Pendant qu'on se borne à accabler un militaire d'un attentat hypothétique contre une mosquée, la vague islamiste sévit en France et notamment à Toulouse. Où est l'Imam de la mosquée pour organiser une manifestation spontanée ? Où est VALLS pour s'indigner de cette affaire ? Un fait banal, où la justice ne s'exerce qu'à sens unique ? Tout va bien au pays des bisounours ! Elle est belle la France !
" «Ils ont gâché ma fête. Ils ont pourri ma soirée, mon week-end, mon mariage !» La femme qui s’exprime est en colère. Et le temps qui passe ne la calme pas. «S’attaquer à un groupe de femmes, quel courage ! En plus à une dizaine. De quel droit ces gens m’insultent ? De quel droit frappent-ils ma sœur ? De quel droit tapent-ils sur une adolescente de 16 ans ? C’est une honte !»
Jeudi après-midi, avec un groupe de huit copines, Carole déambule dans Toulouse. À deux jours de son mariage, cette future maman de 29 ans - «Je suis enceinte de cinq mois» - a l’intention de s’amuser. Alors elle se promène avec ses copines qui lui ont attaché un pénis gonflable sur la poitrine. Place du Capitole, de jeunes garçons s’approchent et commencent à lâcher des insultes sur fond de religion. «Il n’y a eu aucune provocation de notre part. Même, devant leur agressivité, nous nous sommes écartées vers la cour Henri IV pour enlever notre déguisement», explique la future mariée.
Mais ce repli n’a pas eu l’effet escompté. «Au départ, sur la place, ils étaient cinq ou six mais bien plus nombreux après. Ils nous ont tiré les cheveux, arrachés nos perruques, traitées de salopes et de putes, de filles impures !»
Les coups pleuvent sous le regard des passants. «Personne n’a bougé, merci. Même l’agent de sécurité du Capitole. Je l’ai vu passer la tête et vite repartir dans son bureau. Quel courage !» Peut-être cet homme est allé donner l’alerte. Très vite, en effet, des policiers nationaux et municipaux sont arrivés. Huit suspects ont été interpellés. Des garçons âgés de 10 ans (!), 12, 15 et 21 ans. En garde à vue, tous ont expliqué être intervenus pour «séparer» agresseurs et victimes. Ils ont été laissés libres hier. L’enquête se poursuit. L’exploitation des vidéos permettra peut-être d’identifier les agresseurs. C’est le seul incident qui a marqué cette nuit d’après ramadan. Les quartiers sont notamment restés très calmes toute la nuit. "
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