La cour d'appel de Toulouse a relaxé aujourd'hui Houria Bouteldja qui était poursuivie pour injure raciale. L'ancienne porte-parole du Parti des indigènes de la République avait été assignée en justice par l'Agrif (Alliance générale contre le racisme et pour le respect de l'identité française et chrétienne) après avoir employé en 2007 le terme "souchiens" pour désigner les Français "de souche".
Malgré les réquisitions du parquet général qui, lors du procès du 15 octobre dernier, avait demandé une peine d'amende "d'avertissement" contre la jeune femme, les juges de la cour d'appel ont confirmé le jugement de relaxe prononcé en première instance, le 25 janvier 2012, par le tribunal correctionnel de Toulouse.
Le 21 juin 2007, lors de l'émission "Ce soir ou jamais" sur France 3, Houria Bouteldja avait utilisé le néologisme "souchiens" pour désigner les Français "de souche", les "blancs". Après ces déclarations qui avaient été vivement critiquées à l'époque, notamment par Brice Hortefeux, alors ministre de l'Immigration et de l'Identité nationale, l'Agrif avait déposé une première plainte qui n'avait pas été suivie par le parquet. L'association avait déposé une nouvelle plainte avec constitution de partie civile en février 2008.
A l'énoncé de l'arrêt de la cour d'appel, Bernard Antony, président de l'Agrif, ancien conseiller régional de Midi-Pyrénées et ancien député européen Front national, a fait part de sa "profonde indignation".
Et oui, le racisme en France n'existe que dans un sens !
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