bonne chose), mais aussi par une hausse sensible des taux d’intérêts des États membres les plus vulnérables, au rang desquels figurent l’Italie, l’Espagne mais désormais, aussi, la France. Une telle perspective ouvrirait naturellement la voie à une nouvelle dégradation par les agences de notation avec les conséquences que l’on sait. Ajoutez-y un référendum sur l’indépendance de l’Écosse le 18 septembre et un référendum sur l’indépendance de la Catalogne le 9 novembre, et vous avez là réunis tous les ingrédients pour faire de 2014 l’année de tous les dangers. "

LA PHOTO DE VALLS AVEC DES QUENELLEURS N'EST PAS UN HOAX


" La photo, a priori ordinaire, a été prise le 21 septembre dernier dans l'Aveyron, lors d'un déplacement de Manuel Valls à Millau pour l'inauguration de son nouveau parc des sports. Le hic, c'est que le ministre de l'Intérieur y est entouré de jeunes en train de "queneller", visiblement à l'insu du ministre. 

Partagé depuis deux jours sur le Web par les soutiens de Dieudonné contre Manuel Valls - qui souhaite interdire les spectacles de l'inventeur de la quenelle -, le moins que l'on puisse dire est que le cliché n'est pas pour rendre service au locataire de la place Beauvau. Surtout en plein scandale suite à la quenelle façon Nicolas Anelka, réalisée pour fêter un but face à West Ham samedi, en "dédicace" à son "ami" Dieudonné. L'interprétation quant à la signification du geste varie, entre bras d'honneur et salut nazi. "


lundi 30 décembre 2013

VALLS MINISTRE DE LA MORALE ?



" La gauche – elle l’a assez asséné à la droite ! – se voulait, se rêvait consubstantiellement liée aux libertés au point d’en être le défenseur naturel. Pas une atteinte, pas une offense à la liberté ne devait lui demeurer étrangère et toute transgression par rapport à ce principe démocratique allait la trouver en émoi, en révolte. Ce n’est plus vrai du tout, si cela l’a jamais été.

La double face de Manuel Valls : ministre écartelé entre, d’une part, sa mission d’assurer la sécurité et l’intégrité de ses concitoyens et, d’autre part, ses démangeaisons éthiques. Un travail dur, harassant et mal récompensé d’un côté et, de l’autre, la certitude d’encouragements et d’applaudissements démagogiques.

Rétablir le matricule pour les policiers et les gendarmes est une excellente initiative. Pour une fois, je me trouve en désaccord avec les syndicats. En aucun cas, permettre à un citoyen d’identifier le fonctionnaire qui l’aura interpellé, contrôlé, bien ou mal traité ne peut être assimilé à une démarche de défiance et de stigmatisation à l’encontre des forces de l’ordre, sauf à considérer que rien, jamais, ne devrait les régir sur le plan de leur comportement quotidien.

Le matricule, qui n’imposera aucun effort supplémentaire aux policiers et aux gendarmes puisque, sur eux, le matricule n’aura qu’à être relevé par la personne qui l’estimera nécessaire, n’a rien à voir avec le projet précédent heureusement abandonné qui, lui, de fait, accentuait la charge du fonctionnaire, n’était pas loin de présumer sa faute et amplifiait un sentiment d’humiliation au sein d’un corps déjà fortement fragilisé. Continuer à protester contre le retour du matricule risquerait de démontrer, de la part de la police et de la gendarmerie, un refus par principe de la moindre vigilance démocratique.

Manuel Valls, ministre de l’Intérieur. Mais Manuel Valls, aussi ministre de la morale. Pourquoi, soudain, Dieudonné, toutes affaires cessantes, au cœur de l’appareil d’État comme si la lutte contre le racisme et l’antisémitisme justifiait tout, et d’abord une démarche d’interdiction dangereuse pour la République ?

Pourquoi un ministre en général compétent et clairvoyant qui se permet de définir qui est humoriste et qui ne l’est plus ?

Et je n’ai même pas besoin de me justifier en déclarant que Dieudonné n’est pas mon comique ni mon militant préféré.

Manuel Valls met le doigt, l’esprit, la politique dans un engrenage dangereux. Pour se « payer » Dieudonné, pour obtenir à bon compte un succès facile et confortable, il annonce que ses équipes travaillent – tant le péril est imminent ! – sur les possibilités juridiques d’interdire les réunions publiques de Dieudonné. Il n’a pas d’autres chats plus impérieux, plus urgents, plus quotidiens à fouetter ?

Mais Manuel Valls a raison sur ce point : la gauche se tait, approuve par inconscience ou distraction. Toute dénonciation politique – et celle de Valls moins que toute autre – est rarement exclusivement morale. En l’occurrence, le ton soudainement comminatoire du ministre n’est qu’un procédé trop usité pour parer d’oripeaux éthiques une opération néfaste pour la République et de diversion pour le pouvoir.

Manuel Valls, qui est un homme honnête, aurait dû se rappeler l’avertissement du nouveau président du CRIF regrettant que la « quenelle », à la supposer de tonalité nazie, ne puisse sans doute pas être réprimée juridiquement. Le ministre lui-même, répondant à une question « sur la liberté de création et d’expression susceptible d’être invoquée ou non », n’avance pas de manière péremptoire : « Non, je ne crois pas. » (Le Parisien)

Comment, si prudent dans sa formulation, peut-il cependant, avec plus d’autoritarisme que de fermeté, mettre en branle un processus dévastateur à terme pour nos libertés, Dieudonné ou pas ? On ne lui demande pas d’être ministre de la morale. Mais ministre de l’Intérieur.

Cela suffit largement à ses devoirs. "

HOAX OR NOT HOAX ?


REVALORISATION DES ALLOCATIONS

" Des allocations, versées notamment à des chômeurs en fin de droits, comme l'Allocation spécifique de Solidarité (ASS) ou l'Allocation équivalent Retraite (AER), seront revalorisées au 1er janvier d'environ 1,3% chacune, selon un décret publié dimanche au Journal officiel.

Le décret du ministère de l'Emploi fixe ainsi le montant journalier de l'allocation de solidarité spécifique à 16,11 euros. Cette ASS, versée à une partie des chômeurs en fin de droits, était en 2013 de 15,90 euros par jour, majorés éventuellement de 6,92 euros.

Revalorisation de l'allocatiob de solidarité spécifique

Au 1er janvier, le montant de la majoration accordée aux allocataires âgés de 55 ans ou plus et justifiant de vingt années d'activité salariée, aux allocataires âgés de 57 ans et demi ou plus justifiant de dix années d'activité salariée ainsi qu'aux allocataires justifiant d'au moins 160 trimestres validés dans les régimes obligatoires de base d'assurance vieillesse ou de périodes reconnues équivalentes, est fixé à 7,01 euros.

L'allocation équivalent retraite et l'allocation transitoire de solidarité bénéficiant à des demandeurs d'emploi ayant validé suffisamment de trimestres pour prétendre à une retraite à taux plein, mais ne pouvant la liquider faute d'avoir atteint l'âge légal, sont portées à 34,78 euros, contre 34,33 euros.

Hausse du RSA

Enfin, l'allocation temporaire d'attente (ATA), allouée à certains étrangers, comme ceux ayant sollicité l'asile en France, passe de 11,20 à 11,35 euros. Par ailleurs, un autre décret publié dimanche entérine la revalorisation, de 1,3% également, du Revenu de Solidarité Active (RSA), récemment annoncée par le gouvernement. Le RSA «socle» va passer, au 1er janvier, à 499,31 euros par mois pour une personne seule.

Ce taux de 1,3% correspond aux prévisions officielles d'inflation pour 2014 (inflation prévisionnelle retenue par le gouvernement dans le cadre du rapport économique, social et financier annexé au projet de loi de finances pour 2014).

Selon le ministère délégué à la lutte contre l'exclusion, cette hausse du RSA «socle» (revenu minimum pour personnes sans ressources), qui «permet d'augmenter les ressources de près de 2,5 millions d'allocataires», doit être complétée par une augmentation exceptionnelle de 2% le 1er septembre 2014. "

AVEZ-VOUS CONFIANCE EN HOLLANDE

Sondage sur BFMTV avec 98% de " non " où vous pouvez encore participer. Déjà plus de 61 000 votants... suivez le lien pour participer.



dimanche 29 décembre 2013

DUEL MARINE LEPEN/HENRI GUAINO

LA PRESSE PAPIER EN VOIE DE DISPARITION ?

" 2013 aura été une année noire pour la presse française, nationale, régionale ou magazine: chute des ventes et des recettes publicitaires, déficits généralisés, plans de départs, cessions en rafales, un déclin que les développements numériques ne compensent pas.

Partout, les ventes reculent: sept des huit grands quotidiens nationaux français (sauf La Croix) ont vu leur diffusion baisser sur les 10 premiers mois de l'année, selon l'OJD. Les Echos résistent, Le Figaro et Le Monde s'en sortent avec des baisses de 3 à 5%, mais la chute est alarmante pour Le Parisien, Aujourd'hui en France et l'Equipe, qui reculent d'environ 10%, et plus encore pour Libération (-16,06%).

Dans la presse magazine, sur 360 titres existants, 90% voient leurs ventes baisser, sauf quelques nouveaux comme Causette ou Jour de France. Idem pour les 66 quotidiens régionaux et pour les trois-quarts des 200 hebdomadaires régionaux.

Avec la crise et la baisse des ventes, les annonceurs se font plus rares: davantage encore qu'en 2012, les recettes publicitaires de la presse ont diminué (-10,1% pour la PQN, -6% pour la PQR et -9,8% pour la presse magazine), selon l'Institut de recherches et d'études publicitaires.

Résultat: des déficits généralisés. Tous cherchent des économies en réduisant leur rédaction et leurs coûts. Ceux qui n'ont pas un actionnaire prêt à les renflouer, en première ligne Libération, sont menacés.

Cette année, le groupe Le Monde prévoit un déficit net de 2 millions d'euros et Le Parisien une perte nette de 17 millions, presqu'autant qu'en 2012. Libération, fragilisé par une dette de 6 millions, perdra plus d'un million cette année. Les Echos prévoient une perte opérationnelle courante de près de 3 millions, après -6,7 millions en 2012.

Victime collétarale de la baisse des ventes au numéro, les points de vente de presse pourraient voir leur nombre baisser de 800 cette année par rapport aux 27.500 de fin 2012.

Moins de journalistes

Les cessions s'accélèrent, parfois dans l'urgence, par des propriétaires qui veulent éliminer un foyer de pertes, en particulier dans les magazines: le n°1 de la presse magazine, Lagardère Active, a mis en vente 10 de ses 39 titres, dont Be, Première, Psychologies, Maison & Travaux, et Pariscope. Faute de repreneurs, ils fermeront. Au total 350 postes sont concernés. Claude Perdriel, fondateur et propriétaire du Nouvel Observateur, cherche des investisseurs, voire des repreneurs pour son hebdomadaire, qui devrait perdre 5 à 7 millions d'euros cette année.

Cet été l'allemand Axel Springer a cédé ses magazines français, dont Télé Magazine, à Reworld Media. NextRadioTV a vendu cet automne pour un euro symbolique ses derniers magazines papier, 01 Net et 01 Business. Le Moniteur (21 titres professionnels) s'est vendu à Infopro, éditeur de l'Usine nouvelle.

Les rédactions rétrécissent encore. Au moins 300 postes de journalistes seront détruits cette année, selon le Baromètre de l'emploi Journalistes 2013. Déjà 2012 avait vu 1.158 suppressions d'emplois dans la presse, dont 600 journalistes. Derniers exemples, Le Monde veut supprimer 29 postes à Courrier International, Nice-Matin 148 postes, le Groupe Sud-Ouest 180, L'Equipe fait partir 71 salariés et 20 minutes va supprimer son service photo.

Pour ne pas licencier, Libération négocie avec ses employés des baisses de salaire. Le directoire de "Libé" sera renforcé par un manager début janvier.

Aucun grand titre n'a disparu cette année mais des quotidiens locaux se sont arrêtés, dont Le Pays, en Franche-Comté, fondu dans l'Est Républicain-Le pays et Le Journal du Pays Basque.

Cherchant des recettes tous azimuts, journaux et magazines développent leurs éditions numériques pour tablettes, lancent des lettres confidentielles, comme Challenges, misent sur la partie payante de leurs sites ou proposent des services en ligne, parfois éloignés de la presse, comme Libération qui vend des produits du terroirs et L'Equipe du coaching sportif.

Les ventes d'éditions numériques des journaux ont bondi de 40% cette année mais représentent moins de 3% des exemplaires papier. Les sites des journaux rapportent peu et ne compensent pas la baisse des revenus du papier. Les sites pure players sont en perte, comme Rue89 (groupe Nouvel Observateur). Le gouvernement a promis de demander à Bruxelles une TVA réduite pour les sites d'info: elle leur donnerait un bol d'air et une pétition en ce sens de Mediapart a recueilli de nombreux soutiens (Syndicat national des journalistes, patrons de presse, élus et 16.000 internautes). "


La presse paye peut-être son parti pris journalistique ?! Ceux qui iront dans le sens de notre gouvernement auront leurs subventions payées avec nos deniers tandis que les autres disparaîtront. Il serait peut-être temps que les gens boycottent aussi la presse télévisée !

VALLS LE RACISTE

DIEUDONNE : ON COMPREND MIEUX POURQUOI LE GOUVERNEMENT LUI EN VEUT

MOMENT D'EMOTION


C'est pendant une sortie à caractère historique que je suis tombé sur cette stèle qui m'a particulièrement touché. Mourir à 16 et 18 ans pour son pays laisse songeur et amène pas mal de questions :

- Quels jeunes aujourd'hui seraient prêts à donner leur vie pour leur pays ?
- Quel regard auraient-ils sur notre société d'aujourd'hui ?
- Ceux-là mêmes qui se sont battus pour la libération de leur terre accepteraient-ils l'invasion étrangère d'aujourd'hui ?
- Laisseraient-ils les mosquées se substituer aux églises ?
- Laisseraient-ils notre gouvernement saigner son peuple ?
- Quelle définition donneraient-ils du mot " Liberté " ?
- Que penseraient-ils de ces politiques qui se moquent des valeurs et de la culture de la France ?
- Feraient-ils passer le crédit de leur maison avant l'intérêt de leur pays ?
- Ont-ils pensé au devenir des générations futures en donnant leur vie contre l'envahisseur ?
- Où situeraient-ils les collabos d'aujourd'hui ?
- Quel regard auraient-ils sur le mariage homo ?
- Quel regard auraient-ils face à la repentance ?
- Que penseraient-ils de l'Europe ?

Les questions ne manquent pas et se bousculent. Je suis sur que vous devez avoir votre lot de questions vous aussi. Mais, il faut aussi y voir de l'espoir et suivre la voie qu'ils nous ont tracé. C'est une exemple pour la  lutte pour la Liberté et la fierté d'être Français. Les patriotes se reconnaîtront...



samedi 28 décembre 2013

IMAGES A MEDITER




VILLENEUVE SUR LOT : UN FAIT DIVERS PAS BANAL

" L’un des auteurs de la «chasse à l’homme» qui s’est déroulée dans les rues de Villeneuve, dans la nuit du 24 au 25 décembre, a écopé d’un an de prison dont 9 mois avec sursis.

Dans la nuit du 24 au 25 décembre, Villeneuve-sur-Lot a échappé de peu à un lynchage en règle. C’est par miracle - et grâce à la détermination de quelques policiers villeneuvois - que l’homme que pourchassait une bande de «vengeurs» est sain et sauf.

Les faits sont d’une affligeante banalité… à leur début, mais pas à la fin. Un homme sortant d’une boîte de nuit découvre que les quatre pneus de son véhicule sont tailladés. Il aperçoit un individu sur le bord du Lot et envisage d’aller lui demander s’il a vu quelqu’un commettre ce méfait. Sauf que l’individu en question, un néo-Calédonien, est ivre et très excité. Menaçant même. L’homme décide donc de faire demi-tour. Mais ça ne calme pas l’agité qui s’énerve de plus en plus et s’en prend physiquement, quelques minutes plus tard, à un garçon qui sortait lui aussi de la boîte. Il l‘agresse et lui assène trois coups de hachette (qu’il sort de sa manche) sur le crâne. Un témoin qui voit la scène alerte ses copains qui se précipitent pour régler son compte au porteur de hache. Mais la patrouille, alertée, arrive à temps pour arracher l’individu des griffes menaçantes des vengeurs. Ils secouent le véhicule de police, tentent d’y saisir le néo-Calédonien, agressent les policiers qui protègent l’agresseur, s’emparent de bombes lacrymogènes dont se servaient les fonctionnaires de police pour écarter les vengeurs en furie qui n’en ont cure et leur volent leurs blousons fluo. Toutefois, tant bien que mal, les hommes du commissariat parviennent à s’extraire de l’attroupement et à ramener le porteur de hache au commissariat. Hier, devant le tribunal, celui-ci tentait d’expliquer son geste par le fait qu’il était énervé, parce qu’il avait bu plus de quinze heures d’affilée : «De la bière et du whisky, et entre-temps, je chantais». Mais il s’est énervé quand, dit-il, il reçut «venant d’en haut, plein de projectiles : des canettes, des cailloux et la hache !» Malgré une excellente plaidoirie de Me de Behr, ses arguments n’ont pas convaincu le tribunal. Il a été condamné à un an de prison dont neuf mois avec sursis. Les vengeurs qui voulaient lyncher le néo-Calédonien, comparaîtront devant la même tribunal à une date ultérieure. "

VOL DE LA STATUE DE SAINTE ANNE A LOURDES


" Il y a un peu moins d’un mois, la statue représentant sainte Anne en compagnie de sa fille, la Vierge Marie enfant, située près de l’autel du Sacré-Cœur, sur le bas-côté gauche de l’église Saint-Laurent, et en partie cachée derrière un pilier, a été dérobée. Les responsables paroissiaux, des fidèles et les personnes chargées du patrimoine religieux de la commune ne cachent pas leur désapprobation et leur mécontentement devant un tel geste et espèrent que plainte sera déposée auprès de la gendarmerie qui tentera de retrouver cette statue. "


HOLLANDE ET LE CHOMAGE VU DE L'ETRANGER

" Vendredi, un article du Daily Mail relevait le déni dans lequel se trouve François Hollande, compte tenu de la situation économique de la France. Comment cette dernière est-elle perçue, d'une manière générale, par la presse étrangère ? 

Hugh Schofield : Il convient tout d’abord de préciser que taper sur la France fait partie du fond de commerce du Daily Mail, en bon quotidien anglo-libéral qu’il est. Je crois, par ailleurs, que la plupart des Britanniques auraient la même opinion. Si l’on regarde plus précisément le paysage journalistique britannique, on peut constater que les principaux journaux marqués à gauche comme The Guardian, The Independent, ou The Observer, s’efforcent de trouver de bonnes choses à dire sur l’économie française. Mais leurs propos ne résistent pas à la réalité de la situation, et leurs conclusions sont finalement assez similaires à ce que l’on peut lire dans des journaux de la droite libérale comme le Times ou le Daily Mail, qui sont tous unanimes pour dire que la France s’achemine vers un désastre. D’une manière générale, il faut se méfier de ce que peut dire la presse britannique au sujet de la France car tous les titres baignent plus ou moins dans le libéralisme, y compris The Guardian et The Independent. Ces deux derniers titres, même si l’on pourrait les soupçonner d’être un petit plus pro-français que les autres, sont très angoissés au sujet de l’avenir de l’économie française, et de la politique menée qui vise à augmenter les impôts et non pas à s’attaquer aux dépenses de l’État.

Plus généralement, les journaux de la droite européenne partagent le même avis sur François Hollande et sa politique économique ; ceux de gauche sont, assez logiquement, plus positifs dans leurs propos sur la conduite de la politique du président français. Aux yeux de ces derniers, François Hollande a bien analysé le problème, qui est celui de la réduction du déficit et du poids de la dette. Mais aucun des prédécesseurs de François Hollande ne s’est jamais attaqué à ce problème, et on peut noter peut-être chez lui, pour la première fois, un début d’action vis-à-vis de ce problème. Ce qui ne va pas dans son action, et qui est généralement dénoncé par la presse étrangère à tendance libérale, c’est qu’il agit sur l’impôt.

De quelle manière la presse étrangère perçoit-elle le déni qui existe entre les chiffres du chômage en France (10,5 % et plus de 17 000 demandeurs d'emplois de plus en novembre) et les propos de Hollande selon lesquels la courbe du chômage a déjà commencé à s'inverser ? 

Hugh Schofield : Concernant les récentes déclarations de François Hollande sur le chômage et les chiffres qui sont sortis le lendemain de Noël, il n’y a rien de plus risible ! Comment peut-on jouer de manière aussi flagrante avec les chiffres ? Si le gouvernement anglais avait osé dire, en dépit d’une augmentation du nombre de demandeurs d’emplois, que la courbe du chômage s’inversait, il n'aurait pas été improbable d'entendre des appels à la démission. Dire que l’on inverse la courbe du chômage n’a aucun sens, dans la mesure où tout le monde sait qu’à un certain moment, une courbe atteint son pic, et qu’à ce moment-là forcément elle entame sa descente ; mais cela ne veut pas dire que le problème a été résolu. On ne jouerait pas comme cela avec les chiffres en Angleterre ! De telles déclarations de la part de François Hollande, c’est totalement abject et décrédibilisant sur le plan politique.

Lothar Rühl : D’une manière générale, les niveaux d’emploi dans toute l’Europe sont un sujet de préoccupation majeurs pour les journaux économiques allemands, moins pour les titres plus généraux comme la Frankfurter Allgemeine Zeitung. Dans son ensemble, la presse allemande ne s’occupe pas dans le détail de la situation économique de la France. Elle s’intéresse plutôt à des pays comme l’Italie, l’Espagne et la Grèce.

Quels sont les échecs de François Hollande que la presse étrangère a généralement tendance à lui imputer ? 

Hugh Schofield : Le cliché, c’est qu’il est mou et faible. Quand je rentre en Angleterre, il est fréquent que l’on me demande s’il est effectivement vrai qu’il est si mou et si faible. C’est l’un de ses principaux traits qui est relayé auprès de la population britannique via la presse, et notamment les titres économiques. Le fait qu’il n’ait pas su s’attaquer aux vrais problèmes témoigne de cette faiblesse auprès des journaux britanniques. Il donne l’impression d’être fort en ce qui concerne la politique étrangère, mais pour masquer justement ses défaites sur le plan national. Ses interventions au Mali et en Centrafrique sont perçues comme des moyens de récupérer des points dans les sondages. Ce sont vraiment les principales analyses que l’on retrouve dans les journaux britanniques.

Lothar Rühl : Principalement, il s’agit du manque de réformes structurelles que la presse allemande met en évidence à travers l’absence de base solide entre le patronat et les syndicats, ce à quoi les Allemands sont sensibles, car les rapports chez nous sont plutôt équilibrés. Les journaux allemands constatent également la faible compétitivité des entreprises françaises à l’international. Ils dénoncent également les critiques souvent formulées par la France à l’égard du niveau des exportations allemandes; sans oublier le niveau trop faible des privatisations des entreprises françaises, qui a toujours été relevé par la presse allemande : trop d’étatisme et pas assez de compétition entre acteurs privés.

François Hollande est considéré comme l'un des présidents les moins populaires de toute l'histoire de la Vème République. La presse étrangère partage-t-elle cette vision du président français ? 

Hugh Schofield : Oui, absolument. Personnellement, je ne me fie pas trop à ce type de sondage de popularité. Depuis quinze ans que je suis en France, j’en ai vu des sondages jugeant l’action des présidents français, et des commentateurs dire que l’un ou l’autre n’a jamais été aussi bas… Mais cela est davantage révélateur de l’état d’esprit général des Français. Personne ne remet en cause son caractère sympathique, mais il est évident que personne ne croit qu’il s’agit de celui qui mènera la France vers un avenir radieux. Ces sondages ne signifient donc pas vraiment qu’il est fondamentalement mauvais, mais plutôt qu’il n’a pas su s’attaquer aux problèmes, et donc améliorer le moral des Français. C’est une tendance assez historique en France.

On pourrait d’ailleurs comparer la situation actuelle de la France à celle de 1958, lorsque les niveaux de dette et de chômage étaient également très importants. Pour sauver la France, seule une force drastique pourrait remédier à cette situation, ce que n’incarne aucunement François Hollande.

Lothar Rühl : La presse allemande renvoie cette image, mais on ne peut pas dire qu’elle la partage. Les journaux allemands sont en général assez neutres en ce qui concerne les critiques formulées contre Hollande et le gouvernement. Ils les rapportent seulement, en précisant les raisons.

Y-a-t-il eu par le passé d’autres présidents, français ou étrangers, pris en flagrant délit d'un aussi fort déni de réalité ? 

Hugh Schofield : Mais tout le monde joue avec les chiffres, avec plus ou moins de tact. Il y a néanmoins des limites à ne pas dépasser, ce que vient pourtant de faire François Hollande en affirmant une baisse tendancielle du chômage alors que l’on annonce plus de 17 000 nouveaux demandeurs d’emplois !

Quel écho la presse étrangère donne-t-elle à l'opposition française, qui pointe du doigt ce déni de réalité de la part de Hollande concernant la situation économique de la France ?

Hugh Schofield : L’image de l’opposition n’est également pas bonne auprès de la presse britannique. La seule chose qui est véhiculée, ce sont les déchirements au sein de cette opposition, en plus du potentiel retour de Nicolas Sarkozy. L’opposition n’est pas perçue comme crédible pour que la presse britannique lui accorde son attention. En ce moment, la seule chose qui intéresse la presse étrangère au sujet de la France, ce sont les difficultés de François Hollande et la montée du FN de Marine Le Pen.

Lothar Rühl : La presse allemande ne se réfère pas à l’opposition parlementaire française pour ce qui concerne les critiques formulées à l’encontre de François Hollande et de son gouvernement. L’opposition actuelle en France n’a pas vraiment d’écho en Allemagne. "

DIEUDONNE PORTE PLAINTE A SON TOUR



" Que vous soyez Noir ou Noir, humoriste ou humoriste, de gauche ou de gauche, on ne vous applique pas le même traitement. Car il y a les Noirs victimes et les Noirs salauds, comme il y a les humoristes invités chez Drucker à qui tout est permis pour vomir en direct et les humoristes invités à aller se faire entendre au palais de justice. Sans oublier, donc, ceux de gauche qui marchent dans le rang et ceux qui ont quitté celui-ci.

Dieudonné M’Bala M’Bala a fait partie des premiers. Depuis quelques années, il ricane en tête des seconds. Toujours présent à la télé, mais plus dans les émissions de variétés du samedi soir, toujours désormais dans les affaires judiciaires des JT.

Quoi qu’on pense de ses « coups » avec Jean-Marie Le Pen en parrain de sa dernière-née, ou Robert Faurisson à qui il a remis sur scène le Prix de l’infréquentabilité, de ses candidatures infructueuses aux élections et de ses sketchs contre le sionisme et obligés, force est de constater que sa diabolisation interpelle. Surtout à quelques semaines de la levée d’indignation qui a suivi la comparaison entre Christiane Taubira et la gent simiesque : que n’a-t-on alors fustigé l’intolérable racisme des Français !

Pour Dieudonné, rien de semblable. Désormais, c’est au geste de la « quenelle » – marque récemment déposée par madame Dieudonné à l’Institut national de la propriété intellectuelle (INPI) – que les bien-pensants s’en prennent… Ce geste (bras tendu vers le bas, coupé au niveau de l’épaule par l’autre main) serait-il une parodie – mais significative – du salut nazi (lui-même, rappelons-le, ex-salut de la Rome impériale, puis ex-salut olympique) ou, comme Dieudonné et ses partisans l’affirment, rien d’autre qu’un « bras d’honneur au système » ? Tel d’ailleurs un certain slogan de la présidentielle en 1981 : « Tous ensemble pour leur foutre au cul avec Coluche », qui a tant fait sourire à l’époque et continue de faire l’admiration de tant de nostalgiques du candidat aux plumes dans le derrière…

La farce quenellière se répandant à vive allure, non seulement dans la netosphère mais jusque sur les plateaux de télévision (dont ceux du sacro-saint Canal+), on assiste à un bis repetita d’indignation citoyenne. Les médisances – tout comme les plaisanteries – les plus courtes étant les meilleures, Dieudonné vient donc de porter plainte en diffamation contre X après les propos du président de la LICRA (association de lutte contre le racisme et l’antisémitisme), Alain Jakubowicz, qui a associé la quenelle « au salut nazi inversé signifiant la sodomisation des victimes de la Shoah » (sic).

Voilà une plaisanterie, en tout cas, dont beaucoup ne sont pas près de se lasser : la LICRA, qui a tant profité de la justice, à son tour traînée devant les tribunaux. Un spectacle à ne pas rater ! D’autant que les avocats de l’humoriste ont annoncé d’autres plaintes, dès 2014, « contre les auteurs supposés de propos diffamatoires qui ont une responsabilité d’information ou une autorité », et de citer Le Monde, BFMTV, France 2, Le Figaro… sans oublier le ministre de l’Intérieur Manuel Valls.

Dieudonné, père Noël pour les uns, père Fouettard pour les autres, demandez le programme ! "

VALLS VEUT INTERDIRE LES SPECTACLES DE DIEUDONNE



" Le ministre de l'Intérieur Manuel Valls a annoncé vendredi qu'il étudiait les possibilités juridiques d'interdire les spectacles et réunions publiques de l'humoriste français Dieudonné en raison des "propos racistes et antisémites" qui y sont tenus.

La ville de Marseille dirigée par l'UMP Jean-Claude Gaudin a annoncé de son côté qu'elle allait demander au préfet des Bouches-du-Rhône l'interdiction du spectacle de Dieudonné prévu le 2 février prochain dans la salle du Silo.

"La ville de Marseille n'est pas favorable à ce qu'un tel spectacle se déroule dans notre ville et a demandé au préfet de l'interdire", a déclaré à Reuters le service presse.
L'humoriste défraye la chronique avec ses sketches télévisés et ses spectacles donnés dans son théâtre de la Main d'Or à Paris, où il professe un antisionisme qui, selon ses détracteurs, n'est rien d'autre que de l'antisémitisme.

"Malgré une condamnation pour diffamation, injure et provocation à la haine et à la discrimination raciale, Dieudonné M'Bala M'Bala ne semble plus s'embarrasser de la moindre limite", peut-on lire dans un communiqué de Manuel Valls.

"Dans ces conditions, le ministre de l'Intérieur a décidé d'étudier de manière approfondie toutes les voies juridiques permettant d'interdire des réunions publiques qui n'appartiennent plus à la dimension créative mais contribuent, à chaque nouvelle représentation, à accroître les risques de troubles à l'ordre public", ajoute le ministre de l'Intérieur.

Roger Cukierman, le président du Conseil représentatif des institutions juives de France (Crif), s'est félicité de cette décision des autorités françaises.

"Ça va dans la bonne direction parce que si on avait continué de laisser faire, on pouvait craindre des violences", a-t-il déclaré sur i>TELE. "Il est temps que l'on fasse taire M. Dieudonné, qui n'est plus du tout un humoriste, il est devenu un commerçant de la haine."

CHAMBRES À GAZ
Me Sanjay Mirabeau, avocat de l'humoriste, a déclaré ne pas voir ce qui dans les spectacles de son client pourrait "prêter à une interdiction en raison d'un trouble à l'ordre public".

"Pour nous, il n'y a aucune voie juridique qui permette à un ministre de l'Intérieur, à un homme seul, d'interdire à un humoriste de se mettre en scène et de faire des spectacles", a-t-il dit sur i>TELE.
C'est un reportage filmé en caméra cachée dans le théâtre de Dieudonné et diffusé mi-décembre sur France 2 qui a mis le feu aux poudres.

Le présentateur de la matinale de France Inter, Patrick Cohen, qui s'était interrogé sur l'opportunité d'inviter Dieudonné dans les médias, y est l'objet de sa vindicte.

"Tu vois, lui, si le vent tourne, je ne suis pas sûr qu'il ait le temps de faire sa valise", a dit Dieudonné. "Moi, tu vois, quand je l'entends parler, Patrick Cohen, je me dis, tu vois, les chambres à gaz… dommage".
Radio France a annoncé le 20 décembre avoir porté à la connaissance de la justice les "propos ouvertement antisémites" tenus par Dieudonné à l'encontre de Patrick Cohen. SOS Racisme et la Licra envisagent aussi de porter plainte.

"De déclaration en déclaration, comme l'ont démontré plusieurs émissions télévisées, il s'attaque de façon évidente et insupportable à la mémoire des victimes de la Shoah", poursuit Manuel Valls dans son communiqué.

UNE QUENELLE "VIRALE"
Dieudonné est également à l'origine de la "quenelle", un geste qui se propage de manière virale en France, notamment parmi les jeunes qui, placés parmi les spectateurs sur les plateaux de télévision, l'exécutent devant les caméras.

Pour les associations juives, ce bras tendu vers le bas, la main de l'autre bras étant portée à l'épaule, n'est rien d'autre qu'un salut nazi déguisé, ce que Dieudonné conteste.

Les longues "causeries" de l'humoriste diffusées sur internet sont vues par plus de deux millions de personnes et rassemblent un public hétéroclite, essentiellement des jeunes opposés au "système" mais aussi un public d'extrême droite.

Une de ses chansons, "shoananas", est également perçue par la communauté juive comme une provocation antisémite.

Dieudonné a à plusieurs reprises invité sur la scène de ses spectacles le militant négationniste français Robert Faurisson, condamné pour contestation de crime contre l'humanité. Cet historien de 84 ans affirme que les chambres à gaz utilisées par le régime hitlérien pour exterminer les juifs pendant la Seconde Guerre mondiale n'ont pas existé.

Lors des dernières comparutions judiciaires de Dieudonné pour des plaintes pour incitation à la haine raciale, les policiers ont dû séparer dans le palais de justice de Paris ses partisans et des représentants d'organisations juives. "


Personnellement, je n'ai rien contre les juifs ni même contre Dieudonné. Mais je me pose de sérieuses questions sur les motivations du gouvernement et me méfie de ses réelles intentions. Si on y regarde bien, tous les mouvements contestataires se trouvent menacés d'interdiction ou sont déjà interdits. Tous les groupements de personnes qui ne vont pas dans le sens des gauchistes subissent les mêmes conséquences.

Tout a commencé avec l'affaire Méric où plusieurs groupuscules d’extrême droites se sont vus frappés d'interdiction alors que ceux d'extrême gauches peuvent toujours agir en toute impunité malgré leur culpabilité évidente. Les gens ont laissés faire sans réagir...

Ont suivi tous les mouvements de contestations contre le mariage homosexuel. Des veilleurs en passant par le mouvement de Barjot, tout a été mis en oeuvre pour discréditer, accuser et étouffer toute contestation avec un appui sans faille des médias. Encore une fois, et ce, malgré l'écrasante majorité de contestataires, les Français se sont écrasés et ont laissé faire. Un pas de plus venait d'être fait vers la dictature intellectuelle et gauchiste.

Les bonnets rouges n'échappent pas à la règle. Une fois de plus, avec la complicité des médias et cette fois des syndicats ( complètement discrédités et impuissants à enrayer la révolte), tout a été mis en oeuvre pour étouffer la rébellion. Et même si la mobilisation continue, c'est le black-out total côté médias comme pour la dernière manifestation contre le mariage homo. Les Français, une fois de plus n'y ont vu que du feu...

Aujourd'hui ce sont les spectacles de Dieudonné qui sont mis en cause. Mais je me pose la question sur demain ? Qui ou quoi sera interdit ? Pourquoi ne pas interdire les réunions politiques de tel ou tel parti ? Un comportement d'autant plus inquiétant qu'il semble que nos politiques sont prêts à soutenir tous les mouvements contestataires des pays étrangers tout en essayant d'étouffer ceux de leur propre pays. 

Jusqu'à quand les Français fermeront-ils les yeux....

Pour finir, j'aimerai poser quelques questions qui concernent directement les médias : pourquoi vous en prendre seulement à Dieudonné ? Pourquoi ne pas demander à Yannick Noah, Yan Barthes et pas mal d'autres, pourquoi ils font également ce signe et à quoi ils pensaient en le faisant ?

LE CAS DIEUDONNE : UN AVIS INTERESSANT

vendredi 27 décembre 2013

LILLE : ENCORE 17 FAMILLES ROMS A LA CHARGE DE LA SOCIETE


" Le tribunal administratif de Lille a ordonné jeudi au préfet du Nord de trouver un hébergement d’urgence pour 17 familles roms actuellement accueillies à la Bourse du travail de Lille. Le président du tribunal Marc Paganel demande également un « droit de suite », afin de vérifier la réalité de ces démarches. Trois dossiers supplémentaires doivent être examinés ce vendredi matin.

Ce jeudi, le tribunal administratif de Lille, saisi en référé-liberté (et donc en urgence), a accordé à une centaine de Roms occupant la Bourse du travail de Lille depuis le 28 octobre, soit 17 familles, le «  droit fondamental à un hébergement d’urgence  ».

Le processus commence la semaine dernière. La préfecture du Nord émet la possibilité de proposer des places en urgence à la moitié de ces familles, dont de nombreux enfants en bas âge. En revanche, les autres doivent quitter les lieux sans solution. «  Ce n’était certainement pas le message de la préfecture, nuance Ève Thieffry, l’avocate de ces sans-abri. Il a en tout cas été perçu comme tel.  » La préfecture abandonnera finalement cette proposition. Dans la foulée, samedi, les avocats des Roms saisissent la justice administrative.
Le 28 octobre, expulsés d’un parking universitaire de Villeneuve-d’Ascq, ces groupes avaient été dirigés par un militant vers la Bourse du travail de Lille. Motif : une tempête à l’horizon. Face au tribunal administratif, leurs cas ont été étudiés de lundi à ce jeudi matin. Mardi, à quelques heures du réveillon de Noël, le ton est particulièrement tendu. Au nom de la revendication du « droit fondamental » à un abri reconnu par le Conseil d’État l’an dernier, une vingtaine de familles Roms convoquent le préfet du Nord devant la justice. «  Un hébergement d’urgence, ce peut être une simple caravane  », concède Ève Thieffry. En avril, le préfet du Rhône avait été condamné à reloger dix familles roms. Une brèche maintenant investie à Lille.

«  De toute façon, en cas de réponse favorable, rien ne dit que la solution de ces familles s’améliorera, prédisait un avocat lundi. À Lyon, la situation des Roms ne s’est pas améliorée pour autant. » Durant les débats, les échanges avaient notamment été âpres autour du traitement accordé aux populations roumaines. Face au président Marc Paganel, la joute entre défenseurs des Roms et les services de l’État avait été loin d’être sereine. «  Les demandes 115 ont-elles été correctement traitées ?  », avait attaqué Ève Thieffry. «  Le 115 (SAMU social) ne fonctionne pas par ethnie, a alors rétorqué un membre de la direction départementale de la cohésion sociale. Et, tous les jours, près de 500 personnes restent sans réponse positive.  »


RAPPORT SUR L'INTEGRATION : HOLLANDE SAIT CE QU'IL FAIT...


" Les rapports sur l'intégration demandés par Matignon, dont certains prônent la reconnaissance de la dimension arabo-orientale de la France et la revisitation de son histoire ou la critique de l’invocation « frénétique » du drapeau… , confirment l’impasse de l’approche idéologique de l’intégration, piégée par son laïcisme et son communautarisme. Mais qu’on ne s’y trompe pas : il n’y a là aucune maladresse.

L'ESSAYISTE MALIKA SOREL, née de parents algériens, dénonce dans ces rapports « une rupture assumée de l’héritage du peuple français ». Elle pointe l’installation programmée d’une véritable police de la pensée par l’instauration de lois discriminatoires aux dépens des Français de souche. La réaction de François Hollande condamnant la sottise de son Premier ministre n’est que tactique car sur le fond, il est favorable à l’orientation.

Le Président est déterminé dans sa volonté de briser ce qui dans la civilisation résiste à l’arbitraire politique. En bon tacticien, un peu comme Napoléon, il déplore la sottise de sa famille et sa brutalité contreproductive, qui provoque des réactions dont il veut faire l’économie. Mais l’intention demeure intacte.

L’amour remplacé par la Loi

L’obsession du gouvernement est de faire disparaître le principe même de la famille en substituant à l’autorité des parents fondée sur l’amour l’endoctrinement de l’enfant par la loi. « Il faut arracher l’enfant à ses conditionnements familials et culturels… » Peillon est son meilleur hussard. Il le soutient, lui. Jamais il n’a critiqué les plus violents de ses exécuteurs des basses œuvres parce que ceux-ci sont intelligents : sa porte-parole, son ministre de l’Éducation et son garde des Sceaux.

L’inversion des valeurs familiales mettant en cause la parité homme/femme au profit de la banalisation des relations contre-nature a elle aussi été programmée par sa meilleure ambassadrice, dont les médias — le magazine Elle en tête — ont voulu en faire une icône.

La justice de classe

L’instrumentalisation de la justice au profit d’une justice de classe perpétrée par les juges eux-mêmes nous a été révélée brutalement lors de la découverte du Mur des cons. Cette perversité mentale soutenue par une méchanceté gratuite a été complètement assumée. Jamais le chef de l’État n’a porté la moindre critique sur le syndicat coupable, dont les responsables n’ont pas reçu la moindre sanction ne serait-ce qu’un blâme !

Depuis un an, des centaines de jeunes gens qui se promènent dans la rue avec des sweats portant l’image de parents tenant leurs enfants par la main sont arrêtés parce qu’ils agacent la gauche. Pour François Hollande, c’est un crime de lèse-majesté : on ne peut plus afficher le lien familial sans se moquer de la loi. Les « coupables » ont été embarqués en dépit de tous les codes de procédure pénale.

La première fois — c’était dans les jardins du Luxembourg — tout le monde a cru à une blague de la caméra cachée…

L’arrestation à la cow boy et la condamnation à deux mois de prison avec internement immédiat — du jamais vu — d’un étudiant sans aucun motif pénal ? Le président bénit.

Quelques mois plus tôt, le bannissement d’un député s’exprimant à la tribune du Parlement, sans haine ni insulte, sur les conditions… sexuelles du renouvellement des générations avait préparé les esprits au totalitarisme d’État.

Une dictature reposant sur la suspicion

Aujourd’hui tout le monde constate un climat lourd, révolutionnaire, empreint de suspicion et d’autocensure.

Porter dans la rue un bonnet de couleur sur la tête ou un teeshirt à motif « familial » est risqué. L’ambiance à l’intérieur des entreprises pèse. Des sujets deviennent tabous, des sanctions démesurées sont prises contre un mot ou une plaisanterie. La sottise d’une enfant provoque un véritable lynchage public et odieux. Tout cela le Président l’a voulu. La peur, la très lourde morale républicaine devenue celle des pharisiens étouffent jusqu’à l’intelligence. La lutte entre les genres, entre les générations et les milieux, c’est son programme. Diviser c’est régner et il règne absolument ! La dialectique est sa respiration.

L’imposition d’une prostitution (GPA) terrifiante pour les conséquences sur les enfants du tiers-monde au seul profit de l’assouvissement des phantasmes d’une minorité déviante et riche met violemment en cause ceux qui s’y opposeraient. Combien d’entreprises ont sanctionné ceux qui prenaient position pour s’opposer au commerce des jeunes filles ? S’il le gouvernement a reculé, c’est par pure tactique ; déjà il avance d’autres pions dans le wagon de l’euthanasie.

La liberté de conscience promise aux élus de la République est balayée le lendemain comme si son engagement n’avait jamais été prononcé. Comme chez les dirigeants communistes de la belle époque stalinienne, les promesses n’engagent que ceux qui les écoutent.

La police : mon honneur s’appelle fidélité !

Le Président envoie ses CRS incarcérer des enfants sans aucun scrupule, molester des mères de famille dans les rues de Paris et renverser les enfants de leur landau. Ça l’amuse ? Les flics ont des états d’âme mais ils se couchent : « Merci de nous comprendre, on a reçu des ordres. » Quand ils recevront l’ordre de tirer sur la foule, ils tireront en pleurant ? Faudra-t-il s’apitoyer sur leurs larmes déchirantes ou sur le sang qui coulera ? Comme me le disait un célèbre journaliste de France Inter : « Les Français ont la tripe molle et le cœur dur ! »

Le président le sait. D’un claquement de doigt, ses dogues vocifèrent ou se couchent. Lisez ceci.

Récemment un procureur et un préfet enjoignent un député de l’opposition de  licencier son directeur de cabinet parce que ce dernier avait écrit sur un mur que « les bonnets rouges étaient en colère » contre le président de la république. Ce que tout le monde savait ! L’ordre venait de très haut. Personne n’a tiré une larme sur le lâchage de ce père de famille, désormais chômeur, consciencieusement exécuté par cet obscur et malheureux parlementaire dont le courage apparaît ne pas être la vertu principale. Quelle jubilation éprouve une dictature lorsque ses ennemis flinguent leurs propres troupes sur son ordre !

Le triomphe du clientélisme

La fiscalité ? Elle interdit aux gens modestes d’assurer l’autonomie de leur famille et de décourage les créateurs de richesse et d’emploi en les faisant partir par trains entiers à l’étranger. Son auteur : des hommes comme lui, le Président, le lumineux professeur d’économie des troisièmes années de l’IEP.

L’enseignement ? Des inversions graves dans la transmission de la mémoire collective. Un effondrement du savoir taclé durement par la note PISA, qui dégrade la France à la 26e place ! Cela n’ennuie guère le Président. Plus le peuple français sera idiot, plus il sera servile. Ses services ont d’autres préoccupations : les bonnes pratiques du « touche-pipi » par exemple, et l’apprentissage de théories dont l’absurdité défie le plus élémentaire bon sens.

Faut-il espérer que l’illettrisme grandissant sauvera les élèves de ces enseignements pour rescapés de maison psychiatrique ?

Les violences policières condamnées par la Cour européenne de justice au même titre que la Turquie, un régime islamiste connu pour la violence de son appareil répressif ? François Hollande s’en moque complètement, l’Europe c’est lui !

L’agression contre les professeurs d’excellence qui enseignent dans les grandes écoles, au risque d’inciter une fois de plus nos jeunes élites à fuir notre pays et par là même ruiner notre avenir en enrichissant les pays concurrents, c’est une idée du régime hollandiste. Les chiffres considérables de la fuite de nos jeunes cerveaux à l’étranger à la sortie des écoles donnent le vertige, 40% ! Sorti lui-même des grandes écoles, François Hollande a-t-il des comptes à régler ?

Comme Pharaon, le droit de vie et de mort

Que des parents se battent contre leur belle-fille pour préserver la vie de leur enfant, le Président a tranché. Son comité comique n’étant pas assez aux ordres, il a dégagé les médecins et professionnels estimés pour y mettre des créatures incompétentes mais toutes à sa dévotion. Vingt virés pour vingt intégrés sans autre légitimité que le bon plaisir du prince. L’euthanasie passera.

L’exécution du malheureux grabataire est déjà prononcée et le bourreau la seringue à la main attend que le pouce de César tombe !

La seule comparaison à faire avec un tel programme mené tambour battant est celui qui a prévalu lors de l’installation des Khmers rouges à Phnom. Il faut rappeler que ceux qui nous emmènent au chaos ont célébré en avril 1975 l’arrivée du plus sanglant régime de l’histoire dans leur journal, Libération : « Sept jours de fête pour une libération » ! et son pendant, tout aussi ennuyeux à lire qu’un Chaix, Le Monde affichait : « Une nouvelle société est créée… toutes les libertés seront respectées »(sic).

L’intelligence et la détermination d’une dictature

Non ! Contrairement à une erreur de jugement général, Hollande n’est ni Flamby, ni stupide, ni paresseux, ni incompétent, ni sous l’influence de ses diverses compagnes, ni dopé à la coke.

C’est une magistrale erreur de le croire. Cet homme sait, a une vision, veut et décide.

C’est un doctrinaire, en costume cravate qui, comme Robespierre était perruqué, poudré et soigneusement habillé à la mode de la cour, s’habille comme un honnête bourgeois qui va à la banque. Il est aussi civil dans ses propos qu’aimable dans sa relation. Ainsi était le très bien élevé Incorruptible qui laissait toujours gracieusement passer les dames devant lui. Comme ce dernier souffrait de la vulgarité d’un Danton, son successeur s’agace des lourdeurs bravaches de son ministre du Redressement qui ne redresse plus rien. Mais d’une pichenette il peut le renvoyer dans les ténèbres de l’indifférence. Et le malheureux vibrion de Bourgogne le sait bien !

Les faillites tombent comme les obus à Gravelotte. Et le Président déconstruit méthodiquement, consciencieusement tout ce qui a fait la grandeur de la France et l’élévation de notre jeunesse. Il est là pour détruire et il détruit. Il est là pour ruiner les familles qui se sont élevées et élèvent leurs enfants par le sens de l’effort, avec courage et loyauté et qui aiment la France. Il les méprise.

Son mépris est tel qu’il prévoit de punir les mères de famille qui ont préféré vivre modestement en se consacrant à l’éducation de leurs enfants. Alors que nous sommes en situation extrême de chômage et bien que le partage du travail était naguère un slogan de son parti, il punit celles qui laissent la place aux demandeurs d’emploi pour éduquer leurs enfants. En cela il appuie avec encore plus de logique son ministre de l’Éducation qui veut « soustraire les tout petit enfants au conditionnement familial ».

Certains dénonceraient une incohérence économique. Pas du tout chers amis qui raisonnez en pure logique, lui raisonne en pure dialectique ! Ce que vous jugez rapidement incohérent et d’une cohérence de métal à ses yeux.

Bons bourgeois bien pensants, sortez de vos schémas intelligents et de bons sens. En face de vous, l’homme qui vous commande est exactement à l’inverse. La logique, la cohérence, l’équilibre, l’analyse sérieuse n’ont aucune prise pour lui. Il est là pour détruire pan après pan ce que vos pères et vous à leur suite ont construit.

Comme les nazis ont envahi la France pour détruire un pays chrétien fondé sur le droit et l’amour de son sol pour imposer un Reich de mille ans, païen et eugénique, il est là pour transformer avec « une religion nouvelle, ses nouveaux prêtres et sa nouvelle liturgie » une terre où des êtres sans mémoire et sans liens, venus de partout et de nulle part serviront servilement quelques puissants du Monde dont le pouvoir de vie et de mort sera sans limite.

Programme d’un adolescent vicieux ?

C’est celui d’un marxiste convaincu et d’un stratège efficace. Un adolescent sénile ? Non ! Un vieillard expérimenté, oui. Règle-t-il un compte à une éducation trop rigide, peut être. Un professeur de psychiatrie ami me disait qu’il y avait souvent dans ce genre de pathologie une haine du père. Celle-ci s’exprime très souvent par un cynisme jouisseur. La jouissance est très forte dans la destruction. Sa première compagne aurait connu ce syndrome mais elle restait mère par certains côtés. Ce qui parfois lui faisait dire quelques banalités positives !

On connait ce genre de personnage qui ne se réjouit que dans le piétinement des valeurs souvent mal transmises ou contredites dans la réalité par ceux qui les lui ont enseignées. Mais il y a une idéologie derrière autrement plus destructrice.

Méprisé par tous ses pairs qui le considéraient comme un « paillasson », il jubile infiniment de les voir à genoux devant lui, quêtant les prébendes et les maroquins. Il est plus intelligent que tous ceux qui l’ont considéré comme un abruti. Il le sait… et l’a toujours su. Sa réputation « de demeuré » a été une arme redoutable dont il s’est servi avec maestria. Concini pensait que le jeune Louis XIII était un sot parfaitement inoffensif. La cour du Louvre a appris une fois pour toute au maréchal d’Ancre que la vanité fait toujours baisser la garde.

La rumeur, il s’en bat l’œil

Contrairement aux pronostics de tous les politologues, François Hollande est absolument indifférent à sa réputation et à l’opposition massive des Français. Il s’en moque comme de sa première chemise ; il a le pouvoir, il a TOUS les pouvoirs, la presse rampe devant lui. Il a parfaitement jugé cette droite « la plus bête du monde » qui s’autodétruit en courant derrière lui et ses idées. Quand elle se reprend un petit peu, il souffle quelques braises et l’incendie destructeur reprend encore plus fort et les « opposants » de phosphorer comme des ludions. Il s’amuse…

Il renie en une nuit une promesse faite à tous les maires de France la veille ? Cela ne l’empêche pas de dormir.

Son ministre de l’Intérieur, au moindre froncement de sourcil de son maître... exécute les ordres le petit doigt sur la couture. Il partage la même idéologie, sans état d’âme. Croire que le Président ait pu être ému lorsque les sondages donnaient à son ministre une préférence — même à droite, la droite la plus bête —à lui c’est un peu comme si on disait au bistrot du village à un duc et pair que son valet de chambre lui est préféré.

Tout au plus trouve-t-il que ce genre d’information est incongru ! Quand on est chef d’un grand État, les bisounours ne rentrent pas dans la priorité de la to do list !

On est loin d’un affectif Pierrot-la-Lune : Oderint dum metuant ! « Qu’ils me haïssent pourvu qu’ils me craignent ».

Il a choisi ses ministres, les chasse d’un revers de main quand il en est agacé. Un exemple a suffit. Les autres ont parfaitement compris. Le matou a des griffes ! Avec d’autres il s’amuse de leurs impertinences, surtout quand ce sont ses anciennes maîtresses. C’est lui qui décide de leur sort quand il voudra et comme il voudra. Que celles-ci jouassent la bouderie sous la pression de leurs partis fantômes la bouderie ? C’est une histoire d’amoureux, une nuit les réconcilie. Il distille entre elles une subtile jalousie pour les mettre en concurrence. Leurs danses nuptiales et leurs fâcheries sur Twitter le mettent en joie.

Pas un(e) ne lui fera défaut car ils sont là aux ordres pour détruire la France dont beaucoup sont des citoyens de fraîche date. Quand ceux-ci ne combattaient pas la patrie qui les a fait ministres !

Les politologues devant leur boule de cristal

Croyez vous qu’il dissoudra l’Assemblée comme l’aurait fait un roué Mitterrand ou un cynique Chirac ? Ces derniers étaient dépourvus de la plus élémentaire conviction. Cela avait un bon côté. Parfois cela les rendait raisonnables. Là on n’est pas dans la raison mais contre celle-ci et… sciemment.

Ses prédécesseurs pouvaient gouverner avec n’importe qui. Mitterrand entretenait d’excellentes relations avec l’extrême-droite et ne s’en cachait pas. Ça l’amusait. Mais seul le pouvoir l’intéressait ; aucun programme idéologique ne retenait son attention.

La différence avec l’actuel président est de taille. Celui ci a des convictions, fortes, puissantes, déterminées. Chaque jour qui passe — et il reste trois ans et demi, c’est long, très long, c’est même trop long — il appliquera sans tergiverser le plan pour lequel il s’est emparé du pouvoir.

Le chômage monte en flèche, l’insécurité est partout, la fuite des capitaux, des entreprises, des élites  à l’étranger donc des impôts ? Il s’en moque. Voire même, comme Libé, son journal préféré, l’affichait le 12 septembre en première page, il pense « Riche c… casse-toi ». Il l’a dit le 14 mai 2012. Il n’aime pas les riches sauf lui… et sa cour. Son patrimoine n’est pas celui d’un instituteur à la retraite quand même.

L’ennemi de classe… moyenne

Les classes moyennes, cette France profonde et familiale ? Il les honnit, l’absence de gros contributeurs à l’impôt lui permet d’écraser cette France solide du juste milieu qui est la force essentielle, celle qui s’insurge contre l’insécurité et la disparition de son peuple. Il la couvre d’impôts puisque les riches sont partis (sauf lui). Il faut que cette France ne pense qu’à survivre pour l’empêcher de faire de la politique, qu’elle angoisse à l’idée de ses lendemains pour qu’elle se taise, se couche et diminue.

Il faut surtout qu’aucun homme ne puisse assurer de façon autonome ses revenus donc son indépendance. Il faut qu’il soit livré à la bonne volonté des subventions, des aides diverses que l’État tout puissant veut bien lui octroyer. Sept millions de Français vivent de la magnanimité de l’État ! Ce système de redistribution et de contrôle de la vie intime des citoyens est proprement marxiste. Ce qu’il est.

Il a mis en place des femmes et des hommes chargés de faire disparaître notre histoire et ceux qui l’incarnent : les familles honnêtes, travailleuses, qui croient au mérite et qui aiment tout simplement leur pays en transmettant cet amour simple et quotidien à leurs enfants.

Comme hier les révolutionnaires voulaient tuer « les aristos » et « les prêtres » en y associant par milliers tous ceux qui pouvaient être considérés comme factieux, c’est-à-dire pratiquement tout le monde, ce régime a décidé de faire disparaître les Français d’origine européenne en les ridiculisant, en les terrorisant, en les submergeant.

Les fameux « rapports pour Jean-Marc » trop vite découverts décrivaient les étapes de la disparition programmée de notre peuple. Nous ne sommes plus les héritiers de Rome et d’Athènes mais d’une Arabie orientale. Tous les sabirs des déserts transcriront suivant les cas les lois, les journaux du 20h et les panneaux routiers. Pour être instituteur il faudra être polyglotte ou demander l’assistance du Saint Esprit comme les apôtres l’ont obtenu le jour de la Pentecôte.

Avec courage et audace, Malika Sorel dénonce vigoureusement la construction de cette tour de Babel. Elle incarne par elle-même le fait qu’être Français n’est pas une question d’origine mais une question d’amour. L’espérance est dans ces enfants de cette immigration, cette immigration que les Français ont toujours reconnue et acceptée, fondée sur le respect et l’amour de la terre d’accueil.

« L’opposition » croit au mirage

Concrètement, ceux qui rêvent d’une dissolution de l’assemblée, fantasment. Pas un instant il n’y pense. « Flamby » n’a existé que dans l’imagination des nœuds-nœuds de la politique fiction. C’est un Machiavel armé, redoutablement intelligent. Pas un instant il ne laissera échapper une parcelle de pouvoir. Le peuple peut descendre par millions dans la rue, il s’en contrefiche. Il lui resterait seulement 1% de sympathisants, il s’en moquerait éperdument. Ceux qui se voient déjà dans un gouvernement de cohabitation peuvent attendre que les poules aient des dents.

Hollande est intelligent, déterminé  et il applique mécaniquement loi après loi ce pour quoi il s’est fait élire ; l’élection n’étant pour lui qu’un moyen de la conquête du pouvoir. La légitimité ? C’est un mot pour démocrate chrétien rêveur, comme la subsidiarité ! Ce pouvoir dont il s’est emparé pour vitrifier 1500 ans de culture, d’art de vivre, de morale politique, de droit social, d’une vision aimante de l’homme, d’équilibre économique et de sciences transmises… il l’explosera « façon puzzle » comme le disait notre cher Raoul. Il a déjà beaucoup fait en moins de deux ans !

Un devoir, chasser ces hommes du pouvoir

Pour chasser ces personnes qui haïssent notre patrie et la détruisent plus sûrement que tous les peuples qui ont envahi notre territoire pendant les guerres de notre histoire, il faut une détermination sans faille.

Il faut considérer que tous ceux de droite comme de gauche qui ont un sens commun des valeurs de notre civilisation et veulent s’opposer à lui et à son équipe sont nos amis, sans exclusive. Il nous faut un chef dont la nature soit sainte et affermie, indifférent à toute manœuvre stérile, profondément amoureux de son peuple et sans pitié contre ceux qui veulent le détruire.

Je crains que le combat ne soit très dur, très violent. En face de tels personnages soutenus par une telle idéologie, il faut avoir le même esprit que celui des résistants allemands voyant leur pays sombrer dans l’idéologie nationale-socialiste.

Ce n’est peut être un hasard si les jeunes Veilleurs et autres manifestants se sont approprié le Chant des partisans. Je ne crois pas à la superficialité de tels choix. Il y a là un signe d’ordre mystique. Le Président s’est cabré contre cette « récupération » et s’est mis en colère pour la première fois. Le symbole est fort contre lui mais il est très juste. Car il y va de notre être.

Nos futurs chefs ne peuvent plus se limiter à faire comprendre nos arguments par l’appel à l’intelligence et à l’ouverture des cœurs. Ce gouvernement connait parfaitement nos arguments et même la nature « un peu naïve » des gens de bon sens. C’est contre tout ce qu’ils représentent que le pouvoir s’est organisé.

Face au péril, Jeanne ne s’est pas limitée à un doux débat intelligent et argumenté contre Talbot.

Elle est sainte et Marc Sangnier ne l’est toujours pas !

Le péché de sédition appartient à ceux qui excitent la sédition. C’est le tyran qui est séditieux, lui qui nourrit dans le peuple les discordes et les séditions afin de pouvoir dominer plus sûrement.

Que les choix d’action passent par la non violence ou l’occupation de la rue voire plus, c’est une question de circonstance. Une seule idée doit primer avant toute autre considération : chasser ces hommes et les membres de leur parti de toutes les institutions de notre pays. Il y va de la survie de notre patrie. "