mercredi 18 septembre 2013

FARID MOUSSAYD VOLE ET AGRESSE UNE FEMME DE 75 ANS

" Retour à la case prison pour Farid Moussayd. Hier, au tribunal correctionnel d’Avignon, ce Sorguais de 37 ans a été reconnu coupable d’un vol à l’arraché. Et condamné à 18 mois de prison dont les deux tiers sont assortis d’un sursis avec mise à l’épreuve pendant trois ans.

Agressée après un passage au distributeur de billets
Le 14 août dernier, une femme de 75 ans retire 350€ à un distributeur de billets, dans le centre-ville de Sorgues. Elle ne remarque pas qu’un individu l’observe avec insistance. La retraitée place l’argent dans son sac à dos et commence à marcher. Moment choisi par l’agresseur qui fond sur sa proie. Il lui arrache le sac et repart aussi vite. Mais sa course est coupée nette par des employés du service des espaces verts de la mairie. Les fonctionnaires réussissent à immobiliser Farid Moussayd jusqu’à l’arrivée des forces de l’ordre.

Pris la main dans le sac, le Sorguais ne peut que reconnaître les faits. Il s’en explique. « J’ai trop bu ce jour-là… J’ai pris six canettes et j’ai mélangé avec des cachets. J’ai pété les plombs ».

« De 1996 à 2004, votre parcours judiciaire est émaillé par de nombreux délits marqués par de la violence », observe Jean-Élie de Romefort, président du tribunal correctionnel. Son vieux survêtement de sport sur le dos, le crâne rase, la main droite bandée et les yeux quelque peu exhorbités, Farid Moussayd rerejette la faute sur son traitement psychiatrique.

Lui qui a connu autant de foyers qu’il n’a essayé de drogues cherche désespérément du regard sa curatrice. « Sa consommation de produits stupéfiants lui a complètement détraqué le cerveau », avance M e Patrice Ferraiuolo, conseil du prévenu.

« Le plus inquiétant, c’est sa personnalité », développe Gwenaelle Le Flao, vice-procureur de la République, en s’appuyant sur le rapport rendu par l’expert psychiatre. Une vice-procureur qui s’était montrée plus sévère que le tribunal dans ses réquisitions. Elle a sollicité deux ans de prison dont une année assortie du sursis et d’une mise a l’épreuve de trois années. "

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