" Plusieurs milliers de policiers ont manifesté mercredi aux abords de l'Assemblée nationale pour dénoncer le budget sécurité de 2014 et leur manque de moyens sur fond de fièvre contestatrice tous azimuts en France.
Ils répondaient à l'appel du syndicat Alliance, qui a lancé une série d'actions depuis fin septembre pour dénoncer les restrictions budgétaires dont la police nationale s'estime victime.
"Policiers sacrifiés, citoyens en insécurité", ou "police, en solde", proclamaient des banderoles. Les manifestants étaient plus de 4.500 à Paris, selon le syndicat.
La grogne croissante des policiers s'ajoute aux différentes mobilisations liées au ras-le-bol fiscal, à la réforme des rythmes scolaires ou aux plans sociaux à répétition,
Un autre syndicat, Unité SGP police, avait mobilisé le 5 novembre plusieurs centaines de fonctionnaires du sud de la France à Marseille, dénonçant un blocage des salaires et les engagements non tenus, selon eux, du gouvernement.
Les policiers sont particulièrement remontés contre la réduction prévue dans le budget 2014 de l'Indemnité de sujétion spéciale de police (ISSP), une forme de prime de risque attribuée depuis 1948 qui pourrait être diminuée pour les élèves policiers.
D'un coût estimé entre 100 et 200 euros par mois pour les agents concernés, elle doit permettre une économie d'environ 12 millions d'euros au ministère de l'Intérieur.
Pour tenter d'apaiser le mécontentement de ses troupes, le ministre de l'Intérieur, Manuel Valls, a annoncé au début du mois le déblocage de 111 millions d'euros pour la police et la gendarmerie, ainsi que 10 millions supplémentaires pour les besoins immobiliers.
Mais les syndicats continuent à multiplier les actions, sous forme de rassemblements, pétitions et lettres aux élus.
Pour Alliance, c'est bien la suppression de l'ISSP qui "a mis le feu aux poudres", même s'il s'agit d'une "goutte d'eau dans un océan d'économies".
"Nos collègues ne cessent de dire : et nous, et nous ? Nous ne parlons pas d'une amélioration des conditions de travail mais du minimum dû par un service public à ses agents, aux citoyens et aux mis en cause", a dit à la presse Frédéric Lagache, numéro 2 du syndicat.
Outre les conditions de travail et des questions de salaire, Alliance dénonce le nouveau code de déontologie instauré par Manuel Valls et le retour du port du matricule, pour limiter les contrôles au faciès. "
Attention cet hiver, vérifier la couleur de vos bonnets si vous ne voulez pas finir en taule ! Le duo VALLS/TAUBIRA prêt à libérer la racaille pour faire de la place pour les opposants du régime HOLLANDE...
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