" Payés à quoi faire ? RIEN ! Ramasser le pognon public, c'est déjà juste ce qu'ils peuvent arriver à faire.
Il y a quelques années, le très savant Claude Allègre se faisait conspuer par les bobos-gauchos car, à propos de l’éducation Nationale, il osait prétendre " dégraisser le mammouth ". C’était une judicieuse mesure d’économie. Mais mettre un coup de pied dans la fourmilière coûte en général très cher à l’auteur du coup de pied en question.
Au sujet de cette chronique, on peut commencer par parler chiffres ou gros sous, si vous préférez. Un ministre (et son ministère) coûte 20 millions d’Euros par an à l’État (c’est à dire pour nos impôts). Il suffit d’ajouter à cela les quelques 500 collaborateurs ministériels pour s’apercevoir que nous ne sommes pas sortis des ronces. Qui sont ces ministres SDF (Sans Dossier Fixe) ? Je vais en citer quelques uns mais leur nom ne vous dira rien du tout...
C'est normal, puisqu’ils ne foutent rien et ne servent à rien ! Je fais les présentations :
Hélène CONWAY-MOURET :
Ministre chargée des Français de l’étranger. La cinquantaine, cette gentille blonde a passé 25 ans de sa vie en Irlande. Elle est censée s’occuper de l’Assemblée des Français de l’étranger qui se réunit 2 fois par an. Incroyable ? Vous pouvez vérifier.
Après Hélène, deux autres championnes qu'il est impossible de dissocier :
Michèle DELAUNAY :
C’est la Ministre chargée des personnes âgées et de l’autonomie. Comme il existe déjà un Ministère des Affaires Sociales, ça fait doublon. Donc elle ne fiche rien. En fait, c’est encore plus croustillant : elle s’occupe du handicap avant 60 ans alors qu’une autre ministre, Marie-Arlette CARLOTTI s’occupe du handicap après 60 ans. Ca ne vous fait pas rire, cette histoire ? Comme ça me chauffe un peu les oreilles ) je vous donne le reste de ces fantoches en vrac :
Guillaume GAROT :
Ministre de l’agro-alimentaire. Vous ne savez pas ce que c’est ? Lui non plus !
Sylvia PINEL :
Une quadra super jolie en plus ! Ministre du Tourisme. Elle teste les palaces, les restaurants, les yachts, tout ça…
François LAMY :
Ministre de l’égalité ses territoires. Que veux-tu que je te dise ? Je ne comprends même pas la définition ! Il y aurait des territoires qui ne seraient pas égaux aux pays de l’Égalité et de l’égalité des chances ?
Kader ARIF :
On sent l’origine Scandinave. Alors lui, peu féru d’histoire de France, il en fait de belles. Ainsi (alors que c’est juste ce qu’il a à faire), il a oublié de représenter le gouvernement aux obsèques de Roland de la Poype, qui était un pilote de chasse Français, as de la glorieuse escadrille " Normandie-Niemen ". Les Américains et surtout les Russes ont très moyennement apprécié. Mais Kader ne ferait pas ce genre d’erreur s’il agissait de l’histoire de l’Algérie. Il est ministre des anciens combattants sans avoir fait un quelconque service militaire, tout va bien.
George PAU-LANGEVIN :
Ne vous trompez pas, c’est une femme au prénom Antillais. Sur sa carte de visite, Ministre de la Réussite Éducative. Il vaut mieux se munir d’un dictionnaire avisé style Littré pour savoir de quoi on parle. Quant à la réussite éducative, il vaut mieux parler d’autre chose, justement.
Thierry REPENTIN :
Alors lui, ce n’est pas une carte de visite qu’il lui faut, c’est un carnet à spirales. Jugez un peu : "Ministre de l’Emploi, de la Formation Professionnelle, du Dialogue Social, et de l’Apprentissage". J’ajouterais bien "Et autres lieux se découvrant à marée basse" mais je n’ose pas. De plus, il y a déjà un ministère du Travail, non ? Qu’est-ce qu’il fout là au milieu, le Thierry Machin ?
Yamina BENGUIGUI :
Ministre de la Francophonie, c’est-à-dire de toutes les soirées et cocktails entre Saint-Germain et le 7e, là où on a le plus de chances de croiser Nicolas Bedos. Yamina parle du bled et le comble, c’est qu’ils l’écoutent.
Pascal CANFIN :
Ministre chargé du développement. Oui ? Du développement de quoi, siouplait ? On pourrait lui attribuer un joug pour l’associer au célèbre Ministre du Redressement Productif ? "
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