06.09.2013 ELBEUF
" Les blessures restent légères, mais les faits sont graves. Mercredi 4 septembre 2013, un policier du commissariat d’Elbeuf, près de Rouen, a été traîné sur la route, le bras coincé dans la portière d’une Fiat 500, dont le conducteur, démuni de ceinture de sécurité, refusait d’être contrôlé par les gardiens de la paix qui venaient de lui demander de se stationner. Les faits se sont produits en plein jour, aux alentours de midi, rue Henry, à Elbeuf même. Les deux collègues du policier blessé venaient à peine de garer leur propre véhicule sérigraphié lorsque le gardien de la paix s’est approché du conducteur pour lui demander de couper le moteur de sa voiture et de présenter ses papiers. Alors que le suspect a brusquement redémarré son véhicule, le policier se serait accroché à la portière, coincé. Ce dernier a été traîné sur la route sur plusieurs mètres avant d’avoir pu se dégager. D’après les premiers éléments de l’enquête, les blessures restent minimes : l’homme a été touché au niveau du coude. Mais le choc, pour ce gardien de la paix, est important.
Alertées de ces faits, toutes les unités de police se sont alors mises à la recherche de la Fiat 500 et de son conducteur. La voiture a été retrouvée quelque temps après les faits, dans le quartier du Puchot, toujours dans la commune. Le suspect était toujours recherché, jeudi 5 septembre. "
06.09.2013 AUXERRE
" Un homme de 23 ans a été condamné à six mois de prison ferme, jeudi 5 septembre 2013, par le tribunal correctionnel d’Auxerre, pour avoir violenté, cet été, quatre surveillants de la prison d’Auxerre. "
06.09.2013
" Nouveau coup dur pour Jérôme Cahuzac. Ses déboires judiciaires s’accumulent. Selon le site Mediapart, le parquet de Paris a délivré le 6 août un réquisitoire supplétif aux juges d’instruction Renaud Van Ruymbeke et Roger Le Loire, chargés du dossier de Jérôme Cahuzac. Après avoir été mis en examen pour «blanchiment de fraude fiscale», l’ancien ministre du Budget pourrait être également poursuivi pour les omissions de la déclaration d’intérêt qu’il a remplie lors de son entrée au gouvernement de Jean-Marc Ayrault. Les juges sont saisis d’un délit de «déclaration incomplète ou mensongère de son patrimoine par un membre du gouvernement à la Commission pour la transparence financière de la vie politique». Quand il a été nommé ministre, Jérôme Cahuzac n’a pas mentionné l’existence de son compte bancaire à Singapour dans sa déclaration d’intérêt pas plus qu’il n’a signalé l’existence de sa société, Cahuzac Conseil, spécialisée dans les conseils aux laboratoires pharmaceutiques, et aux activités certes réduites au cours des dernières années mais qui n’était pas fermée. Cahuzac risque une amende de 30 000 euros et une peine d’inéligibilité, mais aucune peine de prison. Selon Mediapart, «il demeure toutefois une légère incertitude juridique sur l’avenir de ces nouvelles poursuites visant Jérôme Cahuzac : certains juristes estiment que la déclaration d’intérêt, remplie sur papier à en-tête du ministère, est un acte imputable personnellement au ministre, et qu’une fausse déclaration constitue un délit commis dans l’exercice de ses fonctions, relevant en conséquence des compétences de la Cour de justice de la République (CJR). S’ils devaient faire la même analyse, les juges d’instruction Renaud Van Ruymbeke et Roger Le Loire pourraient éventuellement se dessaisir au profit de la CJR. Le parquet a considéré, pour sa part, que le ministre était certes nommé, mais pas encore en fonction au moment où il a rempli ce document officiel.» Si Cahuzac était condamné à une peine d’inéligibilité, il en serait fini des espoirs de son éventuel retour sur la scène politique locale à Villeneuve-sur-Lot. "
06.09.2013 CARCASSONNE
" Mercredi, vers 10 h 30, trois hommes se sont présentés au domicile d’un homme quasi nonagénaire qui vit au plateau Paul-Lacombe et sont arrivés à le persuader de leur laisser faire quelques travaux sur son toit. Le papi s’est laissé convaincre, surtout en voyant qu’ils étaient équipés d’un camion nacelle et de gros matériel.
Le trio est donc monté sur son toit, s’est activé à nul ne sait quoi, pas même la victime, puis est revenu sur le plancher des vaches. Ils ont demandé la somme, en liquide, de 2 400 € au bénéficiaire des travaux présumés, sans lui remettre ni devis, ni facture. Le vieil homme leur a donné 700 € qu’il avait chez lui puis s’est fait accompagner par les escrocs jusqu’à la Poste où il a retiré 500 € de plus. Il a été convenu entre lui et le trio de bricoleurs que le reste serait payé hier… Taraudé par le doute, le papi a appelé la police pour raconter l’épisode. Et hier, après une courte surveillance discrète de son domicile, les trois larrons ont été interpellés alors qu’ils revenaient récupérer l’argent. Il était 10 h 50 quand les deux hommes âgés de 28 ans et un troisième, âgé de 21 ans, ont été embarqués en direction du commissariat. Les vérifications de leurs identités ont révélé que l’un des deux faisait l’objet d’une fiche de recherches pour purger une peine de 13 mois de prison, dont 11 ferme. Il a donc été conduit à la maison d’arrêt. Au cours de leurs auditions, les trois larrons ont reconnu avoir travaillé au noir, sans déclaration et avoir tenté d’escroquer le vieillard. Pour ces faits, ils sont renvoyés devant le tribunal en «plaider coupable». Cette nouvelle affaire emmène les forces de l’ordre à appeler les Carcassonnais à la vigilance et les invite à composer le 15, au moindre doute quant à la qualité de prestataires. "
06.09.2013 PAU
" Kyllian, un garçon de 4 ans et demi, est mort, cette nuit, à l'hôpital de Pau, où il avait été transporté en urgence dans la nuit de mardi à mercredi, rapporte le quotidien Sud-Ouest. L'enfant avait été découvert inconscient par les pompiers, qui avaient été appelés vers 2 h du matin par les parents. Il avait alors été transporté à l'hôpital dans le coma, avant de succomber à un œdème cérébral majeur, dans la nuit de mercredi à jeudi. Il s'agirait d'un cas de maltraitance : l'enfant portait des traces de coups anciennes et récentes sur tout le corps. Le parquet alerté, la mère de la victime, une femme de 27 ans originaire de Toulouse, et son compagnon, un habitant de Pau âgé de 30 ans, ont été interpellés et placés en garde à vue. Le couple, qui avait soutenu que l'enfant s'était blessé seul, en tombant dans la baignoire, a finalement reconnu l'avoir frappé. Ils continueront à être entendu ce jeudi. La brigade des mœurs de la Sûreté départementale de Pau est chargée de l'enquête. "
06.09.2013 NIMES
" Des centaines de plants de cannabis ont été découverts dans six serres entièrement dédiées à cette culture. La brigade des recherches de Nîmes a permis de résoudre cette enquête de plusieurs mois. Six suspects arrêtés en début de semaine. Plusieurs suspects ont été conduits ce jeudi au palais de justice de Nîmes pour y être mis en examen dans le cadre d'un trafic de stupéfiants. Ces hommes, dont l'identité n'a pas été révélée, sont soupçonnés de participer à une importante production de cannabis. Les gendarmes de la brigade de recherches ont mis au jour une sorte d'usine de plants de cannabis répartis sur plusieurs serres. Les militaires de la compagnie de Nîmes ont lancé un coup de filet mardi dans la région nîmoise qui a conduit à l'interpellation de six personnes. Près de 400 plants de cannabis ont été découverts et presque 8 kg de cannabis ont été retrouvés lors des perquisitions. L'importance de l'affaire est comparable à celle de l'usine de cannabis découverte à Courbessac voici plusieurs années. Le parquet a réclamé le placement en détention de deux suspects , deux autres ont été placés sous contrôle judiciaire. "
06.09.2013 NARBONNE
" Autrefois, la rue des fossés avait belle allure, avec ses maisons aux tuiles vernissées et ses frontons des années trente et respirait le calme des quartiers résidentiels. Mais aujourd'hui, chahuté par les élèves de deux établissements, le collège Jules-Ferry et le lycée Lacroix, le quartier vit depuis quelques années un quotidien difficile, dû à de fortes incivilités. En juin, trente riverains, répartis rue des Fossés, mais aussi rue du 4 septembre et rue Gay-Lussac, ont estimé que leur patience était à bout. Après s'être réunis, ils ont rédigé une pétition adressée au maire et envoyée aux différentes autorités.
Selon eux, la situation, vécue depuis des années s'est détériorée au cours de l'année scolaire écoulée. Les riverains déplorent la disparition des auvents protecteurs et des bancs auparavant situés devant le lycée Lacroix, enlevés par l'architecte d'un coup de crayon lors de la rénovation de l'établissement. "Privés des bancs et des bacs à fleurs où ils s'asseyaient autrefois, ils ont pris l'habitude de se vautrer devant chez nous, explique un riverain. Regroupés en îlots, ils gênent le travail des professionnels et notamment celui du laboratoire d'analyse médicale dont l'entrée du personnel est située de l'autre côté de la rue. Le digicode a été changé à plusieurs reprises".
La pétition, adressée au maire évoque des nuisances sonores, des dégradations matérielles, des insultes, des tags, des urines devant les garages, des cigarettes et des cannettes dans les jardins, et l'abandon systématique des papiers gras et des bouteilles dans la rue au lieu de les jeter dans les poubelles situées à quelques mètres d'eux à peine. "Ceux d'entre nous qui ont râlé ont subi des représailles : voitures rayées, colle dans la serrure, incendies volontaires du bas de porte. Il n'y a qu'à voir le nombre de grilles que les gens ont installé pour éviter que les jeunes stationnent sur leur parvis" détaille une riveraine, qui évoque, par ailleurs "la consommation d'alcool, de tabac et de stupéfiants dont le négoce s'effectue dans des véhicules de passage". Les pétitionnaires estiment que cette occupation quotidienne des espaces privés mérite en guise de réponse des actions concrètes et efficaces, susceptibles de mettre un terme définitif à ces troubles afin que leur quartier retrouve la sérénité d'antan. "
05.09.2013 AVIGNON
" Mercredi matin, une étudiante de 20 ans a été violée par un homme qui s’est introduit dans son studio au deuxième étage d’une résidence à Montfavet à Avignon (Vaucluse), rapporte ce jeudi le site du Dauphiné Libéré. L’homme, masqué et ganté, a escaladé deux étages avant d’agresser sa victime puis prendre la fuite vers 7 heures du matin. Une enquête a été ouverte. Cette technique d’escalade serait habituelle dans ce quartier: «Ça arrive de voir des gens qui grimpent par les balcons quand ils ont oublié leurs clés», affirme un voisin cité par le Dauphiné Libéré. Une jeune femme a été agressée fin août dans ce même quartier, ajoute le quotidien.
05.09.2013 MARSEILLE
" Le conducteur tué par balles, jeudi 5 septembre, dans le 13e arrondissement de Marseille, est le fils de José Anigo, directeur sportif de l'Olympique de Marseille, selon une source judiciaire proche de l'enquête. Adrien Anigo, qui conduisait une Twingo près du métro Frais-Vallon, a été mitraillé à bout portant par deux hommes sur un deux-roues, qui ont ensuite pris la fuite, selon la police. Les faits sont survenus aux alentours de 15 h 45. Adrien Anigo avait attiré l'attention de la police à la fin de 2006 pour avoir loué un véhicule utilisé par trois malfaiteurs pour braquer un bureau de poste aux Milles, près d'Aix-en-Provence. Placé sur écoute, il sera convaincu de pas moins de quatre braquages de bijouterie en quatre mois, au côté de trois complices. Le 12 juillet, au terme de cinq ans d'instruction, le "gang des braqueurs" avait été renvoyé devant les assises, comme l'indiquait La Provence. Son père, José, ancien joueur et entraîneur de l'OM, a pris la direction sportive du club en 2005. Habitué des coups de gueule, il a la réputation d'avoir un pouvoir occulte sur les supporteurs et des relations avec le milieu marseillais. La faute, notamment, à son amitié visible avec un voyou local dont il a entraîné le fils. "
05.09.2013 REIMS
" La détention provisoire de Mohamed Moulaï-Hacène n’est pas un long fleuve tranquille. Ressortissant algérien de 37 ans, l’homme est incarcéré depuis le 3 décembre 2010 dans le cadre d’une affaire particulièrement sordide : le meurtre de sa femme, retrouvée égorgée et brûlée sur un parking du quartier Croix-Rouge à Reims.
Il n’était pas emprisonné depuis deux jours qu’il a d’abord eu des soucis avec l’un de ses codétenus qui a mis le feu aux draps de son lit « pour le cramer ». « Je voulais lui faire ce qu’il a fait à sa femme », expliqua l’incendiaire condamné pour cette affaire à neuf mois de prison (Mohamed Moulaï-Hacène eut le temps de bondir de la couche et d’éteindre lui-même le drap enflammé).
D’autres incidents ont suivi, mais de son fait cette fois-ci. Il a notamment pris en grippe une surveillante qu’il est accusé d’avoir menacé de mort à de nombreuses reprises.
Le 24 août 2012, Mohamed Moulaï-Hacène se présente en claquettes à la promenade alors que le règlement n’autorise que les chaussures fermées. La gardienne lui en fait la remarque. Le détenu, qui dit souffrir du pied, s’emporte. « C’est pas grave. Même si je fais 20 ans, 30 ans ou plus, t’es morte ! Toi, t’auras des problèmes ! » Des menaces qu’il conteste. Jugé en mai dernier, il n’en est pas moins condamné à un mois de prison avec sursis. Il a fait appel et n’a pas encore comparu devant la cour qu’il se retrouve impliqué dans deux nouvelles procédures impliquant la même surveillante.
Le 25 décembre, elle lui apporte son repas de midi. Il se précipite vers elle, pousse le chariot et se serait lancé dans cette longue diatribe : « Pourquoi toi ? Tu as porté plainte contre moi ! Je jure sur la tête de ma mère que je te tuerai de mes mains ! Je te niquerai ! Tu vas voir ce que tu vas voir pour les jours de confinement que j’ai pris par ta faute ». Une plainte est déposée.
Le 13 janvier, nouvel incident au repas du soir. L’homme fracasse l’assiette au sol. « Tu as porté plainte contre moi. À cause de toi, je vais avoir plus de problèmes. Je te jure que je te tuerai ! Tu vas le regretter ! Tu vas voir ce que je vais te faire ! » Il aurait conclu par plusieurs menaces en langue arabe — « Je vais te tuer ! Je vais t’étrangler ! » — que la surveillante, d’origine maghrébine elle aussi, a été en mesure de comprendre. « C’est une menteuse », affirme Mohamed Moulaï-Hacène lors de son procès pour « menace de crime ou délit » devant le tribunal de Reims. Il assure que la surveillante a tout inventé. C’est elle au contraire qui n’aurait de cesse de le harceler. « Mon client a fait l’objet d’une enquête à charge qui ne repose que sur la seule audition de la plaignante », ajoute Me Pascal Ammoura. Cette ligne de défense n’a pas convaincu. Déclaré coupable, Mohamed Moulaï-Hacène est condamné à trois mois de prison ferme. Une broutille au regard du rendez-vous qui l’attend prochainement devant les assises. Poursuivi pour « meurtre sur conjoint », il encourt la perpétuité. "
05.09.2013 REIMS
" Nés dans la lointaine Lituanie, Tomas et Ceslovas font partie de ces miséreux qui traînent d’une ville à l’autre en France, et pas toujours dans le respect des lois de la République.
Le 13 juin, les deux jeunes gens âgés de 23 et 32 ans se rendent à l’hypermarché Carrefour de la route de Cernay. Ceslovas fourre une dizaine de produits de maquillage dans un sac, mais les surveillants l’interceptent à la sortie. Ça sent le roussi, aussi Tomas se débarrasse-t-il d’un GPS qu’il avait caché dans son pantalon. La police arrive. Interpellation, garde à vue et remise en liberté en fin de journée avec une convocation devant le tribunal correctionnel. Le lendemain matin, à 8 h 40, une alarme antivol se déclenche au passage d’un client dans les portiques du magasin Carrefour-Market de Witry-lès-Reims. L’individu s’enfuit à toutes jambes, sans pour autant échapper aux gendarmes qui parviennent à le rattraper dans le bourg.
Qui donc est-ce ? Ceslovas ! Il venait de voler un GPS, comme son compatriote la veille. Nouvelle garde à vue, deuxième convocation devant le tribunal. Depuis, Ceslovas et son ami ont semble-t-il disparu des écrans radars. Ils sont d’ailleurs absents lors du procès. Sans domicile connu, casier vierge, ils sont condamnés à deux mois de prison avec sursis pour la première affaire, Ceslovas écopant d’un mois avec sursis dans le second dossier. "
05.09.2013 TINQUEUX
" Une lâche agression a été commise hier matin dans la zone commerciale de Tinqueux, au préjudice d'une passante de 87 ans. La vieille dame se trouvait avenue Sarah-Bernhardt, vers 11 heures, lorsqu'un individu l'a poussée pour arracher son sac à main. Il a pris la fuite à pied et n'a pu être retrouvé. Blessée (elle se plaignait d'une hanche), l'octogénaire a dû être transportée au centre hospitalier par les sapeurs-pompiers. "
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire