mardi 21 mai 2013

SI ON FAISAIT DES ECONOMIES

Si il y a une profession qui coûte des millions à la société c'est bien celle de journaliste. Outre la niche fiscale de 7650 Euros par personne, ce qui représenterait environ 50 Millions d'Euros d'après " Le Monde ", il faut aussi ajouter les subventions diverses et qui ne sont pas des moindres.



Je vous laisse faire les calculs. Quelle entreprise peut se vanter d'avoir autant d'avantages ? On peut facilement imaginer la pertinence des infos de la part de ces journaux dont la vie ne dépend que du bon vouloir de nos gouvernants ! 
Côté internet, il est d'ailleurs intéressant de noter que le SPILL ( syndicat de la presse indépendante d'information en ligne ) appelle à plus de liberté. Je cite : " En énonçant que tout ce qui est d’intérêt public doit être public et que le secret ne peut être que l’exception, cette loi fondamentale devrait mettre fin à la dispersion des voies d’accès, impulser l’accès libre par voie numérique et créer une haute autorité indépendante qui en soit l’opérateur et la garante. "
Le SPILL entend même renouveler la profession, ce qui ne serait pas du luxe et dit : " Les propriétaires des grands journaux et médias ont, souvent en France, des activités économiques qui dépendent de commandes de l’Etat, ou opèrent dans des secteurs régulés par l’Etat. Ces propriétaires peuvent aussi être des acteurs économiques majeurs, très influents dans un secteur ou une région dans laquelle ils opèrent en situation de monopole. Cette situation entretient la suspicion du public : celui-ci peut légitimement penser que ces organes de presse, très souvent déficitaires depuis de nombreuses années, malgré des aides importantes de l’Etat, sont considérés par leurs propriétaires plutôt comme des instruments d’influence. En outre, dans un univers concurrentiel, la prédominance de ces groupes de presse, dont la rentabilité n’est pas la préoccupation première, crée des distorsions de concurrence avec des éditeurs indépendants, détenus par des actionnaires dont la presse est la principale ou la seule activité. Au fil des ans, ces grands groupes ont aussi dressé des barrières réglementaires, économiques et sociales, qui ont fortement limité l’émergence de nouveaux acteurs de presse. "
Enfin, il est intéressant de noter qu'il devient de plus en plus difficile à la presse de guider les esprits et que le SPILL s'en est rendu compte : " Avec l’avènement du numérique, les relations de la presse avec ses lecteurs ont été bouleversées. Le public est désormais un acteur direct de l’information : les lecteurs contribuent, réagissent, commentent, contestent, se documentent et se renseignent, produisent leurs expertises et diffusent leurs opinions. Ils ne sont plus passifs, mais participatifs. Ce qui crée une vraie dynamique, mais peut générer aussi des excès. Pour que la presse conserve une crédibilité basée sur son professionnalisme et son expertise, il est nécessaire qu’elle organise cette relation nouvelle avec ses lecteurs sur des bases clairement établies. " Du coup, certaines revendications visent à museler plus ou moins les diffuseurs d'informations avec par exemple : " Charte des commentaires : chaque site de presse publie une charte de ce qui est possible ou pas dans les commentaires. " Ce qui revient à dire que, de toute manière, si des idées vont à l'encontre de celles du site d'information, elles ne seront pas diffusées. Mieux vaut donc, ne pas aller à l'encontre du courant de pensée du site porteur et renforce l'opinion que le journalisme d'aujourd'hui fait plus qu'exposer l'information avec impartialité.
Il ne faut donc pas s'étonner de la baisse de l'audimat des journaux télévisés par exemple : " A nouveau l’audience du  journal télévisé de 20 heures de TF1 a reculé passant de 6,8 millions de téléspectateurs en moyenne mercredi à 6,1 millions de téléspectateurs jeudi 9 avril, soit une baisse de 700.000 téléspectateurs. La part d’audience du JT de TF1 est également en recul avec 27,9 % jeudi contre 28,5 % la veille. L’audience du journal télévisé de 20 heures de France 2 est également en baisse et est passée de 5,4 millions de téléspectateurs mercredi  à 4,3 millions de téléspectateurs en moyenne jeudi. ( Mediascope ) "
La manipulation de masse semble devenir de plus en plus difficile et nous coûte très cher !

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