mercredi 7 août 2013

DES MULTIRECIDIVISTES ROMS ARRETES

" Trois hommes accusés du vol d'une bijouterie de Cambrai dans lequel la propriétaire, veuve depuis un précédent braquage, avait été blessée ont été interpellés et deux ont été mis en examen lundi. L'un d'entre eux, âgé de 24 ans et considéré comme le principal agresseur, l'a été pour tentative de meurtre "précédé, accompagné ou suivi d'un crime", "une qualification qui correspond à ce que (la bijoutière) a indiqué avoir vécu", a souligné le procureur de la ville du Nord, Eric Vaillant. 

Il est également poursuivi pour association de malfaiteurs, vol en bande organisée avec arme et violences avec arme -commises contre une cliente du commerce. 

Le deuxième, âgé de 20 ans, soupçonné d'être le chauffeur, a été mis en examen pour vol en bande organisée avec arme. 

Le troisième homme interpellé, arrêté très tôt lundi matin dans la banlieue de Bruxelles, suite à l'interpellation des deux autres suspects jeudi 1er août en début de soirée à Châtillon, dans les Hauts-de-Seine, doit encore être extradé vers la France. Il est âgé de 28 ans. 

Trois mis en examen connus pour des faits de vols dans toute la France
C'est la garde à vue des deux hommes arrêtés en France qui a mené au troisième, qui est le frère d'un des deux premiers suspects. 

Ces trois membres de la communauté Rom de Roumanie sont connus sous plusieurs identités pour des faits de vols commis dans toute la France, qu'ils écumaient pour certains d'entre eux depuis une dizaine d'années. 

Le plus jeune des trois a été arrêté par les services de police à 31 reprises depuis 2005, pour des faits commis en région parisienne, mais aussi à Marseille, Aubagne, en Bourgogne, à Orléans ou encore à Lens. 

Une enquête complexe
La police judiciaire avait effectué une centaine de prélèvements ADN dans la boutique, sur la victime, et dans un véhicule retrouvé aux abords de la bijouterie et présumé appartenant aux braqueurs. Les policiers sont rapidement tombés sur des profils ADN enregistrés, mais les multiples identités correspondantes ont rendu difficile la localisation des auteurs, a expliqué une source proche du dossier. C'est l'enquête de voisinage, notamment sur l'acquisition du véhicule, qui a mis les enquêteurs sur la voie, a précisé cette source. 

Le procureur a salué "l'excellent travail de la police judiciaire". 

L'enquête se poursuit pour retrouver un quatrième malfaiteur. 

Pour le meurtre du mari de la bijoutière, remontant à 2011, trois jeunes gens du nord de la France avaient été condamnés en mars à des peines de 7 à 20 ans de prison. "

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