jeudi 31 octobre 2013

MARINE LEPEN ATTAQUEE POUR DES PROPOS POLEMIQUES SUR LES OTAGES LIBERES

" La présidente du Front national Marine Le Pen est revenue jeudi sur ses propos critiques contre les images du retour des quatre d'Arlit, en plaidant la "maladresse" alors qu'elle voulait, assure-t-elle, dénoncer une "instrumentalisation" des otages.

"Manifestement, je me suis exprimée de manière maladroite puisqu'il ne s'agissait en aucun cas dans mon esprit, d'émettre la moindre critique à l'égard des otages", a-t-elle expliqué sur RTL. "Donc tout à fait évidemment je me réjouis de la libération".

Un peu plus tôt, sur Europe 1, la présidente du Front national avait parlé de "malaise" ressenti devant les images du retour des quatre hommes libérés mardi, évoquant leurs habits, leurs barbes, leur chèches.
Des commentaires qui ont suscité de nombreuses réactions indignéees ou ironiques sur les réseaux sociaux.
Elle a ensuite réagi par un communiqué, s'efforçant d'expliquer qu'elle avait dans son viseur "l'instrumentalisation politique des libérations d'otages par les gouvernements".

"Les images livrées en pâture d'otages encore affublés des symboles de leur détention, manifestement encore sous le choc d'une détention longue et pénible, tirés devant les caméras de télévision par la manche par le ministre des Affaires étrangères, ont indubitablement laissé aux Français un sentiment de malaise", a assuré l'eurodéputée.

"Il faut rompre avec ce qui est devenu une tradition française profondément malsaine d'instrumentalisation politique des libérations d'otages. Elles ne sont ni des meetings électoraux ni des émissions de téléréalité", tance-t-elle. "Il serait bon que nos dirigeants s'en souviennent".

Sur RTL, elle a encore plaidé : "J'ai exprimé le sentiment qu'avait été celui d'un certain nombre de journalistes, aussi ne soyons pas hypocrites, et d'observateurs, parce que les images rompaient avec le cérémonial traditionnel qui est celui en général des libérations d'otages".

Elle a pointé un "refus de prise de parole à côté du président de la République", un "otage avec ce chèche qui lui cachait le visage".

"Mon objectif n'était pas du tout de créer une polémique, encore moins je le répète d'émettre une critique à leur égard", a assuré l'eurodéputée frontiste. "


Quand aux indignés du PS et aux journalistes prêts à sauter sur tous les propos FN, pourquoi ne pas avoir fait d'interview des otages eux-mêmes ? Fallait-il les briefer avant, au sujet de la rançon par exemple ou sur leurs conditions de détentions ? N'oublions pas que les terroristes ne sont pas des enfants de cœur et que beaucoup d'otages ont payés de leur vie leur incarcération. Quand aux conditions de vie, je doute que la convention de Genève soit appliquée.

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