dimanche 16 mars 2014

MUR DES CONS : LA PRESIDENTE DU SYNDICAT DE LA MAGISTRATURE MANQUE PAS D'AIR

" Alors que nous apprenions ce vendredi 14 mars que la présidente du Syndicat de la magistrature (SM) Françoise Martres avait été mise en examen le 17 février dernier pour "injure publique" dans l'affaire du "mur des cons", qui avait suscité une vive polémique lors de sa révélation, Le Figaro révèle jeudi soir que, lors de son interrogatoire de première comparution, la patronne du SM a estimé ne "pas comprendre" pourquoi elle se retrouvait là, puisque le mur existait avant son arrivée. 

D'après le procès-verbal dont le quotidien a obtenu une copie, la magistrate se serait montrée plutôt "vindicative" : à la question des juges de savoir qui avait affiché les photos, le procès-verbal enregistre : "Je n'ai pas à vous répondre, vous n'avez qu'à chercher vous-mêmes !"

Douze plaintes

Dans ce volet de l'affaire, Françoise Martes risque jusqu'à 45 000 euros. De quoi saler l'addition pour le Syndicat de la magistrature, contre lequel pas moins de douze plaintes ont été déposées depuis la diffusion, en avril 2013 par le journaliste de France 3 Clément Weill-Raynal, de ce tableau qu'il avait filmé dans les locaux du syndicat.

Sur le fameux pêle-mêle étaient épinglées les photos de diverses personnalités politiques ou médiatiques - essentiellement de droite -, mais aussi des victimes. Le père de l'une d'entre elles, le général Schmitt, s'est également dit "satisfait", car "je craignais que l'affaire ne soit enterrée. Ma pensée va d'abord à ma fille dont ces magistrats voyous ont moqué l'histoire et atteint à sa mémoire. Je suis heureux de voir que tout le monde est égal devant la loi, alors même que ces magistrats qui brandissent ce principe demandaient à échapper à la justice." 

Il dénonce en revanche l'attitude de la garde des Sceaux Christiane Taubira, qui a pour lui "fait en sorte qu'il n'y ait pas de sanction". En effet, en août dernier, la garde des Sceaux avait estimé impossible de "déterminer des responsabilités personnelles", et donc de demander des sanctions. "


Je doute que l'on vous permette de répondre de la sorte lors de votre procès-verbal même pour une simple infraction routière.....

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