lundi 8 avril 2013

LETTRE OUVERTE A CAHUZAC

Un portrait touchant de ce véritable héros de la nation, médecin parisien bien connu en son temps :
 Jérôme CAHUZAC était un chirurgien thoracique, de formation.

S'étant cependant vite rendu compte que cette situation n'était pas si lucrative, il décidait très rapidement avec l'aide de son épouse dermatologue, de se lancer dans les implants capillaires, chirurgie beaucoup moins gratifiante mais bien plus rémunératrice....puisque réservée à une élite et non soumise à remboursement, créant un cabinet consacré a cette activité exclusive, rue Clément Marot a Paris, à proximité immédiate des Champs Élysées. Attitude déjà fort généreuse et tout à fait en accord avec ses convictions qui ne l'empêchaient pas en parallèle, d'entamer une carrière politique de gauche en vue de cultiver certaines relations ..... même s'il devait de se faire déjà railler par la plus grande partie ses confrères parisiens.

Je me rappelle très bien, du temps où il exerçait encore a ses heures, cette chirurgie des implants capillaires, qu'il  m'avait alors proposé "pour m'être agréable et confraternel" de m'opérer en me faisant régler " de la main à la main", afin de nous éviter de payer chacun d'avantage de charges ... et d'entamer son couplet de l'époque sur la façon dont les médecins étaient soumis précisément à trop de charges. J'aimerais bien l'entendre aujourd'hui, sur le sujet !
Pour ma part, j'ai alors préféré décliner la proposition, et peut-être consulter un praticien dont l'attitude et le discours m'inspireraient davantage confiance.
Notre actuel ministre du budget savait donc déjà bien trouver les solutions, à l'époque, pour détourner le fisc.....

Mais toujours insatisfait de ses revenus, le bon Dr CAHUZAC qui cultivait toujours ses relations au travers de ses engagements politiques au Parti Socialiste, eut alors l'idée de créer une société  de conseil portant son nom, lui permettant d'exploiter enfin le sérieux carnet d'adresses qu'il avait pu récolter, et se faire rémunérer en qualité de "conseiller technique" auprès de grands laboratoires pharmaceutiques qui pouvait alors lui verser enfin des salaires mirobolants pour quelques missions, davantage en rapport avec ses attentes ....
On peut donc être certain du fait que ce monsieur dédaigne l'argent, n'est pas cupide du tout .... ne soit pas du genre à avoir possédé un compte en Suisse à l'époque, et soit porteur de ces belles valeurs de gauche qui lui ont permis aujourd'hui d'être nommé Ministre du Budget !
Il ferait mieux d'être plus sincère avant que l'Histoire ne le rattrape, à l'exemple de son illustre prédécesseur : François Mitterrand.

"Non, non, je n'ai jamais eu de compte en Suisse" .... Comment ne pas comparer au fameux : " non, non, il n'y a jamais eu d'écoutes téléphones à l'Elysée" de Mitterrand.
Une grande tradition socialiste : nier en bloc, même contre toute évidence.
Et aujourd'hui, quand on sait le niveau de ses revenus de l'époque notamment au travers de  ces fameux salaires mirobolants versés par l'industrie pharmaceutique en qualité de pseudo-conseiller, comment croire qu'il est un saint̀ et ne pas pouvoir imaginer qu'il ait jamais eu de compte en Suisse ?

Un parcours personnel vraiment remarquable, digne d'un ministre du gouvernement actuel.
Triste gouvernement, en fait....

Présenté comme une machination lors de sa diffusion sur internet, il est surprenant de constater qu'on est pas loin de la vérité. Cette lettre circulait depuis Janvier 2013. J'ai volontairement enlevé le nom du signataire par soucis d'anonymat et dans l'éventualité d'une supercherie.

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