" La couverture de « Minute » contre Taubira fait « vomir » le PS.
Vraiment…. ?
Elle fait peut-être rire Christiane Taubira (à gauche sur la photo) et David Miege (à droite sur la photo), qui ont peut-être – le futur nous le dira, organisé à la demande du PS une opération de diversion.
Voici la page 2 de Minute :
Ci dessous, quelques raisons qui laissent supposer qu’il s’est agi d’une opération d’enfumage. Ce sont les préceptes de deux théoriciens de la subversion : Saül Alinsky, agitateur professionnel et maître à penser de Barack Obama, et Noam Chomsky, dont voici en 10 points la stratégie de manipulation des masses (selon actuwiki.fr).
1/ La stratégie de la distraction
« Élément primordial du contrôle social, la stratégie de la diversion consiste à détourner l’attention du public des problèmes importants et des mutations décidées par les élites politiques et économiques, grâce à un déluge continuel de distractions et d’informations insignifiantes. La stratégie de la diversion est également indispensable pour empêcher le public de s’intéresser aux connaissances essentielles, dans les domaines de la science, de l’économie, de la psychologie, de la neurobiologie, et de la cybernétique. « Garder l’attention du public distraite, loin des véritables problèmes sociaux, captivée par des sujets sans importance réelle. Garder le public occupé, occupé, occupé, sans aucun temps pour penser ; de retour à la ferme avec les autres animaux. » (Armes silencieuses pour guerres tranquilles- Noam Chomsky)
—> Les problèmes importants, nous les connaissons. La grogne monte. La note de la France vient d’être dégradée. Les bonnets rouges sont dans les rues, et les préfets sont très inquiets. Les radars brûlent. Et la cote de confiance de François Hollande est tombée à 15% : il fallait trouver une distraction.
2/ Créer des problèmes, puis offrir des solutions
« Cette méthode est aussi appelée « problème-réaction-solution ». On crée d’abord un problème, une « situation » prévue pour susciter une certaine réaction du public, afin que celui-ci soit lui-même demandeur des mesures qu’on souhaite lui faire accepter. »
—> Vous avez remarqué à quelle vitesse les médias ont fait feu de tous bois et ont fabriqué une histoire à partir de rien. Lorsque dans la foule, un Français hurlait « Casse-toi pauvre con » à Nicolas Sarkozy, ils se sont joints à la curée, et je n’ai pas souvenir d’avoir lu les donneurs de leçons exiger que la présidence soit drapée du respect qu’exige Christiane Taubira eu égard à sa fonction. Ainsi donc l’insulte de guenon aurait servi de prétexte à créer le problème – ce qui explique le retard au démarrage – le temps pour organiser l’opération – observé dans cette « affaire ».
3/ La stratégie de la dégradation
« Pour faire accepter une mesure inacceptable, il suffit de l’appliquer progressivement, en « dégradé », sur une durée de 10 ans. »
4/ La stratégie du différé
« Une autre façon de faire accepter une décision impopulaire est de la présenter comme « douloureuse mais nécessaire », en obtenant l’accord du public dans le présent pour une application dans le futur. Il est toujours plus facile d’accepter un sacrifice futur qu’un sacrifice immédiat. D’abord parce que l’effort n’est pas à fournir tout de suite. Ensuite parce que le public a toujours tendance à espérer naïvement que « tout ira mieux demain » et que le sacrifice demandé pourra être évité. Enfin, cela laisse du temps au public pour s’habituer à l’idée du changement et l’accepter avec résignation lorsque le moment sera venu. »
5/ S’adresser au public comme à des enfants en bas-âge
«Si on s’adresse à une personne comme si elle était âgée de 12 ans, alors, en raison de la suggestibilité, elle aura, avec une certaine probabilité, une réponse ou une réaction aussi dénuée de sens critique que celle d’une personne de 12 ans». (Armes silencieuses pour guerres tranquilles)
6/ Faire appel à l’émotionnel plutôt qu’à la réflexion
« Faire appel à l’émotionnel est une technique classique pour court-circuiter l’analyse rationnelle, et donc le sens critique des individus. De plus, l’utilisation du registre émotionnel permet d’ouvrir la porte d’accès à l’inconscient pour y implanter des idées, des désirs, des peurs, des pulsions, ou des comportements… »
—> Le racisme était le sujet idéal pour ralier l’ensemble de la population à l’idée que le gouvernement est victime d’un acharnement des « xénophobes ».
7/ Maintenir le public dans l’ignorance et la bêtise
«La qualité de l’éducation donnée aux classes inférieures doit être la plus pauvre, de telle sorte que le fossé de l’ignorance qui isole les classes inférieures des classes supérieures soit et demeure incompréhensible par les classes inférieures ». (Armes silencieuses pour guerres tranquilles)
8/ Encourager le public à se complaire dans la médiocrité
« Encourager le public à trouver « cool » le fait d’être bête, vulgaire, et inculte… »
9/ Remplacer la révolte par la culpabilité
« Faire croire à l’individu qu’il est seul responsable de son malheur, à cause de l’insuffisance de son intelligence, de ses capacités, ou de ses efforts.
Ainsi, au lieu de se révolter contre le système économique, l’individu s’auto-dévalue et culpabilise, ce qui engendre un état dépressif dont l’un des effets est l’inhibition de l’action. Et sans action, pas de révolution … »
10/ Connaître les individus mieux qu’ils ne se connaissent eux-mêmes
« Au cours des 50 dernières années, les progrès fulgurants de la science ont creusé un fossé croissant entre les connaissances du public et celles détenues et utilisées par les élites dirigeantes. Grâce à la biologie, la neurobiologie, et la psychologie appliquée, le « système » est parvenu à une connaissance avancée de l’être humain, à la fois physiquement et psychologiquement. Le système en est arrivé à mieux connaître l’individu moyen que celui-ci ne se connaît lui-même. Cela signifie que dans la majorité des cas, le système détient un plus grand contrôle et un plus grand pouvoir sur les individus que les individus eux-mêmes. »
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