dimanche 21 avril 2013

LETTRE OUVERTE : Droit de vote aux étrangers


arriver à ses fins mais hostile à cette dernière, finalement unie autour de “ valeurs ”qui ne sont pas 
celles de notre conception chrétienne de la liberté, de la dignité et du respect de la personne humaine et de la distinction des pouvoirs. Des “ valeurs ”qui ne sont pas, il faut insister, les valeurs universelles léguées par notre civilisation gréco-romaine et chrétienne, celle de nos trois racines : Athènes, Rome et Jérusalem. Mais ne soyons pas naïfs. Il n’y a pas qu’une attitude angélique dans cette démarche politicienne. 
Cette dernière découle, en fait, d’un calcul cynique élaboré par des cercles de réflexion partisans, celui de refonder le socle électoral - aujourd’hui amputé après la défection des classes populaires et notamment de la classe ouvrière - sur lequel ils comptent s’appuyer à l’avenir. C’est la raison, d’ailleurs, pour laquelle ils sont si pressés et voudraient que cette affaire soit réglée avant les prochaines élections municipales de 2014. Mais il s’agit d’un calcul à courte vue, inconscient et, de plus, inconséquent qui se retournerait à terme non seulement contre ces apprentis-sorciers qui n’hésitent pas à maltraiter notre identité pour des raisons bassement électorales, mais ce qui est plus grave contre la France. Il suffit, en effet, de regarder l’attitude incompréhensible des Tunisiens vivant dans notre pays qui ont voté majoritairement pour les islamistes en octobre 2011 pour élire la nouvelle assemblée chargée d’élaborer la nouvelle constitution tunisienne.
Il suffit d’écouter certains responsables religieux musulmans, sur notre propre sol, qui ne sont 
d’ailleurs nullement inquiétés par les pouvoirs publics: "Dans l’islam la notion de citoyenneté n’existe pas, mais celle de communauté est très importante, car reconnaître une communauté, c’est reconnaître les lois qui la régissent. Nous travaillons à ce que la notion de communauté soit reconnue par la République. Alors, nous pourrons constituer une communauté islamique, appuyée sur les lois que nous avons en commun avec la République, et ensuite appliquer nos propres lois à notre communauté". Ou encore : “ l’assimilation suppose que les populations islamiques se fondent à terme dans la population. Ceci est exclu car cela signifie l’abandon de la loi islamique (…) Il n’y aura pas de dérogation à cette règle.” Le message est clair. Il suffit encore de suivre l’actualité pour constater chaque jour cette surenchère inacceptable que nos gouvernants refusent pourtant de condamner avec très récemment cette école de Montargis qui annule la participation du Père Noël aux festivités traditionnelles pour ne pas offenser certains. Ou encore, la demande de suppression formulée par des familles musulmanes d’une mousse au chocolat dont la gélatine comprend de la graisse de porc! En adoptant une telle mesure, à un moment où l’intégration ne fonctionne plus sous l’effet du nombre, il n’est pas difficile de comprendre, si on se donne la peine de réfléchir, que des groupes de pression se mettront inévitablement en place pour chercher à imposer encore plus leurs revendications. Comment ne pas comprendre que nos valeurs, nos principes de vie, nos relations seront profondément affectées si des millions d’étrangers originaires d’Afrique et du Maghreb ont leur mot à dire sur la vie quotidienne de la cité ? Comment ne pas comprendre que c’est ouvrir un boulevard aux partisans du communautarisme, qui plus est un communautarisme agressif et vindicatif ?
Certains, à ranger dans la catégories des naïfs, (les “ idiots utiles ”comme disait Lénine) veulent 
relativiser les conséquences de cette mesure car ils considèrent qu’accorder le droit de vote aux 
étrangers non européens c’est leur permettre de s’intéresser à la vie de la cité, de s’y investir, et donc de s’intégrer à la société française. Ils indiquent, par ailleurs, que finalement les étrangers non européens réagiront de la même façon que les citoyens de l’Union européenne dont seulement 12 % d’entre eux participent aux élections locales en France.  Eh bien, ils ont doublement tort. Tout d’abord, c’est l’islam qui régit la vie quotidienne du musulman et donc accorder ce droit de vote et d’éligibilité ne facilitera pas son intégration à la société française, bien au contraire, car c’est lui permettre d’affirmer encore plus sa spécificité très différente de celle du chrétien laïc et, en outre, lui donner du pouvoir. Ensuite, c’est précisément parce qu’il est très différent du citoyen européen qu’il ne négligera pas ce droit qui lui aura été accordé pour essayer de changer les fondements de notre société à son profit. Et il profitera d’autant plus de cette aubaine qu’il n’était pas demandeur.Si nos responsables politiques s’entêtent à vouloir imposer ce droit de vote aux étrangers extraeuropéens (ce n’est d’ailleurs pas seulement un droit de vote mais également un droit d’éligibilité), ils seraient bien inspirés de demander au peuple de se prononcer. L’une des tâches nobles du politique est de maintenir et entretenir l’unité de la Nation et il serait donc temps de cesser d’accepter cette multitude d’accommodements sans fin dits “ raisonnables ” imposés en fait à la société française alors que c’est à celui qui est accueilli de s’adapter à sa nouvelle vie et non pas à celui qui le reçoit. Car en acceptant ces dérives, nos responsables politiques encouragent la surenchère avec des revendications inacceptables et insupportables. Cette attitude met d’ailleurs en évidence le vrai problème auquel la France est confrontée aujourd’hui. Cette immigration non européenne, massive, non contrôlée, porte en elle, par sa culture différente de la nôtre et façonnée par l’islam, les germes d’une radicalisation des rapports entre les communautés instituées de fait par leur volonté d’affirmer leur différence et leur refus d’intégrer la société nationale. Et tant que les musulmans n’auront pas entamé un processus de sécularisation de leur religion, il en sera ainsi.“ En politique, il faut envisager, non pas le mieux, mais le pire, pour que ce pire ne se produise pas, pour que l’on se donne les moyens de le combattre ” (Julien Freund). Car il faut que la société montre un minimum de cohérence interne pour qu’elle puisse fonctionner en faisant preuve d’unité. Alors, à l’instar de ces parlementaires et de ces intellectuels qui souhaitent lancer leur campagne, il faut que les citoyens se mobilisent, eux aussi, et fassent campagne pour refuser que ce sujet soit monopolisé et confisqué par quelques-uns et pour obtenir un référendum, seule voie légitime car il s’agit de l’avenir de leur société. C’est leur droit le plus strict. Au besoin, il faudra l’exiger.

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