dimanche 9 mars 2014

DES COMMERCANTS TABASSES

" Lundi 3 mars, Michel Thiery et Yannick Prière, deux commerçants cournonnais, ont été passés à tabac, presque lynchés, par un groupe de quatre à six arabo-musulmans.

Motif: 180€, un DVD que le client devait rembourser à Yannick Prière, le patron du vidéo-club, qui lui avait déjà effacé une dette de 200€.

Yannick Prière, 28 ans, ancien cuisinier qui n’a pas peur du travail (jusqu’à son agression il avait deux emplois) avait décidé d’investir ses économies, de s’endetter, de se mettre à son compte, et de créer sa petite entreprise : un vidéo-club à Cournon d’Auvergne au sud de Clermont Ferrand dans le Puy de Dôme.

Mais des malfaisants en ont décidé autrement, ce lundi 3 mars 2014.

Lui et Michel Thiery, un ami commerçant qui se trouvait dans son vidéo club au mauvais moment, ont été roués de coups avec une violence inouïe par une bande de quatre à six marocains et algériens armés de chaînes et d’antivols de moto. Ils doivent d’être en vie à l’arrivée de témoins. Pour 180€…

Le quotidien local, La Montage, en a parlé comme d’un fait divers – en passant sous silence l’origine des agresseurs – car en France, on cache le réel.

Nous avons voulu comprendre, savoir, enquêter. N’étant pas un site français, nos lecteurs vivent dans le monde entier, et ils ne savent pas ce que les Français vivent. Pour nos lecteurs étrangers surtout, JPG a posé des questions, j’ai enquêté de mon coté. Voici ce que nous avons appris :

• Yannick Prière a été frappé avec une chaîne de moto : « J’ai pris quatre coups de chaîne de moto à la cuisse, à l’épaule, et sur l’avant bras pour protéger mon visage comme j’ai pu, pendant qu’un autre me donnait des coups de poing. J’ai aussi deux cervicales déplacées », une attelle et une minerve autour du cou.

• Michel Thiery son ami et commerçant, « a eu le nez cassé, une entorse cervicale, une luxation d’un doigt et la mâchoire déviée, un traumatisme crânien et de multiples contusions ». « Je me souviens de trois coups de poing dans la tronche », a-t-il déclaré à La Montagne… « Ensuite, j’ai vu un truc jaune arriver sur moi. C’était un casque de moto. Ils m’ont aussi frappé avec l’antivol. Et les lumières se sont éteintes… ». Il a perdu connaissance sur le trottoir, et a été transporté aux urgences par les pompiers.

• Quand le ton est monté avec son client, Yannick Prière a appelé le 17 police secours. Ils ont mis 20 minutes pour arriver – quand tout était terminé. Pourtant, ils sont à 5 minutes du vidéo club.*

Yannick Prière : « 20 minutes sont passées, ils ont pris la fuite en voiture, et j’ai pu en intercepter un avant qu’il prenne le bus, celui avec qui j’ai eu le conflit, la police l’a embarqué, Michel était allongé par terre dans le coma. Moi, j’ai eu un déplacement cervical, je dois encore faire des examens. Au début je pouvais marcher, mais j’ai commencé à me sentir mal, avec un nerf très gonflé et un kyste au coude. »

Vous connaissez vos agresseurs ?

Pas personnellement, c’est des jeunes du quartier, entre 18 et 21 qui trainent souvent – je les vois passer devant le magasin depuis des années ; je les ai vu grandir, et je les connais de vue. L’autre, ça fait un an qu’il est client du magasin. Ils l’ont arrêté à 17 heures, ils l’ont relâché le lendemain matin, et il est repassé devant le magasin avec son scooter avec un grand sourire en klaxonnant. J’ai trouvé ça inadmissible parce que la police m’avait caché qu’ils l’avaient relâché, mon dossier mis de coté, et le procureur les relâche comme ça…

Ce sont des jeunes issus de l’immigration ?

Je ne sais pas s’ils sont issus de l’immigration, mais ils sont d’origine algérienne ou marocaine, tous sans exception, les quatre ou six, je ne sais plus combien ils étaient. Je ne sais pas quoi faire. Je pars du magasin, je suis apeuré – il y a toujours quelqu’un qui m’accompagne. J’ai pas confiance. Je vois passer un jeune avec une cagoule, je me méfie… je serre la mallette que j’ai dans la main…

Je ne me sens plus en sécurité chez moi comme on dit. Surtout que c’est pas la première agression, c’est la 3e en quatre ans. 

Et là déjà c’était des marocains ou des algériens ?

Tout à fait… après, j’ai des amis d’origine africaine ou marocaine, il est pas question de racisme, mais c’est des petits délinquants… je ne sais pas comment signaler ça, c’est compliqué, après on dit qu’on est raciste.

Oui mais comme vous dites, c’est pas tout le monde, ils ne sont pas tous comme ça…

Non, heureusement, j’ai des clients qui sont, j’en ai un qui est tunisien, qui est un homme excellent, avec qui je m’entends très très bien, et j’ai tous types de personnes, tous types de nationalités, même les jeunes du quartier. J’ai racheté le magasin pour que pas que ça devienne un sex shop ou une banque, je me bats pour rester ouvert, pour qu’on ait encore un commerce de loisir de proximité, mais quand je vois comment ils le traitent, ça me déprime. 

J’ai grandi dans le même quartier, j’ai passé ma jeunesse dans le même quartier.

C’était pas comme ça avant ? – Là, Yannick qui en a gros sur la patate, s’est lâché :

Noonn! Il y avait toujours un peu de racaille, mais c’était plus calme quand on avait la gendarmerie et la BAC à Cournon. La gendarmerie arrivait beaucoup plus vite, ils étaient plus nombreux, il y avait plusieurs brigades. Mais depuis plusieurs années, ça devient désastreux.

Il trainent par bandes de 10 ou 12, ils saccagent tout. La laverie automatique à coté, ça squatte, ça fume, ça deale leur drogue, ça joue au basket dans la laverie, ça fait un boucan du tonnerre, on est toujours en train de les jeter dehors, d’appeler la police, j’en ai un peu marre quoi…

J’ai une tour en face du magasin, des logements sociaux, je les vois dealer, je les vois entrer dans la cave tous les soirs à grands coups de pompes ils défoncent la cave et ils vont dealer leurs trucs, c’est hallucinant [HB : et la police ne bouge pas]. On les voit se garer sur le parking, des grosses voitures que même moi je pourrais pas me payer, des dernières Audi, des dernières Mercedes et BMW. On voit qu’il se passe des choses par les fenêtres, c’est hallucinant.

Et en plus de ça, le frère de mon client – mon ex-client car je ne veux plus le voir dans la boutique - me menace de mort et de brûler ma boutique à trois mètres des policiers – et ils « ont rien entendu, rien vu », c’est un de mes clients qui a du se porter témoin. Il m’a menacé cinq fois d’affilé sans aucun complexe. Avec une aisance déplorable : « Je vais t’cramer, je vais cramer ta boutique, je vais te tuer si t’enfonces mon frère »

Je l’ai regardé, et je lui ai dit : « votre frère il assume ce qu’il a fait et c’est tout. »  Et il me dit : ouais mais si t’enfonces mon frère je te tue. Mon client est sorti et lui a dit qu’il a tout entendu, il s’est porté témoin et j’ai déposé plainte à la police pour éviter des représailles.

Et au jour d’aujourd’hui (vendredi 7 mars), on n’a pas de nouvelles de l’enquête, on sait pas s’ils les ont retrouvé, on sait pas comment ça a avancé, par contre ce qu’on sait c’est qu’ils ont été relâchés. Les autres, je ne sais même pas s’ils ont été interpelés, pourtant on en a identifié quelques uns.

Vous avez déposé plainte pour les menaces de mort, avec un témoin, et la police n’a pas bougé ?

Pour le moment j’attends..

Ca veut dire qu’ils sont certainement en train de s’activer…

Comme ils ont dit sur La Montagne: « l’enquête suit son cours », mais ils sont en liberté. Rien ne les empêche de passer me voir ce soir ou demain soir, et de … faire … leurs méfaits. Je me sens en insécurité.

En tant que commerçant, on n’a aucune garantie, même accidenté je suis obligé d’ouvrir ma boutique pour payer mes impôts et mes crédits. On me dit « il faut vous reposer il faut vous soigner », mais qui va payer mes crédits, qui va payer mon loyer, qui va payer mes charges sociales ?

Je suis écœuré du système parce qu’un salarié, il va être en arrêt maladie on va le soigner, mais moi commerçant, c’est « démerde toi ». La chambre de commerce m’a conseillé de me mettre en cessation de paiement pour me soigner. Il en est pas question. Je vais pas fermer pour des gamins qui m’on tapé dessus.

Aucune aide de l’Etat, de l’ANPE pour me mettre quelqu’un en remplacement, je suis obligé de venir travailler et de me débrouiller avec les médecins. Aucune aide. 

Le maire est passé me voir en me disant qu’il était de tout cœur avec nous, et qu’il allait demander à ses gars de passer plus souvent, mais je ferme le magasin à 20h, et ses gars ils finissent à 17 h ! Et puis, après trois agressions, c’est la première fois qu’il se déplace me voir… c’est bientôt les élections municipales. Pour bien se faire voir, il est venu nous voir. Les fois précédentes, j’ai pas eu droit à la visite du maire.

Vos agresseurs, ce sont des gens qui travaillent ?

Non non, sur que non. Mon client il ne travaille pas. Une fois je l’ai entendu se vanter qu’il touchait le RSA et « qu’il voyait pas pourquoi il allait se ‘casser le cul’ à aller bosser » voilà ses propres mots.

Moi ça m’énerve. Quand je vois qu’ils touchent en moyenne 600 et 800 euros par mois sans rien faire, et moi je me casse la tête tous les matins pour aller bosser, et je faisais deux emplois, pour toucher quoi ? Et bien moi ça me fait râler parce que eux ils ont droit à tout et moi j’ai droit à rien. Je paye mes charges sociales tant bien que mal pour cotiser pour les gens qui en ont besoin.

Eux ils payent rien, on leur donne tout. Je trouve qu’il y a une injustice en France.

C’est très étonnant, car vous avez un président socialiste, et les socialistes sont supposés s’occuper des petits commerçants et de la classe moyenne dont vous faites partie.

Nos taxes et nos impôts ont augmenté, alors si on veut continuer à rester ouvert on touche pas nos prix parce que sinon on coule.

Je vous souhaite bon courage, et bon rétablissement Yannick.

o-o-o-o-o-o-o-o-o

L’immigration a apporté avec elle une violence qui n’existait pas auparavant à Cournon d’Auvergne. Et il n’est pas facile aux gens de faire la différence : la narration des faits n’est pas du racisme. Le racisme est un délit, cacher le profil des agresseurs est de la complicité de non assistance à peuple en danger. Les pouvoirs publics, les tribunaux, remettent en liberté les agresseurs quand la police ne les a pas précédés. Ils ont décidé de ne pas combattre cette violence là : mieux vaux que les Français prennent des coups de couteau et des passages à tabac qu’être politiquement incorrect.

Alors la violence a explosé. Cournon d’Auvergne, petite ville où il faisait si bon vivre, est passée de 5000 habitants à 20 000 habitants, et les voyous n’ont pas manqué de remarquer le coupable laxisme des pouvoirs publics.

Ainsi, un pompeux « plan de prévention de la délinquance » établi par la préfecture en 2012 constate sans solution radicale devant l’urgence, que « les transports desservant l’agglomération clermontoise sont de loin les plus exposés à la montée en puissance de la délinquance dans les transports en commun. Deux lignes sont particulièrement concernées : la ligne A du tramway et la ligne de bus n°6 (CLERMONT / COURNON). »

Ainsi, dans la petite ville auvergnate de Cournon, et selon la moyenne des statistiques de Ville-data.com :

tous les 10 jours, 1 personne est victime de coups et blessures,
tous les 20 jours, 1 personne est victime d’une agression,
il y a un cambriolage tous les 5 jours, en progression de 12,87% depuis l’an dernier,
il y a presque un vol chaque jour,
1 voiture est volée tous les deux jours,
6 femmes sont violées par an,
2 auteurs d’infractions sur la drogue sont arrêtés puis relâchés chaque mois,
tous les trois mois, une femme est victime d’un vol violent sans arme,
Aujourd’hui, Yannick Prière, 28 ans, ancien cuisinier qui n’a pas peur du travail, en a gros sur le cœur.

Impressionnantes similitudes. On retrouve chez les jeunes arabes palestiniens les mêmes réflexes d’attaques en bandes, de comportements agressifs, de dédain pour la propriété d’autrui, de facilité au passage à l’acte violent, et surtout, surtout, d’absence de respect pour la vie, pour la personne humaine et son intégrité. "

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