Comme promis, un article sur les écoles coraniques en France.
" L’enquête à laquelle s’est livré Serge S. est effrayante. Pourtant, elle ne surprendra que ceux qui ne veulent pas entendre :
Lorsque la porte s’ouvra sur
l’antichambre de la salle de prière, je ne savais pas très bien où tout
cela allait me mener, mais l’impression que j’ai ressenti m’était
inconnue. J’ai pourtant vu pas mal de choses et je ne me laisse
généralement pas facilement surprendre…
C’est au début du mois de septembre que
Mathieu me parla de ce rapport, ce mystérieux et inquiétant rapport, ce
terrible et consternant rapport des Renseignements Généraux : il y
aurait plus de 600 enfants en France qui, en âge d’être scolarisés,
suivent un enseignement dans une madrasa clandestine. L’effroi me gagna
quand j’appris que ce chiffre, déjà sous-évalué à l’époque, datait de
2006 !
Une madrasa clandestine est un lieu de
mort. Mort de l’esprit, mort de l’âme, mort de l’intelligence, mort de
la conscience, mort de la raison.
Une madrasa clandestine n’est pas une
école musulmane au sens des écoles confessionnelles privées, c’est un
endroit échappant à tout contrôle extérieur, et qui n’a pour seul et
unique programme scolaire, un livre aux enseignements galvaudés et détournés pour insuffler la haine la plus profonde de l’autre.
Les cibles, clairement identifiées, sont
des esprits jeunes, malléables, corvéables, dont le seul effort qui
leurs est demandé est d’apprendre par cœur, encore et encore, des
versets sans génie, écrits par un berger inculte, plagiant et déformant à
volonté ce que l’humanité avait produit de meilleur en matière de
spiritualité, la culture judéo-chrétienne monothéiste.
Fort de ma raison, jamais je n’aurais
cru, mètre après mètre, pas après pas, remonter le couloir du temps. Le
temps, celui qui forge l’humanité. Pourquoi suis-je en train de
ressentir cette sensation contre nature d’aller à l’encontre de sa
vague, de son courant.
J’avais pris soin de me fondre dans le
paysage. Ma barbe, si typiquement méditerranéenne, n’avait rien à envier
à celle de mes voisins, et finissait de donner de la crédibilité au
personnage que je m’étais forgé.
En trainant vers la porte de
Clignancourt, dans un café berbère, je rencontrais R. autour d’un thé à
la menthe. Dans un climat de convivialité orientale, nous échangeâmes
alors de multiples vues sur tout et n’importe quoi, la politique, la
religion. Immédiatement, R. m’accueillit d’un grand sourire, m’enivrant
de paroles de paix et de bénédiction, un voile mystique et protecteur
tentait de m’envelopper de son côté moelleux.
Elle tenait une place centrale dans la
vie de R. et de ses amis. Elle dictait la plupart de leurs actes et de
leurs pensées, elle s’immisçait dans tous les aspects de leur vie
quotidienne, du plus intime au plus général. C’était à la fois leur
mère, leur femme et leur maitresse.
Petit à petit je pénétrais l’intimité de
ce cercle, en distillant mon propre rapport supposé à la femme
convoitée. J’avouais mon ignorance sur des aspects pourtant basique de
la foi musulmane, et, très vite, on m’identifia à un musulman perdu qui
recherche ses racines dans la foi religieuse.
A partir de ce moment tous firent assaut
d’attention pour avoir l’honneur de me ramener dans le chemin d’Allah,
les uns me citant versets et hadith adéquats, les autres puisant dans
les exemples, qui se voulaient évident, de la vie quotidienne, la preuve
de la bonté et de la miséricorde d’Allah et de son prophète Mohamed.
Très vite ils entreprirent de dresser de
moi un portrait global, état civil, famille, origine, situation
matrimoniale, enfants. Il s’agissait aussi de connaitre mes buts, mes
aspirations, mon plan de carrière en quelques sortes, dans le service
d’Allah.
Je ressentis très vite l’impression de passer un entretien d’embauche.
Je ne mis pas trop de temps à comprendre
quel était le poste à pourvoir : un poste à la rémunération hors norme,
la compassion et l’amour d’Allah qui me choisira comme un de ses fidèles
serviteurs… pour peu que je me plie à ses exigences.
Et il se trouve que mes nouveaux
camarades connaissaient fort bien les personnes par qui Allah, dans sa
grande sagesse, transmettait les messages qu’il destine à chacun. Il ne
tenait qu’à moi d’aller vers eux en confiance, car on m’assurait que
c’était des gens à la grande sagesse. A ce stade, et bien que je sois
envahi d’images inquiétantes et persistantes, j’acceptais de les suivre
afin de voir si j’avais une chance de trouver ce que je venais chercher.
Je me dirigeais pieds nus dans un couloir ou mes « guides » m’ouvraient la voie, pour voir ces nouveaux Gabriel.
Je me doutais que j’allais devoir subir un moment de tentative d’endoctrinement hors norme, je me voyais prêcheur, ou kamikaze, je me voyais haranguer ou exploser, mais c’était sans compter le formidable sens de l’organisation et la parfaite maitrise des moyens de communications de mes nouveaux et pileux amis. C’est dans un petit salon sombre meublé de coussin et de tapis de prière, que l’on m’invita à m’asseoir autour d’une table basse.
Je me doutais que j’allais devoir subir un moment de tentative d’endoctrinement hors norme, je me voyais prêcheur, ou kamikaze, je me voyais haranguer ou exploser, mais c’était sans compter le formidable sens de l’organisation et la parfaite maitrise des moyens de communications de mes nouveaux et pileux amis. C’est dans un petit salon sombre meublé de coussin et de tapis de prière, que l’on m’invita à m’asseoir autour d’une table basse.
Deux nouveaux interlocuteurs se
trouvaient là. Un jeune aux yeux de chasseur pour qui j’avais
l’impression d’être un (gros) gibier, et un homme plus âgé, dont la
barbe et l’allure générale dissuadait le plus perspicace de lui donner
un âge sans risque de se tromper à 3 décennies près. L’homme plus âgé,
le Sage, me fixa lentement avec les yeux plein de tendresse de celui qui
sait, ce regard doux du gourou aimant, avant d’envoyer à la mort ses
disciples lobotomisés.
Nous nous salamalekoumons avec insistance
et force souhaits, le thé fut servi, et l’ambiance conviviale, presque
amicale qui s’était instaurée se changea en pesanteur mystique et
artificielle.
Le discours, monologue décoché sans
souffle mais non sans talent, avait clairement pour but d’assommer
l’auditoire et de lui ôter toute volonté de formuler la moindre
objection. Il était clair que rien de ce qui était dit ne pouvait se
négocier. Nous critiquâmes alors de concert, la société, l’islamophobie
et la haine du prophète, les gouvernements mécréants arabes, le scandale
palestinien et finissions par former un vœux appuyé à la mort d’Israël,
Inch’Allah (si Dieu veut), même si jusqu’à présent Allah n’a pas eu
l’air de le vouloir.
Le vieux Sage est un homme bon, la preuve
en est qu’il voue une passion aux enfants, à leur éducation, mon CV
mentionnait deux garçons de 6 et 8 ans, un peu frondeur, un peu
bagarreur, ils m’inquiétaient mais je gérais. Le vieux Sage aime les
enfants et il sait comment les rendre meilleurs. Il a une méthode
d’éducation formidable où le respect et l’obéissance est au centre du
dispositif pédagogique, qui privilégie aussi le travail de mémoire et la
diction.
Les enfants de son établissement sont
invités à se calmer dans une ambiance fraternelle, où le seul professeur
est absent mais si présent, où le seul professeur est mort il y a 1360
ans (à quelque chose près), mais dont la voix résonne encore à l’oreille
de millions de disciples.
Le programme scolaire est simple :
apprendre par cœur, toujours, chaque jour, la moindre phrase, le moindre
mot, la moindre lettre de cette parole divine, soufflée par un ange
dans l’oreille du prophète au cours d’une longue nuit étoilée dans le
désert d’Arabie.
Pas de mathématiques, pas de langues
autres que l’arabe, pas d’histoire, pas de géographie. Seul l’arabe a
vocation à unir le monde, puisque c’est en cette langue qu’Allah a parlé
à Mohamed. L’histoire ?, à quoi bon, puisque seule celle que décrit le
Coran est véridique. La géographie ?, pourquoi faire, puisque c’est le
monde dans sa totalité qui est appelé à devenir musulman.
Une fois cela dit, l’horreur est loin d’avoir atteint son comble.
Au fur et à mesure que le vieil homme
parlait, qu’il apparaissait moins vieux et plus hideux, me revenaient en
mémoire ces images affligeantes de madrasa pakistanaise où des
centaines de gosses, ayant abandonné tout libre arbitre, servent de
jouets à une clique d’islamistes pervers et morbides, dont le seul
objectif est de faire de ces gosses des bombes humaines, tant sur un
plan philosophique que sur un plan militaire.
La gangrène se serait, à entendre le
vieil homme, répandue jusqu’en région parisienne. Sa fierté – mon
cauchemar – prenait forme, tandis qu’un sourire illuminait son visage de
dément sanguinaire à la pensée de l’œuvre qu’il accomplissait. Muter
d’innocents enfants à qui la vie ouvrait les bras, en bombes humaines
élevées dans le culte de la mort.
L’effroi me gagna en imaginant le destin
de ces fils que je m’étais inventé, condamnés à devenir des objets de
morts. Manipulés, mes fils seraient voués à l’aube de leur vie à
assouvir l’insatiable désir de haine de psychopathes pour qui Dieu est
une excuse plus qu’une passion.
En reprenant mes esprits, je demandais à
voir la salle ou les « cours » étaient dispensés, et évaluer le nombre
d’enfants présents. Il me fut opposé un refus ferme et impoli, attirant
sur moi la suspicion.
Je n’eus plus que le culot, pour me
sortir de ce mauvais pas, de prétendre que jamais je ne laisserais mes
enfants dans un endroit que je n’ai pas inspecté avant.
L’homme chasseur pris alors le relais
avec des airs dont ils ne cherchaient même pas à masquer la teneur
menaçante. L’hostilité se renforça encore quand pris dans la dispute, le
ton monta et attira à nous R. et ses camarades.
Je fus rapidement encerclé par la petite
troupe et senti alors un besoin impérieux de changer d’air. Le vieil
homme disparut, abandonnant à la violence de la dispute le discours aux
accents si doux, séducteur et vicieux, sur le bonheur des enfants qui
vont à la rencontre du prophète.
Mon souci principal était maintenant de
sortir de ce guêpier avec un minimum de violence. Vu le rapport de
force, pour tout dire, je ne voyais pas trop de solutions. L’option de
la frappe préventive ne me semblait pas sans danger, je tentais une
négociation ou les « woulah » se mêlaient à mes « Inch’Allah », ce qui
finit par agir comme relaxant sur leurs cerveaux malades.
Petit à petit, je me retrouvais par
petits pas successifs dans la salle de prière. Ma chance fut qu’avec
cinq prières par jour, on n’est jamais loin de la suivante, ce qui ne
manqua pas de se passer. Je proposais donc que nous nous mettions à
prier, et avouait immédiatement que je n’excellais pas dans l’exercice.
Le chasseur me prit donc en main et
m’indiqua rituel et paroles de la prière. Je fis de mon mieux pour
observer les consignes, et surtout pour respirer et profiter de
l’aubaine. Je décidais que dès la fin de la prière je saisirais la
première occasion pour m’éclipser.
Cet instant de communion avec Dieu rendit
mes interlocuteurs moins agressifs, et nous pûmes deviser quelques
minutes encore sur les bienfaits de l’enseignement de Dieu aux enfants,
avant que je ne disparaisse dans le méandre des rues de cette triste et
morne cité de la banlieue nord de Paris.
Le constat que je fis de cette immersion :
une fois encore l’islam radical pousse ses pions, et s’il est vrai que
je n’ai pas pu voir les enfants dans la salle de cours, le Sage m’a
annoncé qu’ils étaient 32. 32 enfants dans un seul quartier d’une
banlieue banale, 32 enfants fanatisés, conditionnés, transformés en
bombes humaines potentielles par la faute d’un embrigadement contre
nature.
32 enfants à qui on apprend que le prophète attend que l’on se sacrifie pour lui en semant la mort autour de soi.
32 enfants que la République a abandonné à leur sort misérable et sur lesquels fleuriront des théories racistes.
Combien sont-ils réellement, ces gosses
qui au lieu d’aller à l’école de la République, sont séquestrés au fond
de mosquées sordides, où on leur apprend qu’ils sont les envoyés de
Dieu, avec pour charge de punir les mécréants ?
Combien sont-ils, ces enfants, sachant
qu’il existe sept cent cinquante cités sensibles en France, que le
chasseur lui-même a prétendu que dans sa cité, il y a deux madrasas ?
Que penser de l’immobilisme des gouvernements successifs, alors que le signal d’alarme est tiré depuis six ans ?
Et que penser de ces médias muets devant
le phénomène, qui invoqueront surement le souci de ne pas nourrir
l’islamophobie, eux qui par la diffusion de nouvelles trafiquées, n’ont
jamais craint d’attiser l’antisémitisme.
Dans dix ans circuleront en France des milliers de gamins élevés à l’école de la haine, de l’antisémitisme et du terrorisme.
Des gamins qui seront en âge de porter et
de se servir d’armes de guerre, et qui n’auront alors qu’une envie :
égaler et surpasser les Merah et autres Sydney Roy.
Je n’aurais eu qu’un regret, celui de ne
pas être parvenu à pénétrer dans cette foutue salle de cours, et voir de
mes yeux la preuve du carnage qui se prépare.
Ce que j’ai vu et ce que j’ai entendu est déjà de nature à me glacer le sang.
Selon les estimations de l’Institut d’études de l’Islam et des sociétés du monde musulman (3), en France, 35 000 enfants fréquentent une école coranique, où une fille sur deux porte le foulard.
On y récite le coran, et on apprend les « bons comportements » et les «
relations humaines » selon les paroles et les faits du prophète de
l’islam, Mohammed. "
Jean-Patrick Grumberg pour www.Dreuz.info
(1) http://www.leblogdeserge.com/france-1/l-inexorable-marche-vers-la-haine/(2) http://www.dziriya.net/forums/sujet-islam.php?p=142782&l=1&topic=tendance-de-l-ecole-coranique-en-france
(3) http://www.la-croix.com/Religion/S-informer/Actualite/A-Argenteuil-une-ecole-pour-former-des-musulmans-et-citoyens-_NG_-2012-03-13-777919
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