" Certains avaient écrit à la bombe des slogans tels que : « La charia faut pas charrier », « La burqa, beurk » « Touche pas à mon cochon », « Pas raciste mais réaliste ». Pas un mot ni à la télévision ni à la radio !...
Romain Bonnard, un des organisateurs de cette manifestation déclare : « C'est pour dire non à l'islam radical et informer la population de ce qu'est vraiment l'islam et des dérives de cette religion. C'est une religion qui veut prendre le pouvoir. Ce qui nous dérange le plus, c'est de voir ce qui se passe en France, l'insécurité générée à cause de cette religion et ceux qui la pratiquent. »¢
Les critiques se concentrent sur la personnalité d'Hischam El Berkani, un jeune imam de 23 ans, venu comme par hasard de Seine-Saint-Denis, en banlieue parisienne, arrivé à Tahiti en septembre dernier avec l'intention d'ouvrir ce lieu de culte musulman au cœur de Papeete.
Sa méthode, ses façons de faire ont heurté de nombreux Polynésiens. « Il apparaît comme un extrémiste, selon ce qu'en dit la presse. Il vient ici du jour au lendemain et prétend qu'il peut ouvrir comme ça une mosquée. Ici beaucoup de gens pensent que cet imam n'est pas venu avec des intentions pures », déplorent les manifestants.
Sur le sujet, Teaki Dupont Teikivaeoho, première élue UMP de Polynésie et conseillère régionale de Bretagne où elle réside actuellement, déclare : « Cette ‘mosquée’ se trouve dans un immeuble. C'est un simple local de bureau réaménagé en lieu de culte. La population a eu le sentiment d'être trahie. Si cette personne débarquée de banlieue parisienne pouvait tromper son monde en camouflant un lieu de culte et de conversion sous l'appellation ‘centre culturel musulman’, toutes les peurs sont permises. Nous sommes un peuple tolérant et ouvert mais qui a été colonisé il y a 140 ans. Si la religion chrétienne est très répandue et fait désormais partie de la culture polynésienne, ce n'est pas du tout le cas de l'islam ».
Aujourd'hui, Hishan El Barkani ne répond plus au téléphone, attendant l'avis favorable de sa demande, en vue de réorganiser ce lieu de culte, et ce, dans des conditions plus légales. "
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