" Avec les nombreuses prises d'otages et les menaces des groupes djihadistes envers la France, le 11 janvier 2013, François Hollande lance l'opération militaire au Mali avec précipitation, sans vision politique et adossé à quelques alliances improbables avec les pouvoirs Tchadien et Mauritanien, ces restes de la FranceAfrique.
Cette intervention française au Mali, qui a permis d'éliminer physiquement quelques centaines de terroristes, ne règle rien des plaies endémiques qui frappent cette région depuis plusieurs années : corruption, pauvreté, fractures ethniques, montée du fondamentalisme, rivalités régionales, commerce de la drogue venue d'Amérique Latine, clientélisme...
Mourir pour Tombouctou ? Peut-être, mais à condition que la France des droits de l'homme aie encore un message à délivrer. Or la diplomatie française s'est montrée incapable de réfléchir sur les maux dont souffrent le Mali et ses voisins, le Niger et la Mauritanie. Le Sahel vit à l'heure des démocraties d'opérette, d'une islamisation forcenée, d'une corruption galopante, de trafics de drogue prospères et de luttes ethniques. "
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