" C’est l’un des paradoxes du réchauffement climatique. Pour supporter des étés toujours plus chauds, la climatisation est devenue aussi incontournable que le chauffage en hiver, au bureau comme à la maison. Mais plus la France s’équipe, plus elle contribue… à faire grimper le mercure planétaire ! En cause : les fluides frigorigènes de type HFC (hydrofluorocarbures) utilisés pour rafraîchir les locaux des entreprises, les hypermarchés ou les voitures. Ils ont un impact très négatif sur le réchauffement climatique. Et la France, en la matière, est l’un des plus mauvais élèves de l’Europe en termes d’émission par habitant.
Après le diesel, les HFC sont donc devenus la nouvelle cible du comité pour la fiscalité verte. Mis en place par la ministre de l’Ecologie pour verdir la fiscalité française, ce comité composé d’élus, de syndicalistes et d’associations examinera la semaine prochaine un projet d’avis visant à taxer la clim.
Tollé chez les professionnels
« Les émissions de gaz HFC issus des fluides frigorigènes ont triplé depuis dix ans, affirme l’eurodéputé écologiste Yannick Jadot, membre du comité. Le Parlement européen envisage d’ailleurs de réduire leur utilisation de 80% d’ici à 2030. » « Le coût environnemental des clim est énorme car ces appareils consomment beaucoup d’énergie et en cas de fuite provoquent des trous dans la couche d’ozone », souligne le porte-parole de France Nature Environnement, Benoît Hartmann.
Mais du côté des professionnels, c’est peu dire qu’on accueille froidement cette mesure. « Ce truc, c’est une usine à gaz, juste bonne à faire rentrer un peu d’argent dans les caisses de l’Etat, dénonce Philippe Roy, secrétaire général du Syndicat national des entreprises du froid. Et ça n’a aucun intérêt pour l’environnement car les HFC ne représentent que 3% de l’ensemble des gaz à effet de serre. »
Cette taxe pourrait s’appliquer, soit aux appareils de climatisation soit au fluide frigorigène lui-même. « L’objectif est bien de faire payer la pollution qu’ils émettent et ainsi d’inciter les industriels à développer des alternatives », souligne Matthieu Orphelin, de la Fondation Nicolas Hulot. « Mais ces gaz sont indispensables aux appareils réfrigérants, rétorque Philippe Roy. On a besoin du froid, dans l’alimentation, dans les hôpitaux, dans l’informatique. Il existe effectivement d’autres technologies mais il faudrait alors remplacer tous les appareils existants, ce qui serait extrêmement coûteux. Dans l’alimentaire, par exemple, le surcoût sera forcément impacté sur le prix des produits. »
D’après certaines estimations, le coût annuel de cette taxe pourrait atteindre 350 € par appareil pour un petit commerce et plus de 250 000 € pour un hypermarché. Certaines enseignes ont déjà pris les devants, comme Carrefour qui a équipé une trentaine de ses magasins de meubles frigorifiques utilisant un fluide à base de CO2 dont le pouvoir de réchauffement est bien moins élevé que le gaz HFC. "
Après le diesel, les HFC sont donc devenus la nouvelle cible du comité pour la fiscalité verte. Mis en place par la ministre de l’Ecologie pour verdir la fiscalité française, ce comité composé d’élus, de syndicalistes et d’associations examinera la semaine prochaine un projet d’avis visant à taxer la clim.
Tollé chez les professionnels
« Les émissions de gaz HFC issus des fluides frigorigènes ont triplé depuis dix ans, affirme l’eurodéputé écologiste Yannick Jadot, membre du comité. Le Parlement européen envisage d’ailleurs de réduire leur utilisation de 80% d’ici à 2030. » « Le coût environnemental des clim est énorme car ces appareils consomment beaucoup d’énergie et en cas de fuite provoquent des trous dans la couche d’ozone », souligne le porte-parole de France Nature Environnement, Benoît Hartmann.
Mais du côté des professionnels, c’est peu dire qu’on accueille froidement cette mesure. « Ce truc, c’est une usine à gaz, juste bonne à faire rentrer un peu d’argent dans les caisses de l’Etat, dénonce Philippe Roy, secrétaire général du Syndicat national des entreprises du froid. Et ça n’a aucun intérêt pour l’environnement car les HFC ne représentent que 3% de l’ensemble des gaz à effet de serre. »
Cette taxe pourrait s’appliquer, soit aux appareils de climatisation soit au fluide frigorigène lui-même. « L’objectif est bien de faire payer la pollution qu’ils émettent et ainsi d’inciter les industriels à développer des alternatives », souligne Matthieu Orphelin, de la Fondation Nicolas Hulot. « Mais ces gaz sont indispensables aux appareils réfrigérants, rétorque Philippe Roy. On a besoin du froid, dans l’alimentation, dans les hôpitaux, dans l’informatique. Il existe effectivement d’autres technologies mais il faudrait alors remplacer tous les appareils existants, ce qui serait extrêmement coûteux. Dans l’alimentaire, par exemple, le surcoût sera forcément impacté sur le prix des produits. »
D’après certaines estimations, le coût annuel de cette taxe pourrait atteindre 350 € par appareil pour un petit commerce et plus de 250 000 € pour un hypermarché. Certaines enseignes ont déjà pris les devants, comme Carrefour qui a équipé une trentaine de ses magasins de meubles frigorifiques utilisant un fluide à base de CO2 dont le pouvoir de réchauffement est bien moins élevé que le gaz HFC. "
Voilà comment on va régler le problème de la retraite !? Faire crever nos ancêtres en leur coupant la clim faute de moyens ?! Encore une grande idée ! En attendant ceux qui auront de l'argent pourront continuer à se servir de la clim tandis que les pauvres se contenteront d'un ventilateur ( et encore si on prouve pas que c'est nocif pour l'environnement ). On se fiche de la gueule du monde ! Si ce sont les sociétés qui ont installés ces produits en quoi le consommateur est-il fautif ? Pourquoi ce ne sont pas les entreprises qui proposent ce genre de clim qui sont taxées ? Encore une fois, la cible est mal choisie et ça sent l'arnaque à plein nez pour piquer du fric tranquillement. Tout bonnement scandaleux !
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