samedi 15 juin 2013

VALLS : DEUX POIDS, DEUX MESURES

Alors qu'aujourd'hui on parle d'une agression raciste sur des chinois, VALLS n'a pas manqué de déclarer que c'est un acte xénophobe qui sera sévèrement puni. Il n'y a pas si longtemps, le 19 mars, le RER D de Grigny était attaqués par une bande de jeunes voyous :

" Les cagoules et les capuches ont remplacé les chapeaux de cow-boy, mais c’est bien une attaque de train qui s’est déroulée samedi soir vers 22 heures sur la ligne D du RER en gare de Grigny. Au moins une vingtaine de jeunes ont pris d’assaut la rame, certains étant armés de bombes lacrymogènes, et s’en sont pris aux passagers.

Hier, une dizaine de plaintes avaient été déposées au commissariat de Juvisy, sur la trentaine de victimes présumées. 

Le procès de l’attaque du RER D renvoyé Ces dernières ont été délestées de leurs téléphones portables, argent, ordinateur…

« On rentrait de Paris pour aller à Evry, raconte un étudiant, agressé avec une de ses amies. En arrivant en gare de Grigny, on a entendu du bruit et vu beaucoup d’agitation sur les quais, raconte le jeune homme. Des gens couraient dans tous les sens. » Une panique vraisemblablement provoquée par les agresseurs qui venaient de revêtir leurs cagoules. Dès que le train a ouvert ses portes, l’un d’entre eux est monté et a tiré le signal d’alarme afin d’immobiliser la rame. Ensuite, tout est allé très vite. « C’était comme dans un film. Ils ont attaqué simultanément tous les wagons, poursuit l’une des victimes. Nous étions assis en bas, près de la porte. Deux personnes sont entrées, on ne voyait pas leurs visages. Ils sont allés vers nous deux, l’un d’eux portait une bombe lacrymogène. Il m’a dit donne moi tout ce que t’as et m’a empoigné par le col. »

Surpris, l’étudiant lui tend alors la vingtaine d’euros qu’il a sur lui. Les malfaiteurs s’en prennent ensuite à son amie, cherchant à lui voler son sac. « Ils voulaient aussi nos portables », se souvient-elle. Elle essaie de résister avec son compagnon qui reçoit alors un coup de poing avant d’être aspergé de gaz. « Ma tête a rebondi contre la paroi. J’avais le nez et les yeux qui piquaient. Ils sont repartis avec le sac. Après ça, tout le monde avait peur de sortir, on ne savait pas s’ils étaient partis ou pas. » Au total, la scène a duré moins de dix minutes.

Quand la police arrive, la bande a déjà détalé et s’est évaporée dans le quartier sensible de Grigny 2. « Ils s’en sont pris à tout le monde. Un vieil homme pleurait. Ils lui avaient volé ses clés et il ne savait pas où dormir. J’ai aussi vu une étudiante qui avait la main en sang. »

Après avoir pris une dizaine de dépositions, les policiers sont restés attendre le train suivant avec les victimes. « Dans le train, il y avait des agents de la SNCF, on est montés avec eux. Se faire braquer dans un RER, c’est fou! Surtout que là, il y avait du monde dans les wagons. Ça peut arriver n’importe où, n’importe quand… » conclut peu rassuré l’étudiant. "




Voilà où on en est aujourd'hui :

" C’est une double contrariété pour le parquet d’Evry qui souhaitait que les auteurs présumés de l’attaque du RER D en gare de Grigny le 16 mars soient jugés rapidement. Hier après-midi, le seul majeur du dossier ( Mohammed ) devait être jugé en comparution immédiate devant le tribunal correctionnel. 

Un des prévenus relâché sous contrôle judiciaireCoup de filet après l'attaque du RER DEN IMAGES. Coup de filet à Grigny après l'attaque du RERRER pris d’assaut : les passagers sous le choc Non seulement son procès a été renvoyé au 19 avril — une des victimes du dossier n’ayant pu être prévenue à temps de la tenue de l’audience — mais en plus, malgré la demande de mise en détention du substitut du procureur, le prévenu a été remis en liberté et placé sous contrôle judiciaire avec interdiction de paraître à Grigny, dans un moyen de transport ou un local de la SNCF, et obligation d’aller au lycée à l’heure!

L’enquête de personnalité révèle une immaturité

« Si vous êtes en retard en cours, cela pourra être considéré comme une violation de votre contrôle judiciaire, et vous pourrez être placé en détention », l’a prévenu le président du tribunal. Un peu plus tôt durant l’audience, le magistrat avait noté que l’élève, s’il n’avait pas de problème de discipline dans son établissement, cumulait 185 heures d’absence depuis la rentrée. « Je les ai justifiées dans mon carnet, mais j’ai perdu mon carnet », a lancé le prévenu. « Oui, mais quelles justifications ? », interroge le magistrat « Ben… mon réveil » a répondu benoîtement l’adolescent au visage poupin, dont l’immaturité a été relevée au cours de son enquête de personnalité. Il dit par exemple en avoir assez de voir sa mère triste, tout en reconnaissant que c’est à cause de ses « conneries ».

Agé de 18 ans, mais en paraissant à peine 15, il nie les faits, prétendant avoir été à un concert le soir du 16 mars. Il avait déjà été condamné le 16 décembre 2011 pour un vol aggravé. Tout comme les onze autres suspects, tous mineurs, de ce dossier, il ferait parti du groupe Mafia Grigny Danger (MGD), dont on peut trouver des vidéos sur les réseaux sociaux.

Onze mineurs mis en examen

Les onze mineurs ont eux été déférés et mis en examen hier pour vols avec violences en réunion dans un moyen de transports en commun et pour participation à un groupement formé en vue de la préparation de violences. L’un d’entre eux a été placé en centre éducatif fermé, les dix autres ont été placés en centre éducatif renforcé, en foyer ou dans leurs familles, mais en dehors du département de l’Essonne où ils ne doivent plus apparaître avant leur procès. Ils comparaîtront devant un tribunal pour enfants les 11 et 12 juin. "

Un exemple frappant de la sévérité de la justice... lorsqu’il s'agit de certains jeunes...



Pour VALLS il est plus facile de rejeter la faute sur les autres que de prendre des sanctions pour ces individus. La justice dans un seul sens, ça commence à bien faire Mr VALLS. Les Français voient clair dans votre jeu et au lieu d'apaiser les tensions entre les différentes communautés vous ne faites que les amplifier. Ce n'est pas en excusant les actes des jeunes des banlieues et en les laissant agir en toute impunité ou en évitant toute sanction, alors que dans le même temps toute agression contre des étrangers ou des gens d'origine étrangère sont qualifiés de " racistes ", que vous ferez régner la justice. Au contraire, on voit bien que la gauche a bien décidé de faire du parti pris...

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