" La ville de Tulle, dont François Hollande a été le maire pendant sept ans, bénéficie de généreuses subventions depuis son élection à la présidence de la République.
François Hollande ne renie rien de ses racines en Corrèze. Bien au contraire. Le Président est toujours prêt à donner un coup de pouce au département et à sa ville de Tulle, dont il a été le maire de 2001 à 2008. Celle-ci bénéficie de généreuses subventions depuis son élection à la présidence de la République.
Des subventions en pagaille
Mercredi dernier, avec son conseiller spécial Bernard Combes qui l'a remplacé à la mairie de Tulle, François Hollande a encore fait le tour des dossiers corréziens, notamment celui des accordéons Maugein, une manufacture en difficulté avec une vingtaine d'emplois menacés. "De quoi as-tu besoin ?", lui a aussitôt demandé le Président, toujours prêt à aider sa ville.
De fait, de nombreuses subventions ont été accordées par différents ministères à la ville de Tulle. 3.300.000 euros pour le clocher de la cathédrale, 3 millions d'euros encore pour l'hôpital, 500.000 euros pour rénover l'habitat et un chèque de 200.000 euros de Matignon pour le parvis du nouveau cinéma. Sans parler du maintien du tribunal de grande instance.
12 millions d'euros au Conseil général
"François Hollande est le Père Noël de Tulle", ironise le conseiller général UMP, Frédéric Soullier. "C'est une pratique de clientélisme que nous voyons poindre depuis deux ans", ajoute-t-il. "Non, aucun favoritisme, juste un accompagnement discret", répond le Tulliste Bernard Combes. "À Tulle, on n'est pas arrosés, nous sommes humidifiés. Un léger arrosage qui vient, grâce au président de la République, de manière tout à fait républicaine", poursuit-il.
Ultime cadeau de fin d'année : une subvention exceptionnelle de 12 millions d'euros accordée au Conseil général pour soulager la dette du département. Et en prime, les portes de l’Élysée ouvertes aux Corréziens pour une dégustation de truffes la semaine dernière, arrosée de l'eau minérale de Treignac, toujours servie à la table présidentielle. "
Et il nous l'a met encore profond !
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