vendredi 19 juillet 2013

GENS DU VOYAGE : APRES LEURS PASSAGES, ON CONSTATE LES DEGATS


MONTPELLIER


BEAUZELLE



" Un tas d’immondices, des lampadaires dégradés… L’un des futurs parkings de l’Oncopôle, avenue Irène Joliot-Curie, a été sérieusement ravagé ces derniers jours.

Un nettoyage sommaire, à l’occasion de la venue, lundi, à l’Oncopôle des ministres de la Santé et de la Recherche, avait permis de camoufler les dégâts… de loin mais, sur place, le site reste fortement délabré.

Il y a quelques jours, une cinquantaine de caravanes de gens du voyage avaient quitté les lieux. À leur départ, de nombreux dégâts ont été constatés. Certains lampadaires, destinés à éclairer le fond du parking des employés, ont été ouverts et les fils d’alimentation sectionnés. Dans les travées, des tessons de bouteilles mais aussi toute sorte d’objets jonchent le sol. Malgré le placement de blocs de béton destinés à empêcher toute intrusion, les lieux ont été investis et le mobilier urbain endommagé. Selon les estimations, le préjudice s’élèverait à une centaine de milliers d’euros pour la communauté urbaine du Grand Toulouse. "

TOULOUSE

" Yannick Lung, président de l’université Montesquieu-Bordeaux IV, a vu rouge, hier, quand il a découvert l’étendue des dégâts : tableaux électriques et prises arrachés dans des salles de cours installées dans des bâtiments en préfabriqué ; plafonds crevés, volets explosés, excréments sur le sol, etc. Il a immédiatement déposé une plainte et écrit au préfet pour dénoncer ces faits.

Depuis le 8 juillet, une cinquantaine de caravanes s’est installée sur les terrains de la faculté, avenue Léon-Duguit, à Pessac. Jusqu’alors, il n’y avait guère eu d’incidents. Des bornes d’incendie piratées, comme souvent pour récupérer l’eau à moindre frais et un candélabre brisé. Pour éviter que la situation n’empire, l’université a engagé une société de gardiennage afin de surveiller le site.

Cela n’a pas suffi. La plainte et la lettre au préfet ont, en revanche, déclenché l’intervention immédiate de la force publique et donc des policiers du commissariat de Pessac.

Hier, en début d’après-midi, plusieurs unités de la brigade anti-criminalité, de l’unité d’ordre public et du commissariat de Pessac sont intervenues sur le campus dans le cadre du flagrant délit de vol d’énergie. Si quelques véhicules s’étaient volatilisés au petit matin, d’autres étaient encore branchés sur les boîtiers électriques du domaine universitaire.

Deux couples, propriétaires de caravanes, ont été interpellés et placés en garde à vue. Devant les policiers du Groupe d’appui judiciaire, ils ont reconnu le vol mais nié être les auteurs des dégradations. Le parquet de Bordeaux, qui a suivi de très près le dossier, devrait leur notifier une convocation en justice par procès-verbal.

L’addition s’annonce lourde. Le préjudice est estimé par le président de l’université à 24 000 euros. Dont 17 000 euros de dégâts pour la seule nuit de mercredi à jeudi, commis à l’intérieur de six préfabriqués. "

BORDEAUX




" Il y a quinze jours, Jean-Pierre Fondrille, maire de Neaufles-Saint-Martin, a constaté la présence de nombreuses caravanes sur les terrains de foot de sa commune. Dans un premier temps, des responsables de la communauté se sont présentés en mairie pour demander l’ouverture d’un point d’eau potable. Requête que la mairie n’a pas accordée. Devant ce refus, quelques menaces ont été lancées, avant que les représentants de la communauté évoquent la possibilité de régler, à leur charge, les frais d’eau, d’électricité et de retrait des ordures. « J’ai refusé de signer cette convention, qui pour moi, cautionne leur présence » confie le maire. « Suite à mes mails, la préfecture a procédé à un contrôle d’identité des personnes présentes sur le terrain et a listé les véhicules stationnés » ajoute Jean-Pierre Fondrille. La mairie sera confrontée à un nouvel obstacle quand la communauté refusera de régler le montant des frais. « Devant ce refus, la gendarmerie leur indiquera qu’une plainte pour occupation illicite a été déposée » explique-t-il. En l’absence de signature d’une quelconque convention, la communauté menace de rester le maximum « autorisé », autrement dit, 21 jours.
Après avoir échangé avec la sous-préfète, le maire de Neaufles, décide finalement de suivre ses conseils et de signer une convention avec les responsables de la communauté pour s’assurer de leur départ dans les jours suivants. Les gens du voyage se sont engagés à libérer le terrain et nettoyer le parc nature le dimanche, engagements honorés. Malgré le respect des promesses, l’état des terrains et des alentours s’est avéré déplorable. « Les ornières sur la pelouse, les vestiaires laissés dans un état désastreux, les structures des buts tordus, les filets abîmés » Jean-Pierre Fondrille n’a pu que constater l’état de ses structures après le départ de la cohorte de caravanes. « La saison de foot reprend dans un mois, ça va venir vite et vu l’état des terrains, la reprise va être compliquée » conclut-il. "

NEAUFLES-SAINT-MARTIN

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