dimanche 22 décembre 2013

MARION MARECHAL LEPEN : LA CLASSE !


" "Aujourd'hui, on peut mourir pour une cigarette ou une carte bleue", et "pendant des années, on a minimisé la délinquance", affirme la députée FN Marion Maréchal-Le Pen dans une interview au Parisien-Aujourd'hui en France de dimanche.
"Quand un Français sur cinq dit avoir peur chaque soir en rentrant chez lui, ça n'est pas dû à une exagération des politiques", dit la petite-fille de Jean-Marie Le Pen. "Aujourd'hui, on peut mourir pour une carte bleue ou une cigarette. Et cette simple perspective là crée une angoisse généralisée que je peux comprendre".
Elle propose de "mettre la priorité sur les moyens, notamment les effectifs de police qui ont souffert sous Sarkozy, et encore aujourd'hui avec Valls". "Et puis aussi sur la justice, qui fait partie des secteurs régaliens lésés dans les budgets de l'Etat", ajoute-t-elle.
Pour financer cet effort, elle considère qu'il faut faire "des choix". "Dans ce pays, il y a par exemple 20 milliards d'euros de fraude sociale, et rien n'est vraiment fait pour les traquer", dit-elle.
Elle critique par ailleurs l'investiture d'Edouard Martin, syndicaliste de la CFDT, tête de liste PS aux européennes, considérant que "c'est surtout la démonstration de la collusion des syndicats avec le pouvoir".
Elle réaffirme aussi l'objectif du FN d'"une dizaine de villes" aux municipales. "Mais pas forcément là où tous les regards sont tournés, comme à Hénin-Beaumont ou dans le Sud-Est". "Dans l'Hérault, dont on ne parle jamais, il y a par exemple 35 têtes de liste FN, dont cinq sont très bien placées", précise-t-elle. "Nous avons également de bonnes chances en Picardie". "


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