jeudi 9 mai 2013

ERSTEIN REMPORTE LA LUTTE


Après trois ans de résistance citoyenne, le maire socialiste d’Erstein, Jean-Marc Willer, a mordu la poussière : sa mosquée n’a pas été construite.

Au printemps 2009, le maire socialiste piège les habitants d’un quartier résidentiel d’Erstein en annonçant l’ouverture prochaine d’une épicerie en face de l’école du Briehly. Les gens sont ravis d’avoir à nouveau un commerce de proximité près de chez eux.

Mais la réalité est tout autre.

En fait d’épicerie, fin octobre 2009, le maire prévient qu’une mosquée (cofinancé par la mairie, mais il le cachera), remplacera l’épicerie.

Réunion publique le 6 novembre 2009. Le maire refuse de tenir compte de l’avis des riverains, et en rajoute une couche : les Turcs disposeront aussi d’une salle de danse et de musique. Les problèmes de stationnement, de circulation, de nuisance ? Le maire s’en moque, il ricane et prend les citoyens de haut.

S’engage alors un bras de fer de trois ans.S’estimant au dessus des lois, le maire signe un permis de construire qui ne respecte pas la règlementation, ni le plan d’occupation du sol.

Mal lui en a pris. Les habitants ne se laissent pas faire.

Réunis dans une association, ils chargent Me Pierre-Marie Bonneau, avocat au barreau de Toulouse, de déposer un recours contre le permis.

Le 13 septembre 2012, le Tribunal administratif annule le permis de construire irrégulier.

Le petit maire s’entête et fait appel. Pire encore, il autorise les turcs à poursuivre les travaux en toute illégalité, et refuse de leur faire dresser procès-verbal.

Le 25 octobre, naturellement, la Cour administrative d’appel de Nancy confirme : le permis de construire est annulé.Mais sachant qu’il allait perdre, le maire socialiste, qui a probablement pensé pouvoir acheter les voix des musulmans sur le dos des habitants d’Erstein, avait déjà accordé un nouveau permis à l’association turque le 2 juillet 2012, truffé de nouvelles irrégularités.

L’association des riverains à immédiatement chargé Me Bonneau de déposer un nouveau recours, et elle a découvert, entre temps, le pot aux roses :

Alors qu’il était sous le coup d’un recours contre le permis, le maire a fait voter une subvention de 65 000 € aux musulmans pour la construction de la mosquée, et il en a demandé autant au Conseil général du Bas-Rhin, qui a accordé 30 000 €. Que d’irrégularités au regard du droit administratif…

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