mardi 15 octobre 2013

ROMS : C'EST PAS DEMAIN QU'ON S'EN DEBARRASSE

" Aucun arrondissement parisien ne peut se considérer comme "exempté de l'effort" d'accueil des Roms, et des logements vacants de la capitale vont être mis à disposition de l'Etat dès cet hiver pour les héberger, selon un voeu adopté en Conseil de Paris.
Ce voeu présenté par l'exécutif municipal de Bertrand Delanoë (PS) a été adopté lundi soir à main levée par une majorité d'élus parisiens.
Il rebondissait sur une proposition des élus Front de gauche de Paris de mettre au vote le principe de la création d'un village d'insertion de Roms dans le huppé XVIe arrondissement. "Pourquoi pas ?", avait réagi lundi Jean-Marc Ayrault interrogé sur une telle perspective.
En définitive le voeu présenté par Ian Brossat (PCF) a été retiré au profit d'un autre plus consensuel, mais prévoyant néanmoins que "l'ouest parisien", place forte de la droite, participe à l'effort d'hébergement des Roms pour éviter les campements illégaux.
Ainsi, d'après le texte voté, le Conseil de Paris a émis le voeu "que soit expertisée l'opportunité de créer un village d'insertion dans Paris et qu'en attendant, il soit mis dès cet hiver à disposition de l'Etat des logements vacants et des structures d'hébergement pérennes afin d'y accueillir des personnes vivant en campement, aucun arrondissement, notamment dans l'ouest parisien, ne pouvant se considérer comme exempté de cet effort".
De quoi satisfaire Ian Brossat : "C'est un point d'appui, il y a un engagement de l'exécutif", a dit à l'AFP le chef de file des communistes parisiens.
Des baraquements vides du bois de Boulogne pourraient être utilisés pour créer à terme ce village d'insertion, d'après plusieurs sources.
La Ville de Paris a par ailleurs rappelé que toute évacuation de campement devait être précédée d'un diagnostic des besoins sociaux et d'une proposition d'hébergement, et souhaité que "la scolarisation des enfants vivant dans les campements parisiens soit une priorité dans tous les arrondissements de la ville". "


Et hop ! Aux frais des contribuables... !

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