samedi 12 octobre 2013

VALLS SUR LE TOURNAGE D'UN FILM

" Le tournage d'un film sur l'affaire Ilan Halimi, un jeune juif sequestré, torturé et tué en 2006, a reçu samedi la visite du ministère de l'Intérieur, Manuel Valls, selon des sources concordantes. Le ministre s'est rendu à la gare de Sainte-Geneviève-les-Bois (Essonne), où le réalisateur Alexandre Arcady tournait samedi une scène de son prochain film, selon un témoin.
C'est près de cette gare, le long des lignes de RER que le jeune homme avait été découvert agonisant après trois semaines de détention. "

Il est clair qu'il vaut mieux pour VALLS de se rendre sur le tournage d'un film de ce genre que de se rendre au chevet du policier de Lorient. J'espère que la Police appréciera le soutien que leur apporte leur ministre...

L'EDUCATION NATIONALE COMMENCE A SE TOURNER VERS LE FN

" Les formules sont ronflantes : "Oui à l’égalité synonyme d’excellence, non à l’égalitarisme synonyme de médiocrité". A la tribune, Yannick Jaffré, agrégé de philosophie, entouré de quatre autres professeurs, sonne la charge dans un débit précipité. Dans la salle, une centaine de personnes, avec la presse, les télés, et au pied de l’estrade, une grappe de photographes dont les objectifs sont tournées vers le casque blond d’une femme au premier rang : Marine Le Pen.

A Paris, au premier étage de l’espace Moncassin dans le 15e arrondissement, et en présence de sa présidente, le Front National lance, samedi 12 octobre, le collectif Racine "nouvelle structure d’espérance au sein de l’éducation française". L’atmosphère est étouffante mais le message fait froid dans le dos. "Pédagogisme moribond", "IUFM de sinistre mémoire", "conglomérats d’intérêts et de renoncements dirigés contre la France et son école"… Tour à tour, et sans nuances, les orateurs dénoncent le "désastre" : à l’école primaire, au collège, au lycée professionnel, à l’université, où ils sont respectivement en poste.

Valérie Laupies, longues mèches brunes et rousses, a pu enfin faire son métier d’institutrice en ZEP quand elle a compris que ses élèves n’avaient pas à être "des cobayes des innovations pédagogiques". Elle glisse qu’on sauvera le niveau "en freinant leur nombre [les enfants d’origine étrangère, NDLR] qui tend à devenir majoritaire dans les classes".

 Alain Avello, certifié de philosophie, la frange noire plaquée sur le front, enfourche le thème de l’autorité. Fustige la "culture de l’excuse", cette "tolérance aux écarts de conduite confinant au laxisme". Prône le retour du cours magistral, du silence dans les rangs, et de la sanction. C’est tout simplement l'école IIIe République que l’on tire de la naphtaline.

Michel Sibel, qui lui succède, roux et affable, perd son auditoire en lui parlant de "la prophylaxie des atteintes de la colonne vertébrale", de "la culture de la fatigue", et aussi de "réhabiliter le corps opératoire". Il est professeur d’EPS. Sans doute s’agit-il de thèmes vernaculaires… Après lui, Gilles Le Breton, professeur de droit public, fait le procès du désengagement de l’Etat dans le supérieur. Il ridiculise au passage les listes "chabada" dans les instances universitaires, en application de la loi Fioraso qui y impose une stricte parité.

A aucun moment, d'autres modèles d'éducation ne sont envisagés, qui forment des citoyens à la fois cultivés et responsables. Notamment en Europe du Nord. Sous couvert de pragmatisme - les professeurs parlent de leur expérience - une forme d'immobilisme, pour ne pas dire d'autisme, prévaut dans les présentations.  

Après eux, Marine Le Pen monte à la tribune, élégante, très à l’aise, telle qu’en elle elle-même. Voix éraillée et brassée de phrases-choc : "la sélection des meilleurs passe par la promotion de tous" ; "apprendre demande un effort, une ascèse"… Le Collectif Racine, à la fois hommage au dramaturge classique et métaphore de la refondation de l’école, n’est pas un syndicat. Il ne porte pas les intérêts exclusifs d’une profession, mais ceux de toute l’institution qui doit devenir efficace. Il est appelé à "être présent dans le débat, à organiser des colloques, à parler à nos jeunes et à nos anciens".

A ce jour, il ne compte qu’une centaine de membres, autrement dit une infime partie du million de fonctionnaires de l’Education nationale. Un seul inspecteur. Aucun proviseur ni principal. "Mais les langues se délient, le poids de la bien-pensance recule !", se félicite la présidente. Des collectifs départementaux ont commencé à se constituer. "Vive la République, vive la France !". Son discours est applaudi debout. Sera-t-il entendu jusqu’à Brignoles, dans le Var ? Ce dimanche, se déroule le deuxième tour très attendu des élections cantonales partielles où le Front National est arrivé en tête au premier tour… "


Les dégâts UMPS se ressentent dans tous les secteurs...

ENCORE UNE BIEN BELLE JOURNEE DANS L'HEXAGONE

10/10: Nantes: Il s’attaque aux yeux du policier venu le chercher 
10/10: Une jeune fille mineure agressée dans le train Aix-Annecy
10/10: Montpellier: le plan Epervier déclenché après un braquage 
10/10: 2 policiers poignardés lors d’une intervention à Lorient (56) 
10/10: Torture et barbarie à Dunkerque (59) ils sortent tous libre !
10/10: Le Pontet (Vaucluse) quatre voitures et une clôture brûlées 
10/10: Mulhouse: des Roms auteurs d’une centaine de cambriolages 
10/10: Un camion de livraison braqué à Roubaix: butin 300.000€ 
10/10: Paris/Bois-Boulogne: la camionnette d’un travesti incendiée 
10/10: Vague de cambriolages sans précédent, 58% dans l’Aude
10/10: Paris: 3 millions d’euros d’icônes extrêmement rares volés 
10/10: Soyons (Ardeche) Il vole et menace au poing américain 
10/10: (11) Sans permis, sans assurance, elle renverse un policier 
10/10: Paris XIIIe: un Nigérien en pleine rue, entre la vie et mort
10/10: Cambriolage et vandalisme à la mairie de Saint-Mammès (77)
10/10: Meuse: Ligotée dans sa voiture, elle échappe à la noyade
10/10: Haute-Saône (70) il prend sa femme en otage et l’exécute
10/10: St-Cyr (78) Deux élèves d’un lycée agressés par 10 ‘jeunes’ 
10/10: Un collégien fait exploser un mélange d’acide à Paris XXe 
10/10: 3 ‘jeunes’ agressent et caillassent une maison à Avignon

Toutes les sources sur l'excellent site : http://faitdiversfrance.wordpress.com/

LORIENT : MORT CLINIQUE DU POLICIER BLESSE A L'ARME BLANCHE

" L’un des deux policiers qui a été blessé à l’arme blanche, jeudi matin vers 11 h à Lorient, est en état de mort clinique. Le procureur de la République de Lorient, Alexis Bouroz, vient de le confirmer.

Des hurlements puis le silence

Des hurlements, proférés jeudi matin vers 11 h, ont incité les voisins d’un homme de 35 ans, domicilié dans un quartier nord de Lorient, à appeler la police. Mais à l’arrivée de trois fonctionnaires dans ce petit immeuble, plus un bruit.

Blessés à l’épaule et au visage

Les policiers ont alors frappé à la porte de l’appartement. Un homme, nu, aurait surgi et porté un coup de couteau au visage du premier policier. Il aurait ensuite frappé le second fonctionnaire à l’épaule, avant d’être blessé à l’abdomen par l’arme de service du troisième policier.

Le premier policier, grièvement blessé, avait été transporté au CHU de Brest dans un état grave. Ce vendredi matin, le procureur de la République a annoncé qu’il était en état de mort clinique. Il avait 49 ans et était père de famille.

Ouverture d’une information judiciaire

Ce vendredi, le parquet de Lorient a ouvert une information judiciaire pour tentatives de meurtres sur agents de la force publique. Le forcené, qui a subi une opération, est mis en examen. Il a pu être entendu dans la journée.

« Son discours n’est absolument pas délirant. La scène qu’il nous décrit correspond aux faits. Il a expliqué avoir des problèmes avec son voisin et pensait que c’était lui qui frappait à la porte. Il dit qu’il ne voulait pas s’en prendre aux policiers », rapporte Alexis Bouroz, le procureur de la République de Lorient.

Dès que son état le permettra, l’agresseur sera transféré à l’unité médico-pénitentiaire de Rennes. Le juge d’instruction doit également diligenter une expertise psychiatrique du forcené. Il s’agira notamment d'apprécier s’il peut être considéré ou non comme responsable de ses actes. "


VALLS et TAUBIRA ne semblent avoir aucune compassion envers ces policiers....

AUDE : 58% DE CAMBRIOLAGES EN PLUS EN UN AN

" Dans l'Aude, le nombre des cambriolages en zone rurale (gendarmerie) a littéralement explosé : + 58 % pour les résidences principales ! De 2011 à 2012, on est en effet passé de 626 à 990 visites de monte-en-l'air. Ce qui place notre département parmi les six ayant connu la plus forte hausse dans toute la France ! Ces cambriolages ont été commis le plus souvent en plein jour, à proximité des grands axes. Exactement le profil des vols effectués à Cavanac... et dans de nombreuses communes du Carcassonnais ! Face à un tel phénomène, la gendarmerie a initié un plan de lutte anticambriolage. Mais un petit détail en dit parfois long. "Quand on a appelé la gendarmerie à 21 h, dimanche soir, ils sont arrivés à 22 h 30...» témoigne une habitante de Cavanac. "

EMPLOIS : HOLLANDE FAIT PLUS DE DEGATS QUE LA CRISE

" La majorité des chefs d’entreprise français sont remontés contre le gouvernement comme ils ne l’ont jamais été. Lundi à Lyon, ils étaient 5000 réunis à l’initiative du Medef et de la CGPME pour protester contre la politique du gouvernement, la surfiscalité et le manque de visibilité.

C’est extrêmement rare que les chefs d’entreprise descendent ainsi dans la rue et obligent leurs représentants à faire pression sur les membres du gouvernement. Du coup, Pierre Gattaz (Medef) et Jean-François Roubaud (CGPME) ont eu quelques difficultés à calmer les plus en colère et surtout à les dissuader de lancer des grèves de l’impôt. Des groupes entiers de chefs d’entreprise de la région Midi-Pyrénées étaient prêts lundi dernier à suspendre le paiement des cotisations sociales. "Une sorte de Shutdown à l’envers".

Pour les dirigeants patronaux en arriver à de telles extrêmes ne serait pas responsable mais l’Elysée et Matignon ont été informés de ce climat de fronde, difficile à maîtriser. L’Etat avait pourtant fait une offensive de charme à la fin du mois de septembre lors de l’université d’été du Medef à HEC. A la fin de l’été, Pierre Moscovici et Arnaud Montebourg avaient tenté une offensive de charme en direction des patrons et le président de la République leur avait annoncé la pause fiscale. Depuis, rien n’a changé. La promesse d’une fiscalité plus light n’a pas été tenue. Loin sans faut. Et cela, les patrons ne le supportent plus.

Le projet de taxer l’excèdent brut d’exploitation les avait fait bondir, la suppression de cette fiscalité aberrante par une augmentation de l’IS qui passera à 38%,  record mondial, ne les a pas rassuré du tout. Pour les patrons, le personnel politique est désormais d’une incompétence rare.

Bref, la relation entre les patrons et le pouvoir est désastreuse à un moment où le ciel de la conjoncture s’assombrit à nouveau pour cause  d’incertitude sur la politique monétaire américaine. Ce qui inquiète surtout les patrons c’est l’incapacité dans laquelle se trouvent les services gouvernementaux de favoriser la création d’emplois dans le privé "le chômage va nous pourrir les chances d’un redressement" disent-ils. Alors le gouvernement peut certes réussir à inverser la courbe du chômage, mais il le fera avec des emplois publics, emplois d’avenir. C’est bien mais mieux vaudrait un travail.  A la limite dans une telle logique on n'aurait qu'à distribuer à chaque français un revenu de la naissance à la mort  et la gauche penserait avoir réussi son pari …mais l’économie ne marche pas comme cela. Le Qatar marche comme cela, mais on n’est pas né au Qatar dans la famille régnante. 

L’économie crée des vraies emplois si, et seulement si, les entreprises créent de la richesse. Le gouvernement s’y prend tellement mal, qu’il en arrive à détruire plus d’emplois que la crise ou la conjoncture.

Les services d’études qui travaillent dans les grandes entreprises, les banques notamment, trouvent assez peu de mesures gouvernementales qui pourraient encourager la création d’emplois. L’inventaire n’est pas exhaustif mais il explique le découragement général. Le pays est découragé parce que le président est décourageant. Au-delà de la crise. Au-delà de la conjoncture.

Côté fiscalité, toutes les mesures prises alourdissent le poids de l’impôt ou les charges sociales. Or, si on veut que les chevaux de l’industrie se mettent à courir évitons de trop les charger…

Côté social, la visibilité n’est pas bonne. La suppression des heures supplémentaires n’a évidemment pas créé d’emplois. Elle a supprimé du pouvoir d’achat donc diminué la consommation d’autant qu'elle a parallèlement augmenté la fiscalité directe sur les particuliers à revenus modestes. Ajoutons à cela les décisions de faire fermer les magasins le soir et interdire le travail le dimanche. Cela apparaît comme une vraie campagne pour travailler moins auprès de populations qui auraient voulu travailler plus. Là encore c’est aberrant. Mais ce n’est pas tout. Quand le gouvernement s’attaque au statut des auto-entrepreneurs pour les empêcher de travailler, quand il réduit la liberté des chauffeurs et des motos taxis pour protéger le monopole des compagnies de taxis, il encourage le non-travail. Si encore les taxis faisaient correctement leur travail mais ce n’est pas le cas. A Paris, les taxis s’agglutinent dans les gares et les aéroports mais sont absents de partout ailleurs. En province, ils gagnent leur vie dans le transport des malades c’est-à-dire avec l’argent de la sécurité sociale. Quant aux jours de pluie, n’en parlons pas, les taxis doivent craindre de glisser, ils disparaissent à la premier goutte. Autrefois, André Rousselet, un des proches de François Mitterrand s’émerveillait de la disponibilité des taxis à New York. Pourquoi ne l’a-t-il pas installée à Paris ? Peut-être parce qu'il  était le fondateur et le dirigeant de la G7 et que la concurrence aurait fait mal à son bilan.

Sur le front de la compétitivité, le rapport Gallois, remarquable, semble avoir été oublié. Le crédit d’impôt démarre très doucement  parce qu’il est trop compliqué à percevoir. Pour les entreprises, pour les banques et pour les services de L’Etat.

Passons sur toutes les mesures initiées, suggérées ou prises directement par les responsables écolos, elles sont toutes, ou presque, inspirées par le bien fondé du ralentissement de l’activité et la non-croissance. Les exemples sont innombrables. A chaque fois que Cécile Duflot intervient, ça coûte un bout de PIB, un morceau de déficit budgétaire en plus et quelques plans sociaux en plus. Ce n’est pas grave puisque ça participe au développement durable.

Dernière décision en date, l’interdiction d’aller fouiller le sous-sol pour vérifier si nous avions du gaz de schiste. Incapable de faire confirmer l’interdit seul, le gouvernement a laissé le Conseil constitutionnel renouveler l’interdit. Non pas parce que c’était néfaste mais parce que ça ne serait pas conforme à la constitution. Dans n’importe quel pays sensé, on aurait révisé la constitution ou changé la loi. Et bien pas en France. Le comble dans cette affaire c’est qu’au départ, la loi d'interdit avait été voulue et votée par l’ancienne majorité (loi Jacob) tout comme le principe de précaution, que l’on brandit à tout instant pour effrayer le diable porteur de croissance et de progrès. Les curés autrefois brandissaient des crucifix pour éloigner les mauvais esprits.

L’opposition actuelle n’est pas très courageuse pour se battre contre des textes qu’elle avait défendus. Elle ne se voit pas dans ce rôle. La majorité qui soutient Hollande et qui ne sait pas quoi faire pour plaire aux ayatollahs de l’écologie ne va pas en rajouter.

Autre exemple, sorti directement du cabinet de Cécile Duflot : la loi sur le logement. Tout le monde sait aujourd’hui qu'en sécurisant sur fonds publics les locataires, elle va décourager les investisseurs d’investir dans le logement et les propriétaires de louer leurs appartements. Tout le monde le sait mais tout le monde laisse passer la loi.

Résultats : ce gouvernement encore plus que le précèdent utilise les peurs de l’opinion publique française pour ne rien faire. Il sera contre la mondialisation oubliant ce qu'on lui doit … Du coup, Alcatel n’a pas le droit au plan social ce qui l’empêche de se redéployer. Il sera contre le progrès technique en omettant tout ce qu' il nous a apporté, donc pas d’OGM, pour doper l’agriculture végétale,  pas de gaz de schiste, pour faire baisser les prix de l'énergie,  pas de compétitivité. Il sera contre la concurrence en niant l’effet bénéfique qu' elle peut avoir pour obtenir le meilleur service au meilleur prix. Donc pas d’ouverture le dimanche, pas d’ouverture de la profession de taxis, etc. …

Ce gouvernement oublie seulement qu'en se fermant ainsi, il hypothèque l'activité et l’emploi. Cette semaine, l’une des seules manifestations qui a brillamment marché c’est le "red carpet day". Une manifestation qui a eu lieu au tapis rouge à Paris, un ancien magasin transformé en salle de congrès. Cette semaine des patrons français émigrés à Londres ont vanté les structures d’accueil qui existent en Grande Bretagne  (fiscalité, droit social, financement) et qui normalement devraient tenter les entrepreneurs français, le tout avec la bénédiction et le sponsoring de l’ambassade britannique. James Cameron avait dit qu’il déroulerait le tapis rouge. Il l’a fait et les Français le foulent avec gourmandise.

Le chiffre le plus inquiétant de la semaine, c’est le nombre de jeunes diplômés qui partent à l’étranger en sortant de leurs écoles. Des grandes écoles d’ingénieurs et de commerce. L’année dernière, 80 % des promos se sont expatriées en Amérique du nord, en Asie ou en Australie. Cette année, plus de 85% veulent partir… Et depuis 5 ans,  70 % des jeunes (bac+ 5) ne veulent pas revenir parce que pour la plupart,  ils ne peuvent pas revenir faute de travail en France. "