vendredi 7 juin 2013

AFFAIRE MERIC : LA SUITE

" Selon une source policière, "il y a eu invectives, bousculades et échanges de mots" entre les deux groupes. La victime "a été frappée par l'un des skins". Un coup extrêmement violent et peut-être porté avec un poing américain, selon des sources policières. Sous l'impact, la tête de Clément Méric est allée heurter "un plot". L'autopsie devrait permettre d'établir si c'est le coup, ou la chute, qui a entraîné la mort cérébrale de la victime.

Qui attendait qui pour en découdre? L'Action Antifasciste Paris Banlieue, à laquelle appartenait Clément Méric, a affirmé que des militants d'extrême droite "armés" avaient "identifié" la victime et ses amis "en tant que militants antifascistes". "Des invectives partent. Une agression mortelle s'ensuit, Clément tombe sous les coups", a ajouté le mouvement dans un communiqué.

Un témoin interrogé par France 2 assure avoir vu un "petit jeune provoquer un peu un autre qui ressemblait un petit peu à un skinhead qui avait l'air de lui dire d'un geste de la main, tranquille, tranquille, on est là comme toi pour faire notre shopping". Selon plusieurs témoins, une fois dehors, l'étudiant aurait poursuivi ses provocations avant de recevoir un coup de poing. 

L'auteur présumé du coup, originaire d'Espagne et âgé de 20 ans, aurait reconnu en garde à vue avoir frappé Clément Méric mais il assure qu'il n'avait pas l'intention de tuer la victime. Face aux enquêteurs, les sept interpellés livrent tous, selon RTL, la même version.

"Quand ils ont vu qu'ils n'étaient pas suivis, ils ont arrêté de courir. Ils se sont serré la main comme on serre la main d'un ami qui vient d'obtenir un diplôme. Ils étaient essoufflés. Ce qui m'a marqué c'est qu'ils étaient souriants", se souvient Naema, témoin du drame. De leur côté, les gardés à vue affirment n'avoir appris la mort cérébrale de Clément Méric, leur victime, que plus tard, dans les médias. "


Ce qui m’inquiète un peu, c'est l'acharnement de VALLS, des journalistes et des gauchos qui veulent absolument se débarrasser des groupuscules catalogués d’extrême droite sans se soucier de l'extrême gauche ! A priori, il devient de plus en plus probable que les agresseurs ne soient pas ceux que l'on croit. Ce qui est encore plus inquiétant, c'est que si la dissolution de ces groupuscules se confirme, vers quoi irons nous demain ?! Facile pour un gouvernement en place de justifier la disparition de telle ou telle formation politique en la qualifiant d'antirépublicaine. N'est-ce pas un premier pas vers la dictature ? Certes, des idées sont à combattre, mais interdire un groupuscule officiel le rendra tout simplement clandestin. Il y aura toujours des adorateurs d' Hitler, de Staline, des fous de Dieu... c'est ce qui fait qu'on est tous différents.

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