" Le gouvernement français maintient "plus que jamais" son objectif d'inversion de la courbe du chômage malgré la forte hausse du nombre de demandeurs d'emploi en septembre, contrecoup des dysfonctionnements qui avaient accentué la baisse du mois d'août.
Le nombre de demandeurs d'emploi de catégorie A (sans emploi) a ainsi bondi de 1,9% le mois dernier pour s'établir à 3.295.700, un nouveau record, selon les données publiées jeudi par le ministère du Travail.
Les 60.000 demandeurs d'emplois supplémentaires de septembre, un nombre sans précédent depuis avril 2009, au plus fort de la crise, ont fait plus qu'effacer les 50.000 de moins enregistrés en août de façon tout aussi surprenante.
En tenant compte des personnes ayant exercé une activité réduite (catégorie B et C), les demandeurs d'emploi de septembre ont augmenté de 1,1% (+54.200) à 4.843.400 (5.141.000 avec les départements d'Outre-mer).
Les statistiques d'août avaient bénéficié d'un dysfonctionnement dans la procédure d'actualisation du nombre de demandeurs d'emplois, qui avait rayé un nombre estimé entre 21.000 et 28.000 demandeurs de la catégorie A.
Celles de septembre accusent le contrecoup de ce "bug" informatique, avec la réinscription à Pôle emploi d'une partie des chômeurs sortis des statistiques d'août mais dans des proportions que la direction des études du ministère du Travail (Dares) ne précise pas.
En plus de cet impact, le ministère du Travail souligne la forte volatilité des chiffres du chômage d'un mois sur l'autre, sans précédent dans un passé récent, sur laquelle il reconnaît ne pas avoir d'explication conjoncturelle.
"La hausse des chiffres de septembre ne signifie pas une rupture radicale de la tendance, qui est toujours au ralentissement de la hausse du chômage", assure-t-on.
LES OFFRES D'EMPLOI EN BAISSE
Dans un communiqué, il estime que la "seule analyse sérieuse consiste à regarder les évolutions sur deux mois", soit 10.000 demandeurs d'emplois de catégorie A de plus et 8.500 de moins pour les A, B et C en août/septembre.
Ainsi, la hausse des demandeurs d'emploi n'est plus en moyenne que de 5.000 par mois depuis juillet, contre environ 30.000 au premier trimestre et 18.000 au deuxième trimestre.
La rythme annuel de progression, qui était encore de 10% en juillet pour la catégorie A et de 9% pour les catégories A, B et C, est revenu de même à fin septembre à 8,1% pour la première et 7,3% pour les secondes.
"Plus que jamais, l'objectif reste d'inverser la courbe du chômage à la fin de l'année et de façon durable", dit le ministère.
L'Insee et plusieurs économistes anticipent une stabilisation du nombre de demandeurs d'emplois à la fin de l'année grâce à l'allongement de la durée des contrats aidés et à la montée en puissance du dispositif des "emplois d'avenir".
Mais une inversion nette et durable de la courbe du chômage semble difficilement envisageable à court terme au vu du manque de vigueur de la reprise économique en cours.
Les économistes interrogés par Reuters dans une enquête récente anticipent ainsi un taux de chômage de 11% à fin 2014, contre 10,9% fin 2013, sur la base d'une croissance de l'économie limitée à 0,7% l'an prochain.
En attendant, la volatilité des statistiques mensuelles a même interrompu en septembre la baisse du chômage des jeunes. Bien qu'en hausse de 3% sur le mois, il enregistre cependant un recul mensuel moyen de 0,5% depuis mai.
Les demandeurs d'emploi inscrits à Pôle emploi depuis un an ou plus ont encore augmenté de 0,8% le mois dernier, leur hausse atteignant 14,4% sur un an. Quant aux offres d'emploi collectées par Pôle emploi, elles ont diminué de 1,4% en septembre, à 221.400, leur baisse sur un an atteignant 7,1%. "
http://fr.news.yahoo.com/forte-hausse-du-ch%C3%B4mage-contrecoup-la-baisse-dao%C3%BBt-160258749.html
Faudrait peut-être voir avec SFR si ils n'ont pas envoyé des SMS en double ! De toute manière, on se doutait bien du résultat de Septembre !
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