vendredi 27 décembre 2013

HOLLANDE LE BILAN ECONOMIQUE


" « Le changement, c’est maintenant », disait-il. On s’en souvient tous, c’était il n’y a pas si longtemps. François Hollande, avant d’arriver au pouvoir en 2012, nous promet monts et merveilles. La preuve : un peu plus de 18 millions de Français y ont cru et c’est ce qui a permis son élection.

Que de paroles en période électorale. Que de désespoir en période de pouvoir. Que d’indignation en période prérévolutionnaire. Parce que c’est peut-être là qu’on en est : le climat économique et social est propice au déclenchement d’une crise populaire de grande ampleur dans les années, voire les mois qui viennent. On me disait encore hier «On y a cru ». Et pourtant, la situation ne cesse de se dégrader, jour après jour, semaine après semaine, mois après mois. Pour cause : Hollande n’a, en fin de compte, ni charisme, ni autorité, et n’est, en fin de compte, pas l’homme providentiel que les Gaulois attendent.

Il n’a que montré lors de son exercice du pouvoir, et particulièrement en 2013 qui aura été l’année de la débandade, une impuissance folle, une soumission parfois telle que de Gaulle a dû se retourner dans sa tombe (quoique ce ne serait pas la première fois), un amateurisme et une incompétence constatée. Il avait promis de faire des PME une priorité, il les asphyxie aujourd’hui alors que ce sont elles qui font notre économie. Il avait promis la lutte contre la précarité, le nombre de pauvres ne fait qu’augmenter et on vient d’apprendre que les banlieues pauvres deviennent de plus en plus pauvres. Et ce n’est qu’une ébauche de ce à quoi on a eu droit en France. Il a cependant tenu l’une de ses paroles : « Je rassemblerai les Français ». Il l’a fait, assurément, lors de la Manif pour tous qui, les bien-pensants pourront crier comme ils voudront, était un grand mouvement sociétal.

Hollande n’avait pas, et n’a toujours pas la carrure. Je l’ai dit, et ce, dès le début, avant qu’on me réplique : « C’est un homme simple. Laisse-lui le temps. » Du temps, il n’en a eu que trop jusqu’à maintenant pour démontrer son inadaptation au pouvoir et son incapacité à gouverner : couacs en cascade, entourage véreux, affaire Cahuzac et Cie. Certains me diront là encore : « Ce n’est pas la faute de Hollande. » Non, mais c’est la faute d’une certaine gauche dont provient Hollande.

En 2014, notre pouvoir d’achat va encore baisser. La précarité va s’accroître. Beaucoup de PME vont faire faillite. La faute à qui ? Je vous dis, en cette fin d’année 2013, qu’il serait peut-être temps d’avoir du courage, Monsieur le Président. Il serait peut-être temps d’arrêter de vous coucher devant vos maîtres de Bruxelles ou de Washington. Peut-être même temps de démissionner… "


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