Il va falloir balayer devant votre porte Mr Le Président ! Puisque vous en êtes à la transparence en ce qui concerne les déclarations de biens des hommes politiques, vous pourriez commencer par nous expliquer pourquoi Mme TRIERWEILER bénéficie de tant d'avantages ? Une honte et un scandale supplémentaire qui sera sans doute étouffé par un autre scandale !
Dans un article repris par Economie Matin, Madame Calculette écrit (extraits adaptés ; voir le lien vers la source en bas de page) :
Après l’affaire Jérôme Cahuzac, la plainte contre Valérie Trierweiler
s’avère justifiée par le Code pénal. L’article 432-16 du Code Pénal
pourrait s’appliquer à la Première Dame : « Lorsque la destruction, le
détournement ou la soustraction par un tiers de biens résulte de la
négligence d’une personne dépositaire de l’autorité publique, celle-ci
est punie d’un an d’emprisonnement et de 15’000 euros d’amende ».
Le 14 mars dernier, M. Xavier Kemlin a
déposé plainte contre Valérie Trierweiler pour détournements de fonds
publics. La veille, il s’était heurté à un mur, il faut dire que ce
monsieur frise là le crime de lèse-majesté. Après des péripéties dignes
d’un road-movie à la Gérard Oury, » Trop compliqué » lui a-t-on
répondu au commissariat de Saint Étienne avant de prévenir les
renseignements généraux ainsi que le procureur de la République. D’après
mon expérience, au lieu de faire barrage, celui-ci aurait dû peser de
son autorité pour que la plainte soit dument enregistrée.
Monsieur Kemlin est procédurier. Avec maître Buffard, son avocat
stéphanois, il s’est lancé dans de multiples combats juridiques :
actionnaire révolté contre la spoliation d’actionnaires minoritaires,
justicier dans le procès Kerviel contre la clémence dont auraient
bénéficié les anciens dirigeants d’EADS soupçonnés de « manquements
d’initiés », bagarreur contre Carrefour qui selon lui l’a floué,
redresseur contre les joueurs de l’Olympique Lyonnais qui avait entonné
un chant injurieux envers le club des Verts.
Les titres aperçus dans les médias sont
révélateurs de leur légèreté. « Insolite, étrange, drôle de plainte ».
C’est ainsi qu’ils présentent l’initiative de Xavier Kemlin avant de
s’empresser d’évoquer avec le dégoût coutumier de la bienpensance bobo
qu’il est héritier des Guichard, fondateurs de l’enseigne Casino,
et réside en Suisse, comme si cela devait suffire à minimiser sinon
ridiculiser la démarche du sieur Kemlin pour la décrédibiliser.
Incorrigibles journalistes gauchistes ! Cet homme honorable et courageux
est citoyen français et paie des impôts en France. Quant à la maîtresse
de François Hollande, les gros titres qui la citent sont au
conditionnel ou avec point d’interrogation, insinuant une plaisanterie.
Et pourtant, on est là très loin de la bonne blague.
Dès la prise de pouvoir par François
Hollande, de nombreuses voix se sont élevées contre la présence sous les
ors de la République de sa maîtresse en titre. Avec d’autant plus de
consternation que cette femme a su démontrer un mépris pour les
premières dames de France qui l’avaient précédée (moquant en particulier
Carla Bruni-Sarkozy et Bernadette Chirac), une arrogance sans précédent
(faisant et défaisant à sa guise les courtisans tel Julien Dray expulsé
sans ménagement du QG de campagne de François Hollande), des caprices
de diva imposant sa censure, exigeant départs ou sanctions pour ceux qui
lui déplaisent comme Eric Zemmour ou l’humoriste Laurent Gerra.
Valérie Trierweiler est entretenue par
la République depuis l’avènement de son amant à la présidence. Outre
tous les avantages inimaginables pour le quidam qu’elle tire de sa
situation, elle a recruté dès le 20 mai 2012, une équipe permanente de
six « experts » gracieusement offerte et grassement payée par le
contribuable. Ce personnel est chargé de sa « correspondance », des
interviews, bref de sa communication. Cela n’a pas empêché ses bourdes
et crises de jalousie vaudevillesques. Elle n’est pas belle la vie ?
Notre Code Pénal justifie la démarche de Xavier Kemlin. Même dans l’
« Etat PS », le Code Pénal fait encore loi et semble pointer
l’irresponsabilité chronique du chef de l’Etat.
L’Article 432-15 : « Le fait, par une
personne dépositaire de l’autorité publique ou chargée d’une mission de
service public, un comptable public, un dépositaire public ou l’un de
ses subordonnés, de détruire, détourner ou soustraire un acte ou un
titre, ou des fonds publics ou privés, [...] est puni de dix ans
d’emprisonnement et de 150.000 euros d’amende… La tentative de délit,
prévu à l’alinéa qui précède, est punie des mêmes peines ».
L’Article 432-16 : « Lorsque la
destruction, le détournement ou la soustraction par un tiers des biens
visés à l’article 432-15 résulte de la négligence d’une personne
dépositaire de l’autorité publique ou chargée d’une mission de service
public, d’un comptable public ou d’un dépositaire public, celle-ci est
punie d’un an d’emprisonnement et de 15’000 euros d’amende ».
Contrairement aux apparences, Valérie
Trierweiler n’est dépositaire d’aucune autorité publique. Elle n’est pas
non plus chargée d’une mission de service public. De plus, elle a
embauché Patrice Biancone, ami intime du couple. François Hollande
aurait-il trempé dans la combine ? En tout état de cause, François
« négligent » est au courant de l’usage de fonds publics dont profite le
« tiers » Valérie. Un mariage tardif n’étant pas l’absolution,
l’échappatoire existe : reconnaître le « concubinage notoire ». Nous
allons voir ensemble que notre petit couple infernal n’est pas sorti
d’affaire pour autant.
En effet, selon une ancienne
jurisprudence de la Cour de Cassation, la notion de « concubinage
notoire » est définie par trois critères : « Pour qualifier de
concubinage notoire des relations, il convient [...] de s’attacher à
l’existence simultanée des critères de stabilité, de continuité et de
notoriété de ces relations. [...] Le concubinage est considéré comme
notoire lorsque deux personnes vivent publiquement comme mari et
femme ». Valérie Trierweiler et François Hollande sont donc bel et bien
« concubins notoires ». C’est là que l’affaire devient croustillante sur
le plan fiscal. En effet, l’assimilation du concubinage à un foyer
fiscal est l’une des caractéristiques marquantes de l’ISF. Dans la
mesure où leur concubinage est notoire, Valérie et François doivent
faire masse unique de leur patrimoine respectif ainsi que de ceux des
enfants mineurs dont ils ont l’administration légale. On ne se préoccupe
pas du fait qu’ils soient imposés séparément sur le revenu.
Ils ont par conséquent l’obligation de
faire une déclaration commune conformément au code des impôts qui
stipule que les patrimoines nets des concubins doivent être additionnés
pour déterminer l’assujettissement à l’ISF. Or, François Hollande a fait
une déclaration séparée de son patrimoine et n’a pas déposé à notre
connaissance de déclaration d’ISF. Venons-en justement au patrimoine du
Président de la République. Comme chaque président au début de son
mandat, François Hollande a remis au Conseil constitutionnel une
déclaration de son patrimoine publiée vendredi 11 mai 2012 au Journal
officiel.
Il déclare 1170’000 € de patrimoine se
répartissant ainsi : assurance-vie 3’550 €, trois comptes courants
8259’58 €, divers meubles 15’000 €, une villa de 130m² sur 1500m² à
Mougins déclarée pour 800’000 €, des parts de deux appartements à Cannes
l’un de 54m² et l’autre de 80m² déclarées respectivement pour 230’000 €
et 140’000 €. Une société civile peut être un excellent outil de
stratégie patrimoniale, en particulier sur le plan fiscal. Hollande en
sait quelque chose, utilement conseillé par ses experts payés par les
contribuables qui eux peuvent toujours courir mais seront rattrapés par
le matraquage fiscal organisé.
De ce montant de 1’170’000 €, il
convient de retirer le montant du passif de Hollande qui s’élève à
environ 255’300 €. On peut se demander au passage à quoi servent ses
prêts qui viennent en déduction du patrimoine ? Étaient-ils
indispensables pour « ne rien acheter » quand on gagnait 19’500 € nets
par mois en tant que député et président de conseil général de la
Corrèze et qu’on est aujourd’hui totalement pris en charge par la
République ? D’autre part, on peut espérer que l’appartement de Boulogne
proche de Roland-Garros estimé aujourd’hui à 1,4 millions d’euros est
revenu à la mère de ses enfants.
Côté rémunération, le président gagne
14’910,31 € bruts par mois dont 2’982,06 € d’indemnité de fonction non
imposable et une indemnité de résidence 347,43 €. Mais pourquoi ce
salaire mirobolant pour des bises aux derniers gogos du PS, quelques
interventions télévisuelles insipides, des photos de vacances
grassouillettes et un carnet de voyage tintinesque ? Rien que de
l’argent de poche puisque toutes ses dépenses sont prises en charge par
le contribuable : résidence principale, résidences secondaires
multiples, eau, gaz, électricité, déplacements, voitures de fonction
avec chauffeurs, une flotte d’avions dont un Airbus A330, frais de
bouche et de réception, cave personnelle de vins fins, divertissements,
loisirs, entretien physique, conseillers en ceci ou cela tous les
salaires de son cabinet, habillement avec garde-robe quasi-illimitée,
télécommunications, sécurité, frais de réceptions et cadeaux, sans
oublier l’entretien de sa maîtresse.
C’est vrai que le pauvre homme qui
« n’aime pas les riches » aide aussi son ex (Ségolène), mère de ses 4
enfants. Valérie n’est que « la favorite » actuelle. Donc, au moins deux
de ses femmes pourraient bien vivre aux crochets des Français. Vous
voyez où je veux en venir. Une bonne partie de cette rémunération est
certainement épargnée (planquée ?) quelque part et devra en toute
logique être réintégrée au patrimoine de notre « Président des bisous ».
N’allons pas jusqu’à dire que Valérie Trierweiler née Massonneau, issue
d’une famille de banquiers est aussi pauvre que Madame Sinclair. Est-ce
que le patrimoine de Trierweiler dépasse 385 300€ pour atteindre avec
les 914 700€ déclarés par Hollande, de seuil de déclenchement de l’ISF
soit 1’300’000 € ?
Évaluer son patrimoine au minimum à 400
000 € n’aurait rien d’extravagant pour une journaliste de 48 ans en
poste à Paris depuis 24 ans, divorcée deux fois avec 3 enfants et
partageant la vie de François Hollande depuis 7 ans. Madame Trierweiler —
qui confiait en mai 2012 au magazine Elle « Mon indépendance financière
est une priorité » — reste journaliste à Paris Match. Il est difficile
d’estimer les revenus d’une journaliste de Paris Match mais épouse (ou
ex-épouse d’après Xavier Kemlin) de Denis Trierweiler, secrétaire de
rédaction du journal (entre 80’000 et 100’000 € ?).
Une info « fantôme » révélatrice d’une
opacité financière du duo élyséen. La « Une » réjouie du journal
régional l’Echo du Val d’Oise le 17 mai 2012 annonçait que Valérie
Trierweiler avait acheté une propriété dans la région. L’article
élogieux envers la première concubine s’achevait ainsi : « Mais c’est
finalement à Verville, dans le hameau de Nesles-la-Vallée, que la First
Lady aurait trouvé son bonheur. Éloignée des turpitudes
médiatico-politiciennes, Valérie Trierweiler sait pourtant que sa vie en
Val d’Oise ne sera plus jamais la même ». L’auteur de l’article Nicolas
Briard, « Goncourt » du journalisme local, qui « jure avoir des sources
solides » n’est pas un obscur scribouillard de blog. Le document a
quasiment disparu de la toile, rapidement neutralisé par l’Élysée,
effacé par l’équipe d’ »experts en communication » de la concubine ?
Rue89, notoirement de gauche, avait
repris l’info pour la démentir dans un article intitulé : « Non,
Hollande et Trierweiler n’ont pas triché pour éviter l’ISF ». L’article
ne donnait évidemment aucune information concernant le patrimoine de la
concubine, se contentant d’indiquer « qu’ils n’ont pas menti » puis
signalant un démenti laconique de l’Elysée. « Aucun bien n’aurait été
acheté par la première dame ». Il est plus qu’urgent de clarifier les
choses. De deux choses l’une.
Soit les concubins Hollande/Trierweiler
font une déclaration commune de patrimoine et, le cas échéant, paient
l’ISF comme tous bobos concubins honnêtes et citoyens. A signaler pour
ce Président qui « n’aime pas les riches », être obligé de payer l’ISF,
lui l’expert en jongleries fiscales qui aura tout fait sans aucun
complexe pour y échapper, voilà qui ne manque pas de piquant. Mais le
pire pour ce Président « normal » est qu’en cas de fausse déclaration,
la loi prévoit entre autre la privation des droits civiques.
Rassurez-vous, Christiane Taubira veillera à ce qu’il n’arrive rien de
la sorte à ses tourtereaux élyséens.
Soit Madame Trierweiler n’ayant
définitivement aucun statut légitimant sa prise en charge par l’État,
ils sont tous deux en infraction, passibles de sanctions fiscales et/ou
de condamnation pour détournement et abus de fonds appartenant à l’État.
Le 12 mars dernier, Guillaume Larrivé, député UMP, posait une question
au Premier ministre publiée dans le Journal officiel concernant « le
site Internet officiel http://www.elysee.fr/valerie-trierweiler
. Il lui demande de bien vouloir préciser en vertu de quel texte –
constitutionnel, législatif ou réglementaire – la compagne du Président
de la République bénéficie ainsi d’un site internet présentant une
biographie et des portraits photographiques ». J’attends avec curiosité
la réponse de Jean-Marc Ayrault si elle arrive un jour (fin des extraits adaptés de l’article de Madame Calculette repris par Economie Matin ; voir ci-dessous le lien vers la source).
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