PARIS : " La campagne municipale se muscle à Paris mais pas forcément entre les deux têtes d'affiche Anne Hidalgo et Nathalie Kosciusko-Morizet. Bruno Clavet, candidat FN dans le Marais, assure avoir été violenté et a porté plainte contre le maire du IIIe arrondissement Pierre Aidenbaum.
"J'attends que la justice condamne le maire", a-t-il confirmé à BFMTV.com. Ce sera pour la gauche une leçon de démocratie de de civisme". Le candidat FN du quartier a posté, dimanche soir, une vidéo des faits sur Youtube avant que son chef de file Wallerand de Saint-Just ne diffuse, sur Twitter, le courrier que Bruno Clavet a envoyé au procureur de la République.
Les faits se sont déroulés dimanche midi près du "Marché des enfants rouges" où les deux équipes de campagne tractaient à deux semaines des élections. Bruno Clavet assure avoir été traité de "fasciste" et invité à "dégager" et à "foutre le camp". "
LYON : " Dimanche matin à 10h, l'équipe de campagne de Romain Vaudan (FN) s'est faite "violemment agressée par une bande d’individus" place Guichard, à Lyon 3e.
"La violence et la haine n’ont pas leur place dans le débat démocratique", a réagi dimanche soir l'équipe de campagne de Romain Vaudan, candidat FN dans le 3e arrondissement de Lyon. Présents dimanche matin sur le marché de la place Guichard à Lyon 3e, ils ont été "littéralement chassés du marchés aux cris de « sales fachos » ou encore « ici c’est notre quartier, barrez-vous d’ici »". Trois d'entre eux - dont une de leurs jeunes militantes - ont "reçu des coups" précise le candidat, dans un communiqué de presse envoyé dimanche soir à 20h15.
Plainte pour "violence volontaire en réunion"
La police a interpellé les quatre personnes qui les avaient agressés "avant qu’ils n’aient le temps de prendre la fuite", précise Romain Vaudan. Quelques heures plus tard, après identification formelle, le candidat FN et ses soutiens ont porté plainte au commissariat pour "violence volontaire en réunion". "
LYON : " Plusieurs militants du Front national ont été agressés alors qu'ils distribuaient des tracts, à Lyon. Quatre militants d'extrême gauche ont été arrêtés. Quatre militants d'extrême gauche de 20 à 23 ans se trouvaient en garde à vue ce dimanche 16 mars au soir. Ils sont soupçonnés d'avoir agressé plusieurs militants du FN lors d'une opération de tractage sur un marché de Lyon. Deux des victimes ont porté plainte pour "violences", notamment la tête de liste FN dans le 3e arrondissement lyonnais, Romain Vaudan, a précisé la police, confirmant une information du site lyonmag.com. Personne n'a été blessé.
L'altercation a démarré dimanche matin vers 10h30 place Guichard, sur la rive gauche du Rhône, par "des insultes, des tracts jetés à terre" puis "une bousculade avec des coups de pied", n'entraînant aucune interruption totale de travail, selon une source policière. Les quatre suspects, "connus de la police pour des dégradations" dans le cadre de leur activité militante, ont été arrêtés par la brigade anticriminalité et placés en garde à vue, où ils doivent passer la nuit de ce dimanche à lundi. "
CHATILLON : " Les militants du Front national se rappelleront longtemps de la campagne des municipales 2014. Blanche Doucet, la candidate du parti d’extrême droite à Châtillon, a en effet vu le canon d’un fusil de chasse pointé sur elle mardi soir.
La retraitée de 82 ans, qui conduit la liste FN dans la commune, effectue avec ses partisans des distributions de tracts dans les immeubles de la ville. Mardi vers 17h30, une habitante d’un bâtiment situé sur l’avenue Saint-Exupéry l’a accueillie d’une bordée d’injures.
« Au moment où nous appelions l’ascenseur, un homme est sorti du même appartement, relate Philippe Pasquier, un militant FN qui accompagnait Blanche Doucet. Après nous avoir lui aussi insultés, il a pris une posture genre karatéka, puis m’a porté un coup de poing au visage et un coup de pied à la jambe. » Philippe Pasquier, qui s’en sort avec trois jours d’incapacité totale de travail, décide alors d’appeler la police.
Une initiative pas au goût de son agresseur retourné chez lui chercher un fusil de chasse. « Il nous a mis en joue », poursuit Philippe Pasquier. Les policiers du commissariat local ont réussi à appréhender l’homme. Agé de 58 ans, il n’a pas opposé de résistance avant son placement en garde à vue. Les enquêteurs ont retrouvé chez lui une carabine, non chargée. Le quinquagénaire a déclaré ne pas l’avoir utilisée et menacé les visiteurs avec… un manche à balai! Hier soir, il s’apprêtait à passer une deuxième nuit en cellule. Il pourrait être jugé en comparution immédiate aujourd’hui. "
C'est ça le front républicain ?
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